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A bientot
 

Caractéristique :

On connaît couramment le putois, grâce à son masque typique, former par des taches situées sur sa tête. Ces taches de ton clair, varies du blanc au jaune sale et sont localisées au niveau des cotés du museau, au dessus des yeux et sur le bord des oreilles.


Malheureusement ce signe distinctif n’est pas généralisé, puisque certains putois sont entièrement noirs. Il fait parti des rares mammifères à avoir le ventre plus foncé que le dos. Effectivement, son ventre est noir, ses flancs jaunâtre et son dos plutôt brun.

Il possède aussi une queue plutôt courte et entièrement couverte de poils. On différencie le mâle de la femelle par leur taille et leur poids.

Comportement et reproduction :


Plus lourds et plus trapus que la belette et l’hermine, les putois recherchent des milieux ouverts et apprécient la proximité de l’eau ou les terrains humides.

On les trouve dans les semi-déserts russes jusqu’à la Sibérie orientale, en Europe, en Afrique du Nord et dans le sud-est asiatique.

C’est un amateur de forêts et de broussailles, jusqu’à 2000 m d’altitude. Il apprécie les granges abritant des souris, au proche voisinage des faubourgs urbains.Le putois n’utilise sa sécrétion nauséabonde quand cas de danger. Il peut diriger ses projections de façon très précise jusqu’à une distance de 3 m.

L’odeur est si forte qu’elle peut être portée par le vent jusqu’à près de 1 km de distance. Pour lancer son liquide, il se met dans une position en « U », de façon à présenter à la fois sa tête et sa queue à l’ennemi. Cette tactique semble très efficace car les prédateurs ont tendance à l’éviter ! C’est aussi avec cette substance infecte qu’il marque son territoire.


Le domaine vital d’un mâle est plus important et dépend de l’abondance des proies. Il peut atteindre 100 hectares.

Mâles et femelles sont tolérants entre eux mais les mâles défendent leur domaine contre les autres prétendants. Il laisse son odeur pour intimider les intrus, sous forme d’urine, d’excréments et des sécrétions de leurs glandes anales. L’odeur est individuelle et permet à chaque individu de connaître le sexe, l’état sexuel et l’identité de son propriétaire.
A la saison des amours, les mâles circulent en dehors de leurs frontières en quête de femelles consentantes.

La parade et l’accouplement sont longs et brutaux. Saisissant la femelle entre ses pattes et la mordant au cou, le mâle ne la lâche pas pendant le coït qui dure en moyenne une heure.Il est fréquent que la femelle saigne, blessée au cours de ces ébats fougueux.

Les deux partenaires se séparent aussitôt après.La femelle met bas une fois par an, en juin-juillet, après une gestation de six semaines. Sa portée compte de trois à sept petits mesurant six à sept centimètres et couverts d’un duvet ras et blanchâtre.


Ils tètent au moins un mois mais mangent de la viande apportée par la mère dès l’âge de trois semaines. À trois mois ils atteignent la taille des adultes qui vivent environ cinq ans en liberté.

Alimentation :

Le putois consomme un peu tous types de proies, notamment des amphibiens et poissons puisqu’il vit souvent au bord de l’eau et se montre charognard à l’occasion. Cependant, son gibier préféré est le lapin.Dans les zones où le lapin est absent, le putois le remplace par une proie équivalente, comme le surmulot.

Le putois est capable de creuser jusqu’à un mètre sous la neige pour capturer un crapaud en train d’hiberner. D’instinct, il n’en consommera que la partie postérieure afin d’éviter les glandes à venin de l’amphibien.

Le putois fait surtout appel à son odorat pour chasser. La recherche est active et demande une grosse consommation d’énergie. En phase de recherche active sur un terrain découvert, sa vitesse de déplacement est de l’ordre de 2,2 km/h (seulement 1,3 km/h pour la femelle). Cette lenteur s’explique par la mise en œuvre, avant tout autre sens, de l’odorat.


À 3 ou 4 mois, les jeunes putois ont en effet déjà mémorisé l’odeur des proies ramenées au terrier par leur mère, et ils se baseront toute leur vie sur cet acquis, l’enrichissant ou le modifiant très rarement.

L’attaque est très rapide: une seule morsure à la base du crâne tue en quelques secondes les petites proies. Avec une proie plus volumineuse, de la taille d’un gros rat ou d’un lapin, la mise à mort est plus longue. Le putois secoue sa proie jusqu’à la rupture des vertèbres cervicales, puis lèche la blessure en guise d’apéritif.

Les putois stockent leurs proies en constituant, à proximité de leurs abris, de vraies réserves de cadavres. On a noté qu’après la capture d’une première proie, le mâle continue de chasser ajoutant 3 ou 4 autres proies à son tableau de chasse.

Cette tendance à tuer plus qu’il n’en faut pour ses besoins immédiats (30 grammes par jour en moyenne) est sans doute motivée par le besoin de « rentabiliser» ses sorties : l’animal est toujours incertain de la date de son prochain repas et il est obligé de s’alimenter toutes les 3 ou 4 heures d’activité.

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