L’arrivée il y a a quelques années des gilets de protection pour les chiens de chasse au sanglier ont permis sans aucun doute de sauver la vie à de nombreux compagnons à 4 pattes
[Vidéo] Un sanglier qui aurait du jouer au loto
Il y a des croyances populaires qui affirment que quand l’heure n’est pas venue, il peut se passer beaucoup de choses sans qu’il ne nous arrive quoi que ce soit.
C’est certainement cette maxime qui s’est appliquée à ce sanglier qui a traversé une étendue d’eau mais est parvenu indemne de l’autre côté.
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Il était pourtant la cible de nombreux tirs de chasseurs probablement postés au alentours et qui n’ont pas hésité à multiplier les coups de carabines.
Outre le fait que les internautes réagissent beaucoup à ces tirs dans l’eau, ils remarquent également sur le fait que le sanglier a été extrêmement chanceux, mis à part la piètre qualité des tirs observés.
Un animal qui ressemble à une peluche mais qui envahit peu à peu la France : le raton laveur
Depuis quelques années, le raton laveur fait son apparition dans différentes régions de France. Si jusqu’ici, la majorité des observations étaient réalisées dans le Nord et l’Est de la France, plusieurs individus ont été vus dans d’autres contrées de l’hexagone, ce qui inquiète les spécialistes.
Le raton laveur, un prédateur redoutable aux airs de peluche.
C’est un animal bien célèbre qui fait de plus en plus parler de lui en France car s’il ressemble à une petite peluche que l’on a envie de caresser, il n’a strictement rien à faire sur notre sol.
Les premiers spécimens sont arrivés sur des bases militaires Françaises en tant que mascottes des soldats de l’OTAN de Laon-Couvron mais ont rapidement rencontré des individus venus d’Allemagne et de Belgique afin de se reproduire à l’état sauvage.
Depuis, le raton laveur colonise petit à petit différents départements Français mais pose de sérieux problèmes pour la biodiversité locale.
L’animal est un prédateur qui ne possède pas de réel prédateur lui même, en dehors de l’homme. Il faut donc surveiller de près cette expansion qui pourrait nuire aux espèces endémiques.
Le raton laveur est un omnivore opportuniste, ce qui signifie qu’il se nourrit d’une grande variété d’aliments selon ce qui est disponible dans son environnement. Son régime alimentaire est assez flexible et peut comprendre des aliments d’origine animale tels que des insectes, des vers de terre, des escargots, des grenouilles, des poissons, des oiseaux et de leurs œufs, etc. Les ratons laveurs chassent parfois de petits mammifères comme les souris ou les écureuils.
Bien que leur régime alimentaire soit principalement carnivore, les ratons laveurs mangent parfois des plantes comme des légumes, des graines et des noix, bien que cela ne constitue qu’une petite partie de leur alimentation.
Ils sont également connus pour fouiller dans les poubelles à la recherche de nourriture, et leur capacité à utiliser leurs mains habiles pour trouver refuge auprès des habitations humaines.
Une espèce classée ESOD.
Le raton laveur est un animal considéré comme faisant partie des espèces exotiques envahissantes. Cela signifie que s’il venait à se reproduire massivement, des problématiques graves pourraient voir le jour pour la biodiversité de notre pays mais aussi d’un point de vue sanitaire.
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Pour toutes ces raisons, il faut donc éviter de faciliter leur prolifération.
Les premières réflexes à avoir sont donc de ne pas les nourrir et de s’assurer que les poubelles sont inaccessibles.
Si vous rencontrez un raton laveur et que vous constatez qu’il a élu domicile près de chez vous, voire même chez vous, entrez rapidement en contact avec l’association des piégeurs agréés de votre département. Une personne qualifiée viendra alors sur place pour intervenir et procéder à la capture de l’animal.
Bien qu’avec son petit masque noir et ses petites mains, le raton laveur puisse paraître extrêmement sympathique, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un animal sauvage et qu’il peut donc se montrer agressif.
Il ne va pas pour autant vous courir après s’il a l’occasion de prendre la fuite mais évitez de l’approcher pour essayer de le caresser car s’il se sent menacé, il peut facilement griffer ou mordre profondément, au risque de causer de graves blessures et/ou de transmettre des maladies.
ThermTec : une gamme d’optiques thermiques à la pointe
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ThermTec, ce fabricant d’optiques thermiques qui est arrivé sur le marché Français via Nobel Sport Tunet il y a pas si longtemps et qui propose des produits très qualitatifs ?
Brièvement, ThermTec a été fondé en 2011 en Chine, son cœur de métier est la conception de produits thermiques infrarouges. L’entreprise emploie à ce jour plus de 300 employés et est représentée dans 60 pays à travers le monde. ThermTec est présent sur 2 grands marchés à forte croissance que sont l’outdoor, dont la chasse fait partie, et les caméras de surveillance.
Cela ne vous aura pas échappé que les fabricants d’appareils d’imagerie thermique sont de plus en plus nombreux sur ce marché hautement concurrentiel. Aujourd’hui, un produit est à peine sorti qu’il est déjà presque obsolète tellement les avancées technologiques sont importantes. Pour rester à la pointe en terme d’innovation, les entreprises du secteur ont donc l’obligation d’investir massivement dans la recherche et le développement, c’est pourquoi 40% du personnel est dédié à la R&D chez ThermTec. 10% des effectifs sont des techniciens, 30% sont dédiés à la production, 10% au marketing et enfin 10% pour les ventes.
L’entreprise conçoit et fabrique une grande partie de ses propres composants à commencer par les capteurs et les lentilles, ce qui assure d’une part la qualité, mais permet aussi de maitriser les coûts et d’être toujours performant à l’instar « d’assembleurs » qui doivent se contenter de capteurs qui ne bénéficient pas toujours des meilleures avancées.
A partir de composants de qualité, ThermTec peut donc concevoir toute une panoplie d’optiques à différents usages. Passons les caméras de surveillance thermiques bardée d’IA qui ne nous concernent pas, au niveau de la chasse on va trouver une gamme de monoculaires, de clip-on ainsi que de lunettes.
Pour avoir commencé à tester les produits et notamment la gamme de monoculaire Cyclops, l’un des points forts de ces derniers et de ne pas avoir de coupures (ou de balayages du capteur) qui sont parfois gênantes. Ensuite, quand on regarde à travers le Cyclops, le second point positif qui nous est apparu sont les excellents contrastes. En effet, on ne fait pas que distinguer des points chauds dans la nuit, on à un niveau de détail vraiment incroyable qui fait que les contours et les formes sont nettement plus visibles que dans d’autres appareils, c’est très agréable à l’usage. La sensibilité thermique des capteurs (NETD) inférieure à 25mK permet également d’obtenir des images avec un très beau rendu. Concernant la prise en main, le Cyclops dispose d’un astucieux joystick sur le dessus qui permet de l’utiliser d’une main facilement, mais tout cela nous y reviendrons dans un prochain test.
A noter pour finir que ThermTec dispose d’un SAV en Europe (Hongrie) ultra réactif qui remplace ou répare les produits dans les meilleurs délais nous a-t-on assuré. Le taux de retour des produits est aujourd’hui de 1% seulement.
Des habitants de Nîmes demandent l’annulation du concert du groupe Shaka Ponk aux arènes
Suite à des propos tenus sur les réseaux sociaux par le chanteur du groupe Shaka Ponk au sujet de la corrida, des habitants de Nîmes demandent l’annulation de leur concert qui doit se tenir aux arènes au mois de juin.
Des propos anti-corrida assumés.
Depuis longtemps, le groupe Shaka Ponk se fait remarquer lors de ses déplacements à Nîmes pour ses propos contre la tauromachie et les traditions locales. Si chacun a le droit d’avoir ses propres opinions, des Nîmois se sont sentis profondément insultés par les propos tenus par Frah, le chanteur du groupe.
Ce dernier a expliqué lors d’une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux que sous couvert de la tradition, la corrida n’était qu’une « abomination » et que les pratiquants comme les élus pour cette pratique n’étaient que « des tortionnaires ».
Pendant plusieurs minutes il explique à quel point lui et son groupe détestent la corrida et que venir jouer dans les arènes est toujours compliqué pour eux mais qu’ils le font pour justement diffuser leurs messages contre ce qu’ils appellent « une tradition de m**** ».
Une pétition pour annuler le concert de Shaka Ponk à Nîmes.
La réaction des habitants qui se sont sentis insultés par les propos tenus par le leader du groupe a été rapide. Dès le lendemain, une pétition en ligne était créée par les membres du Collectif « Touche Pas à Mes Passions » afin de demander l’annulation pure et simple de la venue du groupe de rock :
« C’est avec une grande tristesse et indignation que j’ai appris les propos insultants et diffamatoires tenus par le groupe Shaka Ponk à l’encontre de notre population, nos élus et nos entrepreneurs locaux. Leur concert prévu aux arènes le 14 juin 2024 est un affront à notre communauté culturelle.
Malgré mon attachement profond à la liberté d’expression et à la diversité culturelle, je ne peux pas accepter qu’un groupe qui nous insulte puisse bénéficier des retombées économiques générées par un événement dans nos précieuses arènes. Ces dernières sont connues mondialement pour leur rôle dans la tauromachie, une tradition qui a contribué au rayonnement international de Nîmes. »
Si la pétition demande l’annulation du concert, c’est pour défendre le patrimoine culturel de Nîmes contre ceux qui le traînent dans la boue mais tirent tout de même profit des arènes sans respecter les lieux ni toute la symbolique qu’elles représentent.
[Vidéo] Un cycliste sauve un lièvre au péril de sa vie
D’aucuns auraient laissé ce lièvre à son triste sort, mais c’était sans compter sur le bon cœur de Jonaz Mogrovejo, un cycliste péruvien.
Alors qu’il effectuait une sortie en vélo, Jonaz aperçoit un lièvre en perdition dans un fossé en béton. L’animal est à la dérive, poussé par un important courant et ne peut en aucun car s’extirper de ce piège mortel.
Jonaz va alors se jeter dans le fossé pour tenter d’attraper le lièvre à son passage. La mission est périlleuse car le courant est fort et les nombreux débris qui arrivent à grande vitesse peuvent faire tomber l’homme et l’emporter à tous moments.
Malgré tout, l’opération se passe bien et notre sauveteur du jour va réussir à se saisir du lièvre sans difficultés. A bout de force, l’animal ne va pas repartir tout de suite et va devoir patienter avant de pouvoir bondir de nouveau.
La chasse du sanglier va aussi continuer jusqu’au 31 mai dans les Pyrénées-Atlantiques
La lutte contre les dégâts de sangliers pousse les autorités à prendre des mesures fortes et c’est la première année ou l’on sent que l’administration veut permettre aux chasseurs de rester autant sur le terrain. Dans les Pyrénées-Atlantiques, un arrêté préfectoral va permettre aux chasseurs de chasser le sanglier jusqu’au 31 mai.
Chasser pour la protection des cultures.
C’est le dernier week-end de chasse au sanglier au niveau national puisque la fermeture sera pour ce dimanche 31 mars. Si la fermeture sera effective pour la majorité des chasseurs de France, dans quelques départements, les autorités veulent pousser un peu le curseur comme c’est le cas dans les Pyrénées-Atlantiques.
La préfecture veut donc donner aux chasseurs l’opportunité de continuer à chasser jusqu’à la fin du mois de mai mais pas sans conditions. L’objectif est de permettre aux nemrods de chasser le sanglier dans une optique de protection des semis.
L’arrêté prévoit donc qu’il sera possible de chasser le sanglier à l’approche ou à l’affut mais aussi en battue « à titre exceptionnel ou après autorisation préfectorale délivrée au détenteur du droit de chasse ».
Une autorisation pour chasser en battue serait donc assez facile à obtenir pour les chasseurs compte tenu des dégâts causés par les suidés partout dans le département, tant qu’un espace cultivé se trouve à proximité de leur zone de chasse.
La mesure n’est pas uniquement active dans les Pyrénées-Atlantiques car la préfecture du Lot a pris les mêmes dispositions en autorisant la chasse du sangliers jusqu’au 31 mai.
Les chasseurs mi-figue mi-raisin.
Contrairement à ce que vont affirmer nos détracteurs, les chasseurs ne sont pas forcément enchantés de cette nouvelle. Voilà déjà des mois qu’ils courent derrière les sangliers tous les week-ends et parfois même en semaine.
Même si la régulation est indéniablement liée à notre passion, les chasseurs souhaitent aussi que le gibier ait un temps de repos, tout comme les chiens et les hommes.
Ils répondront bien sur présents en cas de dégâts avérés sur des parcelles et des chasseurs pourront partir à l’affût sur les zones problématiques mais pour ce qui est des battues, elles ne devraient pas être extrêmement nombreuses pendant les dates habituelles de fermeture.
[Vidéo] Deux pêcheurs sauvent la vie d’un énorme poisson qui avait tenté d’avaler un ragondin
Quand on décide d’aller à la pêche ou à la chasse, la nature nous offre parfois son lot de surprises et peut nous mettre face à des situations inattendues.
Ces deux pêcheurs en ont fait l’expérience car ils circulaient sur un cours d’eau en bateau quand ils ont aperçu un énorme poisson chat, le ventre en l’air, près d’une berge.
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Ils se sont approchés et ont pu observer que le poisson était bien mal en point mais qu’il était possible de le sauver.
Il avait manifestement eu les yeux plus gros que le ventre et a tenté d’avaler un gros ragondin tout entier sans y parvenir.
Le rongeur était resté coincé dans la gueule du poisson chat qui n’avait pas pu le digérer et allait certainement mourir d’une mort lente et douloureuse.
Les deux pêcheurs se sont rapidement organisés et à l’aide d’une corde, ils sont parvenus à extraire le ragondin coincé dans la gueule du poisson chat et lui ont ensuite rendu sa liberté.
Une femme confond le pompon d’un bonnet avec un « bébé hérisson » et l’emmène dans un refuge
Que dire face à cette nouvelle méprise qui démontre la déconnexion totale de certains face à la réalité et la nature… Les bénévoles d’un refuge anglais ont vu arriver une femme qui leur apportait un « bébé hérisson » qui s’est en réalité avéré être un simple morceau de bonnet.
La réaction émouvante d’une amoureuse des animaux.
Ce vendredi 22 mars, les bénévoles d’un refuge pour animaux sauvages situé dans la banlieue de Manchester au Royaume-Uni se sont retrouvés dans une situation un peu déroutante.
Une femme venait leur rendre visite afin qu’ils sauvent la vie d’un bébé hérisson, qui s’était mis en boule et qui était terrorisé car il ne bougeait pas depuis qu’elle l’avait trouvé.
Cette amoureuse des animaux avait pourtant pris soin de le mettre à l’abri dans un petit carton et de lui fournir de quoi manger, mais à son grand étonnement, le petit animal refusait de s’alimenter.
Et pour cause, il ne s’agissait pas d’un hérisson mais du pompon qui s’était probablement détaché du bonnet d’un passant plus tôt dans la journée.
Une situation qui peut faire rire jaune.
Certes, cette belle attention a beaucoup fait rire les internautes et les bénévoles du refuge qui ont confirmé que le petit pompon avait reçu tout l’amour possible et des soins adaptés.
Si on prend un peu de recul sur la situation et que l’on sort du prisme ou l’animal devient une priorité pour certains, au point de parfois le placer au dessus de l’être humain, le rire devient bien plus ironique.
Nous vivons dans un monde ou les gens ne prennent plus la peine de comprendre ce qui les entoure. S’il s’agit d’un animal, il faut vite agir et l’emmener pour le sauver! Et c’est ainsi que des faons se retrouvent emportés par des promeneurs qui l’emmènent chez un vétérinaire et détruisent ainsi leur vie sauvage, voire leur assurent une mort certaine ou que des « amoureuses des animaux » vont dans les refuges avec un pompon dans un carton…
L’émotion prend le pas sur la compréhension du monde animal et cette histoire est parfaitement représentative de notre société actuelle.
En ce qui concerne la chasse en France, il faudra se montrer patient car comme pour le chacal doré, le pompon de bonnet n’est pas classé comme gibier ni comme espèce protégée dans nos contrées. Il faudra donc le laisser partir si vous en croisez un en pleine saison!
Un chacal doré capturé par des piégeurs dans le sud de l’Aisne
Les piégeurs qui avaient posé une cage sur le territoire de la commune de Blanzy-lès-Fismes, dans le Sud de l’Aisne, ont eu une grande surprise en allant relever leur piège ce mercredi 27 mars. Alors que la silhouette d’un canidé se profilait au loin dans la cage, les piégeurs se sont aperçu en arrivant sur place que l’animal était probablement un chacal doré.
La première prise accidentelle d’un chacal doré dans le département?
Le chacal doré est un prédateur qui commence à gagner du terrain en France et plusieurs individus ont été observés ces dernières années. L’animal a surtout été repéré en Loire-Atlantique mais aussi dans le massif des Vosges, dans les Bouches-du-Rhône et en Bretagne.
Cette fois, c’est à la frontière entre l’Aisne et la Marne que le chacal doré a fait son apparition, pour la plus grande surprise des piégeurs qui l’ont capturés.
Dans une cage à renard qui a été posée à Blanzy-lès-Fismes, les piégeurs ont du y regarder à deux fois pour comprendre qu’ils avaient là un spécimen plutôt intéressant.
Les renards et les loups sont très reconnaissables et il ne s’agissait manifestement pas d’un chien errant mais bien d’un canidé sauvage.
Après avoir attentivement observé la bête, il s’avère que les piégeurs étaient face à un chacal doré.
Ils ont donc filmé la scène et pris quelques photos qu’ils ont ensuite fait suivre à la Fédération des chasseurs car il s’agit là d’une observation très intéressante en ce qui concerne le suivi de l’espèce en France.
Aussitôt découvert, aussitôt relâché.
Après avoir obtenu quelques prises de vues, les piégeurs n’ont pas procédé au prélèvement de l’animal comme si cela avait été nécessaire en cas de prise d’une espèce classée ESOD.
Contrairement aux bruits qui courent dans les groupes animalistes et anti-chasse, les piégeurs respectent scrupuleusement la réglementation en vigueur et agissent en fonction de la situation.
En France, le chacal doré est présent mais ne possède aucun statut qui le place comme gibier, comme espèce protégée ni comme espèce classée ESOD.
C’est donc ce que l’on appelle une « prise accidentelle » et tous les animaux qui ne sont pas visés lors des campagnes de piégeage sont relâchés.
Les piégeurs ont donc rendu sa liberté au chacal doré qui, après quelques secondes d’hésitation, a pris la fuite à toute vitesse et retrouvé sa liberté.
Opération « J’aime La Nature Propre » : les chiffres sont tombés
Durant le week-end du 15 au 17 mars dernier, l’opération « J’aime La Nature Propre » a eu lieu à l’initiative des chasseurs de France qui sont à l’origine du projet. Si auparavant, cette opération était menée au niveau départemental, elle a pris une ampleur bien plus grande cette année en étant coordonnée à l’échelle nationale. La Fédération Nationale des Chasseurs a récemment communiqué les résultats de cette action de terrain.
Près de 16 000 mètres cubes de déchets ramassés.
C’est incontestable, l’opération « J’aime La Nature Propre » de 2024 a été un grand succès. Cette année, pas moins de 16 000 mètres cubes de déchets en tous genres ont pu être ramassés par les 140 000 bénévoles qui ont participé au projet.
En 2023, ce sont 10 000 mètres cubes qui avaient été récupérés par les participants, ce qui démontre que la mobilisation et la communication autour de l’opération de cette année à porté ses fruits.
La FNC est forcément fière des chasseurs mais ce ne sont pas seuls qui méritent les félicitations du grand public car d’autres associations ont activement contribué à la réussite de cette édition comme la Mountain Bikers Foundation, les Fédérations de pêche ou encore la Fédération Française de Course d’Orientation.
L’organisation d’un tel évènement par les chasseurs, déjà sur le terrain toute l’année, démontre qu’ils restent les premiers écologistes de France, n’en déplaise à certaines personnalités politiques que l’on aura d’ailleurs pas vu lors de ce week-end d’action en faveur de la nature.
Ramasser des déchets mais aussi rassembler les usagers de la nature.
L’opération « J’aime La Nature Propre » est avant tout une action de terrain, concrète et dont l’impact sur la nature se voit immédiatement. Mais c’est aussi l’occasion de rassembler tous les usagers de la nature, qui se croisent souvent sur les chemins de campagne ou en forêt, mais qui n’ont jusqu’ici jamais mené à bien de projet en commun.
Pour Willy Schraen, l’enjeu est écologique mais il est aussi social car la réussite d’un tel projet rapproche dans la même équipe de bénévoles les chasseurs, les vététistes, les pêcheurs, les randonneurs et bien d’autres :
« Je suis fier que cette opération écocitoyenne, « J’aime la Nature Propre » (JLNP), prenne autant d’envergure depuis 2021. Cette édition 2024 est un grand succès. 92 FDC ont répondu présentes. Cela témoigne de notre engagement sans faille au service de la nature. 16 000 m3 de déchets ont été ramassés soit un stade de foot rempli à hauteur de 1,6 mètre. C’est exceptionnel ! Cet événement JLNP, porté par les chasseurs, montre que nous sommes des acteurs clés pour initier de telles opérations au service de l’environnement en mobilisant bien au-delà du seul monde de la chasse et en étant présents partout en métropole et Outre-mer. L’enjeu est aussi de favoriser le dialogue entre tous les amoureux de la nature qui, le temps d’un week-end, agissent ensemble pour la protéger. Merci à tous les bénévoles qui se sont retrouvés sur plus de 3 200 points de ramassage. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine. »