La grippe aviaire fait de nouveau parler d’elle cette année et ce sont notamment les grues cendrées qui sont les plus touchées lors de leur migration. Si les oiseaux sauvages sont les plus touchés actuellement, les animaux d’élevage et les appelants ne sont pas à mettre de côté. Le virus de l’influenza aviaire a d’ailleurs touché les canards d’un chasseur de gibier d’eau dans le Médoc récemment.
Des appelants infectés dans le Médoc.
Les services vétérinaires ont confirmé le 7 novembre dernier un cas d’influenza aviaire chez un détenteur de canards utilisés comme appelants pour la chasse du gibier d’eau dans le Médoc.
La préfecture a communiqué sur ce cas sans indiquer précisément le lieu du foyer. Elle indique par ailleurs que « Des mesures de gestion visant à endiguer les risques de diffusion du virus vers d’autres oiseaux sont mises en œuvre rapidement. » On peut donc penser que les appelants du chasseurs ont tout simplement été euthanasiés et évacués de la zone qui restera sous surveillance.
Selon les autorités, le foyer ne se situe pas dans un secteur ou les élevages avicoles sont nombreux.
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Parallèlement, cinq grues cendrées ont été découvertes porteuses du virus depuis fin octobre dans le département.
Une situation qui rappelle la fragilité des oiseaux captifs face à cette maladie désormais installée dans la faune sauvage française.
Les grues et autres oiseaux migrateurs restent sous surveillance.
Fin octobre, quatre grues ont été retrouvées mortes en Gironde, toutes porteuses du virus hautement pathogène.
Une cinquième victime a été recensée quelques jours plus tard dans la partie méridionale du département.
Ces détections s’inscrivent dans une dynamique nationale car les autorités sanitaires observent que l’ensemble des grues hivernant en France sont désormais exposées au pathogène, signe d’une circulation virale d’ampleur.
Face à ces contaminations successives, les professionnels de la filière avicole comme les particuliers détenant des volatiles en captivité sont appelés à redoubler de prudence. Le respect scrupuleux des protocoles de biosécurité constitue actuellement la seule barrière efficace pour protéger les cheptels domestiques d’un virus que l’on s’habitue malheureusement a voir revenir tous les ans.













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