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Ecosse : Le paradis de la bécasse au chien d’arrêt

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« Le lundi 28 Novembre 2016 … deux chasseurs ont levées plus de 50 bécasses avec leurs chiens d’arrêt ! »


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Cette introduction relativement vague mérite quelques explications… J’ai accueilli en Novembre dernier deux chasseurs sur l’un de mes territoires de chasse dans la région de Dumfries et Galloway, en Ecosse. Cette région est situé à l’extrême Sud Ouest de l’Ecosse et jouit l’un climat doux et humide très favorable aux oiseaux migrateurs. La zone sélectionnée s’étend sur plus de 4 500 hectares d’un seul tenant. Elle est spécialement gérée pour la chasse de la bécasse avec une maitrise de la pression de chasse. Ainsi, seulement quatre groupes par saison peuvent chasser sur ce domaine, à raison de 5 jours de chasse par équipe.

La chasse se fait uniquement au chien d’arrêt. Les chasseurs font donc le déplacement depuis la France en voiture et avec leurs chiens. Le territoire a l’avantage d’être situé à seulement 680 kilomètres du tunnel sous la manche et 340 kilomètres du port de Hull. Inutile de vous préciser que seul les bécassiers les plus motivés font le trajet depuis la France. Motivé … il faut l’être ! Mais la récompense est bien souvent au bout du périple … comme cette fois çi.

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L’hébergement se fait dans un gîte tout équipé à quelques kilomètres des zones de chasse. Donc après une petite soirée au pub local et une bonne nuit réparatrice, nos deux amis étaient à l’heure pour notre rendez-vous matinal. L’accueil des chasseurs se fait vers 9h30 dans une petite cabane. Le radiateur tourne à fond et les machines à café bouillonnent.

A l’extérieur, le ciel est d’un bleu éclatant mais le thermomètre peine à dépasser les 2°C. Le café est rapidement avalé et l’on décide des deux zones à traquer durant la journée. Nous chasserons une première zone de 10h à 13h puis une zone différente de 13h30 à 16h … soit 5h30 de chasse. Nous choisissons d’un commun accord de chasser deux zones très différentes pour maximiser nos chances. Le matin nous essaierons une magnifique partie du territoire dans une grande vallée et l’après midi nous tenterons de trouver quelques oiseaux dans de jeunes plantations d’épicéa.

Les chiens sont chargés dans la remorque du guide et nous roulons vers la première zone. Moins de 2 minutes après, nous garons les véhicules et les chasseurs s’affèrent à préparer leurs chiens et leur équipement. La tension est palpable. Les chasseurs se demandent légitimement s’ils vont trouver des oiseaux … et combien ? Les paris vont bon train. Les chiens sont rapidement lâchés et les chasseurs se répartissent la zone. Nous progressons sur le sol instable, dans les herbes et les fougères, durant quelques centaines de mètres puis … arrêt ! Les cloches s’arrêtent et un des chasseurs s’avance avec précaution vers son setter. Son deuxième setter le rejoint et patronne. L’image est superbe. La première bécasse s’envole et deux coups de fusil la salue … elle repart intacte ! Peu importe.

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La chasse reprend. Le second chasseur n’est pas en reste. Nous ne pouvons le voir car il couvre le bas de la vallée, le long de la rivière. En revanche, nous pouvons l’entendre. « Bang … cherche apporte » ! Et quelques minutes après « Bang … et M… » . Mon chasseur tire aussi son épingle du jeu. Ses deux setters font un travail exceptionnel. Ils quêtent inlassablement et aucun couvert ne les rebute. Soudain, la cloche s’arrête. Le chasseur entreprend de retrouver son chien dans la végétation. Fort heureusement, ses chiens ne quête guerre à plus de 100 mètres et arrête fermement et patiemment. Nous retrouvons donc les deux setters à l’arrêt. La scène est superbe et nous prenons quelques secondes pour profiter du spectacle et prendre quelques photos. La bécasse s’envole … immédiatement suivie d’une deuxième … pairon !!


Le chasseur s’applique sur la première qu’il décroche proprement mais le doublé est manqué. Le chien est envoyé rapidement au rapport et tout en cherchant l’oiseau tombé il fait partir deux autres bécasses, puis une troisième décolle spontanément quelques mètres en contre haut. Tandis que le chien rapporte fièrement l’oiseau prélevé, nous restons ébahis par le nombre d’oiseaux. Pas moins de cinq bécasses se tenaient sur quelques mètres carrés. La matinée se poursuivit sur un rythme soutenu jusqu’à 13h. Les deux collègues se retrouvèrent aux véhicules, le sourire aux lèvres. « Combien tu en as levé toi ? » « Tes chiens ont bien travaillé ? » Les questions vont bon train. Les deux chasseurs estiment avoir vu plus de 15 oiseaux chacun. Soit une trentaine de bécasse levées … et nous ne sommes qu’à la mi-journée.

Retour rapide au rendez-vous de chasse pour un « petit » casse croute des plus typique. La femme du guide a préparé du « haggis ». Un plat très couleur locale. Il s’agit en fait de panse de brebis farcie … très gouteux et peu un relevé. Le repas reste minimaliste car la pause doit être courte pour ne pas se refroidir et profiter au maximum de la chasse de l’après-midi. Dernier café rapidement avalé et c’est reparti !

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Les chiens sont lâchées cette fois ci sur une zone surnommée « jungle » (la jungle). Il s’agit en fait d’une jeune plantation d’épicéas, relativement clairsemée. Chiens et chasseurs peuvent progresser assez facilement au milieu de la plantation. La marche est en revanche assez difficile. Le sol est détrempé et nous évolutions sur un sol des plus irréguliers, mélange de fougères et d’herbes folles. Le collègue ouvre le bal et l’on entend deux détonations en contre bas. Mon chasseur n’est pas en reste. Un des setters se fige. A peine le temps d’arriver qu’une bécasse décolle … trop loin.
Pas de temps de se languir, l’autre clochette ne résonne plus. Nous cherchons le chien au milieu des épicéas. Il est devant nous, à quelques dizaine de mètre. Le second setter vient patronner. Le chasseur s’avance et la bécasse prend son envol. Le premier coup suffira. L’oiseau est rapporté par le chien qui la donne à son maitre puis repart directement au travail.

Les chiens semblent avoir compris que l’après-midi allait être chargée. Nous ne passons pas cinq minutes sans actions de chasse. Qu’il s’agisse d’arrêt ferme ou de place chaude. Ici aussi les bécasses, même présentes en grand nombre, sont montre d’une roublardise incroyable. Nous assistons par deux fois à des sauts de crapauds et ne comptons plus les fois où les reines de bois piètent, parfois plusieurs centaines de mètres, avant de s’envoler hors de porté.
Le territoire n’est pourtant que très peu chassé. Cela en dit long sur la capacité de cet oiseau pour déjouer les plans des prédateurs. Mais les chiens d’expérience du chasseur font preuve de patience et de tactique et parviennent à bloquer de nombreuses bécasses. Les chasseurs semblent au paradis. Les arrêts et les envols s’enchainent au point que l’on oubli les douleurs aux mollets et aux cuisses.

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L’après midi se clôturera d’une fort belle manière. Autour d’une bonne bière, au pub du village, les chasseurs sont convaincus d’avoir levé plus de 50 bécasses, peut être même 60. Avouons qu’il est parfois difficile de compter et que, de toute manière, l’essentiel est ailleurs. Les souvenirs qui resteront seront à coup sur les actions des chiens sur les bécasses difficiles. Le souvenir de pairons qui jaillissent des arbres. Le souvenir de bécasses « piéteuses » qui seront finalement bloquées par les chiens. Le tableau est presque anecdotique. Ce jour là les deux chasseurs se sont contentés de 4 bécasses chacun, pour récompenser les plus belles actions des chiens. Voir beaucoup d’oiseaux, profiter du travail de ses chiens et passer de bons moments pendant et après la chasse avec ses amis … voilà les bonnes raisons d’aller se mesurer aux

 

Univers Chasse et Pêche - UCP

Ce récit de chasse à la bécasse a été écrit en exclusivité par UCP pour Chasse Passion.
Si l’envi d’y chasser vous prend, n’hésitez pas à visiter le site Internet d’Univers Chasse et Pêche pour découvrir leurs offres de chasse : http://www.univers-chasse-peche.com/

 

 

Une réflexion sur « Ecosse : Le paradis de la bécasse au chien d’arrêt »

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