L’arrivée il y a a quelques années des gilets de protection pour les chiens de chasse au sanglier ont permis sans aucun doute de sauver la vie à de nombreux compagnons à 4 pattes
Des habitants de Nîmes demandent l’annulation du concert du groupe Shaka Ponk aux arènes
Suite à des propos tenus sur les réseaux sociaux par le chanteur du groupe Shaka Ponk au sujet de la corrida, des habitants de Nîmes demandent l’annulation de leur concert qui doit se tenir aux arènes au mois de juin.
Des propos anti-corrida assumés.
Depuis longtemps, le groupe Shaka Ponk se fait remarquer lors de ses déplacements à Nîmes pour ses propos contre la tauromachie et les traditions locales. Si chacun a le droit d’avoir ses propres opinions, des Nîmois se sont sentis profondément insultés par les propos tenus par Frah, le chanteur du groupe.
Ce dernier a expliqué lors d’une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux que sous couvert de la tradition, la corrida n’était qu’une « abomination » et que les pratiquants comme les élus pour cette pratique n’étaient que « des tortionnaires ».
Pendant plusieurs minutes il explique à quel point lui et son groupe détestent la corrida et que venir jouer dans les arènes est toujours compliqué pour eux mais qu’ils le font pour justement diffuser leurs messages contre ce qu’ils appellent « une tradition de m**** ».
Une pétition pour annuler le concert de Shaka Ponk à Nîmes.
La réaction des habitants qui se sont sentis insultés par les propos tenus par le leader du groupe a été rapide. Dès le lendemain, une pétition en ligne était créée par les membres du Collectif « Touche Pas à Mes Passions » afin de demander l’annulation pure et simple de la venue du groupe de rock :
« C’est avec une grande tristesse et indignation que j’ai appris les propos insultants et diffamatoires tenus par le groupe Shaka Ponk à l’encontre de notre population, nos élus et nos entrepreneurs locaux. Leur concert prévu aux arènes le 14 juin 2024 est un affront à notre communauté culturelle.
Malgré mon attachement profond à la liberté d’expression et à la diversité culturelle, je ne peux pas accepter qu’un groupe qui nous insulte puisse bénéficier des retombées économiques générées par un événement dans nos précieuses arènes. Ces dernières sont connues mondialement pour leur rôle dans la tauromachie, une tradition qui a contribué au rayonnement international de Nîmes. »
Si la pétition demande l’annulation du concert, c’est pour défendre le patrimoine culturel de Nîmes contre ceux qui le traînent dans la boue mais tirent tout de même profit des arènes sans respecter les lieux ni toute la symbolique qu’elles représentent.
[Vidéo] Un cycliste sauve un lièvre au péril de sa vie
D’aucuns auraient laissé ce lièvre à son triste sort, mais c’était sans compter sur le bon cœur de Jonaz Mogrovejo, un cycliste péruvien.
Alors qu’il effectuait une sortie en vélo, Jonaz aperçoit un lièvre en perdition dans un fossé en béton. L’animal est à la dérive, poussé par un important courant et ne peut en aucun car s’extirper de ce piège mortel.
Jonaz va alors se jeter dans le fossé pour tenter d’attraper le lièvre à son passage. La mission est périlleuse car le courant est fort et les nombreux débris qui arrivent à grande vitesse peuvent faire tomber l’homme et l’emporter à tous moments.
Malgré tout, l’opération se passe bien et notre sauveteur du jour va réussir à se saisir du lièvre sans difficultés. A bout de force, l’animal ne va pas repartir tout de suite et va devoir patienter avant de pouvoir bondir de nouveau.
La chasse du sanglier va aussi continuer jusqu’au 31 mai dans les Pyrénées-Atlantiques
La lutte contre les dégâts de sangliers pousse les autorités à prendre des mesures fortes et c’est la première année ou l’on sent que l’administration veut permettre aux chasseurs de rester autant sur le terrain. Dans les Pyrénées-Atlantiques, un arrêté préfectoral va permettre aux chasseurs de chasser le sanglier jusqu’au 31 mai.
Chasser pour la protection des cultures.
C’est le dernier week-end de chasse au sanglier au niveau national puisque la fermeture sera pour ce dimanche 31 mars. Si la fermeture sera effective pour la majorité des chasseurs de France, dans quelques départements, les autorités veulent pousser un peu le curseur comme c’est le cas dans les Pyrénées-Atlantiques.
La préfecture veut donc donner aux chasseurs l’opportunité de continuer à chasser jusqu’à la fin du mois de mai mais pas sans conditions. L’objectif est de permettre aux nemrods de chasser le sanglier dans une optique de protection des semis.
L’arrêté prévoit donc qu’il sera possible de chasser le sanglier à l’approche ou à l’affut mais aussi en battue « à titre exceptionnel ou après autorisation préfectorale délivrée au détenteur du droit de chasse ».
Une autorisation pour chasser en battue serait donc assez facile à obtenir pour les chasseurs compte tenu des dégâts causés par les suidés partout dans le département, tant qu’un espace cultivé se trouve à proximité de leur zone de chasse.
La mesure n’est pas uniquement active dans les Pyrénées-Atlantiques car la préfecture du Lot a pris les mêmes dispositions en autorisant la chasse du sangliers jusqu’au 31 mai.
Les chasseurs mi-figue mi-raisin.
Contrairement à ce que vont affirmer nos détracteurs, les chasseurs ne sont pas forcément enchantés de cette nouvelle. Voilà déjà des mois qu’ils courent derrière les sangliers tous les week-ends et parfois même en semaine.
Même si la régulation est indéniablement liée à notre passion, les chasseurs souhaitent aussi que le gibier ait un temps de repos, tout comme les chiens et les hommes.
Ils répondront bien sur présents en cas de dégâts avérés sur des parcelles et des chasseurs pourront partir à l’affût sur les zones problématiques mais pour ce qui est des battues, elles ne devraient pas être extrêmement nombreuses pendant les dates habituelles de fermeture.
[Vidéo] Deux pêcheurs sauvent la vie d’un énorme poisson qui avait tenté d’avaler un ragondin
Quand on décide d’aller à la pêche ou à la chasse, la nature nous offre parfois son lot de surprises et peut nous mettre face à des situations inattendues.
Ces deux pêcheurs en ont fait l’expérience car ils circulaient sur un cours d’eau en bateau quand ils ont aperçu un énorme poisson chat, le ventre en l’air, près d’une berge.
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Ils se sont approchés et ont pu observer que le poisson était bien mal en point mais qu’il était possible de le sauver.
Il avait manifestement eu les yeux plus gros que le ventre et a tenté d’avaler un gros ragondin tout entier sans y parvenir.
Le rongeur était resté coincé dans la gueule du poisson chat qui n’avait pas pu le digérer et allait certainement mourir d’une mort lente et douloureuse.
Les deux pêcheurs se sont rapidement organisés et à l’aide d’une corde, ils sont parvenus à extraire le ragondin coincé dans la gueule du poisson chat et lui ont ensuite rendu sa liberté.
Une femme confond le pompon d’un bonnet avec un « bébé hérisson » et l’emmène dans un refuge
Que dire face à cette nouvelle méprise qui démontre la déconnexion totale de certains face à la réalité et la nature… Les bénévoles d’un refuge anglais ont vu arriver une femme qui leur apportait un « bébé hérisson » qui s’est en réalité avéré être un simple morceau de bonnet.
La réaction émouvante d’une amoureuse des animaux.
Ce vendredi 22 mars, les bénévoles d’un refuge pour animaux sauvages situé dans la banlieue de Manchester au Royaume-Uni se sont retrouvés dans une situation un peu déroutante.
Une femme venait leur rendre visite afin qu’ils sauvent la vie d’un bébé hérisson, qui s’était mis en boule et qui était terrorisé car il ne bougeait pas depuis qu’elle l’avait trouvé.
Cette amoureuse des animaux avait pourtant pris soin de le mettre à l’abri dans un petit carton et de lui fournir de quoi manger, mais à son grand étonnement, le petit animal refusait de s’alimenter.
Et pour cause, il ne s’agissait pas d’un hérisson mais du pompon qui s’était probablement détaché du bonnet d’un passant plus tôt dans la journée.
Une situation qui peut faire rire jaune.
Certes, cette belle attention a beaucoup fait rire les internautes et les bénévoles du refuge qui ont confirmé que le petit pompon avait reçu tout l’amour possible et des soins adaptés.
Si on prend un peu de recul sur la situation et que l’on sort du prisme ou l’animal devient une priorité pour certains, au point de parfois le placer au dessus de l’être humain, le rire devient bien plus ironique.
Nous vivons dans un monde ou les gens ne prennent plus la peine de comprendre ce qui les entoure. S’il s’agit d’un animal, il faut vite agir et l’emmener pour le sauver! Et c’est ainsi que des faons se retrouvent emportés par des promeneurs qui l’emmènent chez un vétérinaire et détruisent ainsi leur vie sauvage, voire leur assurent une mort certaine ou que des « amoureuses des animaux » vont dans les refuges avec un pompon dans un carton…
L’émotion prend le pas sur la compréhension du monde animal et cette histoire est parfaitement représentative de notre société actuelle.
En ce qui concerne la chasse en France, il faudra se montrer patient car comme pour le chacal doré, le pompon de bonnet n’est pas classé comme gibier ni comme espèce protégée dans nos contrées. Il faudra donc le laisser partir si vous en croisez un en pleine saison!
Un chacal doré capturé par des piégeurs dans le sud de l’Aisne
Les piégeurs qui avaient posé une cage sur le territoire de la commune de Blanzy-lès-Fismes, dans le Sud de l’Aisne, ont eu une grande surprise en allant relever leur piège ce mercredi 27 mars. Alors que la silhouette d’un canidé se profilait au loin dans la cage, les piégeurs se sont aperçu en arrivant sur place que l’animal était probablement un chacal doré.
La première prise accidentelle d’un chacal doré dans le département?
Le chacal doré est un prédateur qui commence à gagner du terrain en France et plusieurs individus ont été observés ces dernières années. L’animal a surtout été repéré en Loire-Atlantique mais aussi dans le massif des Vosges, dans les Bouches-du-Rhône et en Bretagne.
Cette fois, c’est à la frontière entre l’Aisne et la Marne que le chacal doré a fait son apparition, pour la plus grande surprise des piégeurs qui l’ont capturés.
Dans une cage à renard qui a été posée à Blanzy-lès-Fismes, les piégeurs ont du y regarder à deux fois pour comprendre qu’ils avaient là un spécimen plutôt intéressant.
Les renards et les loups sont très reconnaissables et il ne s’agissait manifestement pas d’un chien errant mais bien d’un canidé sauvage.
Après avoir attentivement observé la bête, il s’avère que les piégeurs étaient face à un chacal doré.
Ils ont donc filmé la scène et pris quelques photos qu’ils ont ensuite fait suivre à la Fédération des chasseurs car il s’agit là d’une observation très intéressante en ce qui concerne le suivi de l’espèce en France.
Aussitôt découvert, aussitôt relâché.
Après avoir obtenu quelques prises de vues, les piégeurs n’ont pas procédé au prélèvement de l’animal comme si cela avait été nécessaire en cas de prise d’une espèce classée ESOD.
Contrairement aux bruits qui courent dans les groupes animalistes et anti-chasse, les piégeurs respectent scrupuleusement la réglementation en vigueur et agissent en fonction de la situation.
En France, le chacal doré est présent mais ne possède aucun statut qui le place comme gibier, comme espèce protégée ni comme espèce classée ESOD.
C’est donc ce que l’on appelle une « prise accidentelle » et tous les animaux qui ne sont pas visés lors des campagnes de piégeage sont relâchés.
Les piégeurs ont donc rendu sa liberté au chacal doré qui, après quelques secondes d’hésitation, a pris la fuite à toute vitesse et retrouvé sa liberté.
Opération « J’aime La Nature Propre » : les chiffres sont tombés
Durant le week-end du 15 au 17 mars dernier, l’opération « J’aime La Nature Propre » a eu lieu à l’initiative des chasseurs de France qui sont à l’origine du projet. Si auparavant, cette opération était menée au niveau départemental, elle a pris une ampleur bien plus grande cette année en étant coordonnée à l’échelle nationale. La Fédération Nationale des Chasseurs a récemment communiqué les résultats de cette action de terrain.
Près de 16 000 mètres cubes de déchets ramassés.
C’est incontestable, l’opération « J’aime La Nature Propre » de 2024 a été un grand succès. Cette année, pas moins de 16 000 mètres cubes de déchets en tous genres ont pu être ramassés par les 140 000 bénévoles qui ont participé au projet.
En 2023, ce sont 10 000 mètres cubes qui avaient été récupérés par les participants, ce qui démontre que la mobilisation et la communication autour de l’opération de cette année à porté ses fruits.
La FNC est forcément fière des chasseurs mais ce ne sont pas seuls qui méritent les félicitations du grand public car d’autres associations ont activement contribué à la réussite de cette édition comme la Mountain Bikers Foundation, les Fédérations de pêche ou encore la Fédération Française de Course d’Orientation.
L’organisation d’un tel évènement par les chasseurs, déjà sur le terrain toute l’année, démontre qu’ils restent les premiers écologistes de France, n’en déplaise à certaines personnalités politiques que l’on aura d’ailleurs pas vu lors de ce week-end d’action en faveur de la nature.
Ramasser des déchets mais aussi rassembler les usagers de la nature.
L’opération « J’aime La Nature Propre » est avant tout une action de terrain, concrète et dont l’impact sur la nature se voit immédiatement. Mais c’est aussi l’occasion de rassembler tous les usagers de la nature, qui se croisent souvent sur les chemins de campagne ou en forêt, mais qui n’ont jusqu’ici jamais mené à bien de projet en commun.
Pour Willy Schraen, l’enjeu est écologique mais il est aussi social car la réussite d’un tel projet rapproche dans la même équipe de bénévoles les chasseurs, les vététistes, les pêcheurs, les randonneurs et bien d’autres :
« Je suis fier que cette opération écocitoyenne, « J’aime la Nature Propre » (JLNP), prenne autant d’envergure depuis 2021. Cette édition 2024 est un grand succès. 92 FDC ont répondu présentes. Cela témoigne de notre engagement sans faille au service de la nature. 16 000 m3 de déchets ont été ramassés soit un stade de foot rempli à hauteur de 1,6 mètre. C’est exceptionnel ! Cet événement JLNP, porté par les chasseurs, montre que nous sommes des acteurs clés pour initier de telles opérations au service de l’environnement en mobilisant bien au-delà du seul monde de la chasse et en étant présents partout en métropole et Outre-mer. L’enjeu est aussi de favoriser le dialogue entre tous les amoureux de la nature qui, le temps d’un week-end, agissent ensemble pour la protéger. Merci à tous les bénévoles qui se sont retrouvés sur plus de 3 200 points de ramassage. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine. »
[Vidéo] Quand ton chien de chasse n’est pas du tout un chien de pêche
En tant que chasseur, nous savons tous que nos chiens sont sur-excités à l’idée de nous accompagner pour de nouvelles aventures. Ils trépignent, chouinent, sautent partout et ne sont satisfaits que lorsqu’ils sont enfin en voiture, prêts à partir à la chasse.
Ils sont alors tout heureux de pouvoir arpenter la campagne et les sous bois en quête de gibier à débusquer.
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Par contre, emmener un chien de chasse à la pêche peut s’avérer plus compliqué.
C’est le cas dans cette vidéo ou un Braque n’a qu’une seule idée en tête, courir partout et sauter à l’eau, tandis que sa maîtresse, canne à pêche à la main, doit contenir ses élans.
@marieskwara Aie aie. Juste avant les lignes etaient en pagailles elle avais sauter 😂 Vas sur mon intagram pour voir le résultat !! #chasse #chasseresse79 #chasseresse #fypシ #BeautyTok ♬ son original – MarieSkwara
La laie et les marcassins de l’île de Groix ont finalement été abattus
L’affaire n’aura finalement pas traîné sur l’île de Groix ou l’arrivée d’une laie a défrayé la chronique. Comble de la surprise pour les habitants de l’île, la laie était sur le point de mettre bas et a donné naissance à 3 marcassins non loin des habitations. Ne pouvant pas laisser les sangliers proliférer sur l’île, la décision a été prise de les abattre.
Le feuilleton n’aura pas duré.
Voilà plusieurs jours que les habitants de l’île de Groix entendaient parler de la laie venue du continent qui était arrivée sur leur sol au gré de la marée et avait fait naître trois marcassins.
Tout le monde participait aux débats sur l’avenir des suidés, s’il fallait les laisser tranquilles, les abattre, les déplacer ou encore leur construire un enclos sur mesure.
Toutes les versions ont vu le jour dans les nombreuses conversations que les sangliers ont généré mais l’affaire n’a pris de l’ampleur dans les médias que depuis la fin de la semaine dernière.
Le temps n’est pourtant plus aux hypothèses car, comme l’indiquent les journalistes de France Bleu, la décision d’abattre les suidés a déjà été prise et mise en application.
La laie et ses marcassins ont donc été abattus dans la soirée de ce lundi 25 mars comme l’indique Olivier Pressoir, le Président des chasseurs locaux :
« les sangliers ont été tués à la demande de la fédération départementale des chasseurs et de la mairie de Groix ».
Le sujet n’est pas clos pour autant.
On pourrait penser que maintenant que la régulation a eu lieu, l’affaire finisse par être oubliée et que les sujets de conversations habituels vont revenir. Pourtant, des éléments laissent penser que la laie et ses marcassins de l’île de Groix vont encore faire parler d’eux pendant quelques temps.
La sur-médiatisation de cette histoire va surement attirer l’intérêt des associations animalistes qui y verront assurément une occasion de faire le buzz d’une manière ou d’une autre auprès de leur communauté.
De plus, le président indique avoir agit sur la demande d’un adjoint au maire après qu’un propriétaire ait retrouvé son terrain saccagé par les sangliers. S’il fallait prendre une décision rapide afin d’éviter qu’ils ne prolifèrent et ne causent plus de dégâts sur l’île, le sort réservé aux sangliers divisait grandement les insulaires comme les internautes qui ont pu réagir à cette histoire.
Nos aïeux n’auraient surement pas parlé plus d’une demi-journée de cette histoire mais de nos jours, une laie et ses marcassins sont un sujet brûlant pour les médias ainsi que pour les pratiquants verts du « y’a qu’à, faut qu’on »…
Les animalistes s’insurgent contre une opération de dépigeonnage dans le cimetière de Blois
Les pigeons sont des oiseaux dont la gestion est difficile pour les municipalités qui ne veulent pas froisser les associations de protection animales. Les dégâts sur les bâtiments ou sur les monuments sont tout de même importants et même dans les cimetières, certaines villes doivent procéder à des opérations de dépigeonnage. A Blois, cette mesure a fait réagir les animalistes qui ont réussi à faire suspendre les prélèvements menés dans le cimetière.
Des journées de régulation supervisées par le lieutenant de louveterie.
Si l’ASPAS dénonce une « chasse en pleine ville » il s’agit en réalité de journées de régulation organisées sous la responsabilité du lieutenant de louveterie. La présence de nombreux pigeons et de sansonnets dans le cimetière a poussé les autorités à prendre des mesures car des familles ont déposé plusieurs fois des plaintes en mairie.
Les oiseaux en surnombre souillent régulièrement les tombes des personnes enterrées dans le cimetière et malgré des campagnes d’effarouchement, les pigeons reviennent sans cesse.
Des chasseurs triés sur le volet par le louvetier se sont donc mobilisés pour réduire les populations de pigeons et débarrasser le cimetière de ses locataires indésirables.
Manifestement, le respect des morts n’a aucune valeur pour l’ASPAS qui s’est indignée ouvertement sur les réseaux sociaux d’une telle mesure.
L’association a interpellé la ville de Blois sur les réseaux sociaux en ces termes :
« Tuer les vivants pour mieux respecter les morts… Telle est la consternante politique de destruction menée par la ville de Blois ».
La ville a cédé mais ne comprend pas cette indignation.
Force est de constater qu’encore une fois, les élus préfèrent céder à l’indignation continue des animalistes et a préféré suspendre les prochaines journées de régulations programmées afin de ne pas s’attirer les foudres des militants.
Néanmoins, l’incompréhension demeure. Des opérations de régulation sont régulièrement menées dans les zones sensibles et même s’il s’agit d’un cimetière, des journées identiques ont été organisées les années précédentes sans que personne ne s’en inquiète.
La ville avait même tenté d’utiliser des effaroucheurs par le passé et avait fait appel à des fauconniers mais le succès de ces méthodes avait ses limites.
La commune a expliqué que près de 600 tombes avaient été souillées par les déjections des pigeons et qu’il était de son devoir de faire quelque chose.
Vu le comportement de l’ASPAS dans ce dossier, il n’est pas impossible que l’association essaie de porter l’affaire en justice, d’ici là les familles des personnes inhumées dans le cimetière de Blois devront s’armer de patience et comprendre que l’avis d’une minorité de militants passe avant le reste…