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A bientot
 

Dordogne : un terrain de football fermé jusqu’à nouvel ordre à cause des sangliers

Coup dur pour le club de football de Marsaneix en Dordogne, qui ne peut plus accueillir de matchs sur son terrain suite au passage d’une compagnie de sangliers.

Alvis audio spéciale chasse

Le terrain de football totalement ravagé par des sangliers très obstinés.

En ce début de semaine, les membres de l’Union Sportive de Marsaneix ont eu la bien mauvaise surprise de retrouver la pelouse du terrain de football en partie retournée par des sangliers durant la nuit du lundi au mardi.

Le passage des suidés sur les terrains de football devient un véritable problème pour les associations sportives, dont la majorité sont amateures, et n’ont pas les moyens de refaire les travaux nécessaires à chaque passage de sangliers.


Pour tenter de limiter les dégâts, les bénévoles et les agents de la mairie se sont mis au travail pour reboucher les trous dans la pelouse et faire en sorte que le terrain soit de nouveau praticable dans les prochains jours.

C’était sans compter sur l’obstination des sangliers qui sont revenus la nuit suivante, ce qui a totalement ruiné la pelouse qui est devenue totalement injouable.

Les chasseurs en renfort pour venir en aide aux sportifs.

Plusieurs mois seront nécessaires pour que la pelouse du stade de Marsaneix ne retrouve sa superbe mais en attendant, les chasseurs qui ont eu vent de l’histoire se sont proposés pour intervenir et faire en sorte que les sangliers ne puissent plus s’attaquer aux équipements du stade.

Ils ont installé une clôture électrique pour limiter les intrusions de suidés sur le terrain et ont fait le nécessaire pour protéger le stade.


Une journée de travail bénévole de la part des chasseurs qui a été saluée par le président du club de football.

En attendant de pouvoir de nouveau jouer sur leur pelouse, les joueurs de Marsaneix pourront compter sur l’accueil des clubs voisins afin de maintenir leurs activités.

Source et photo d’illustration.

La Fédération Nationale des Chasseurs se félicite d’un dialogue très constructif avec Sarah El Haïry

Le 14 septembre dernier, une rencontre entre la Secrétaire d’État à la Biodiversité Sarah El Haïry et Willy Schraen a pu avoir lieu pour échanger au sujet de la chasse Française. Il s’agit du premier échange officiel entre la Fédération Nationale des Chasseurs et la Secrétaire d’État depuis son arrivée en poste.


L’importance du dialogue entre tous les usagers de la nature.

L’arrivée de Sarah El Haïry en charge de la Biodiversité a généré de nombreuses réactions, notamment du côté des opposants à la chasse, qui lui reprochent sa connaissance du monde cynégétique et l’implication dont elle fait preuve sans essayer de laisser une corporation sur le bord de la route.

C’est dans cette même optique que la FNC cherche à maintenir le dialogue avec toutes les parties prenantes et encourage les échanges avec tous les usagers de la nature afin que le partage des espaces puisse se faire de la meilleure façon possible.


Pour autant, pas question de plier sur des mesures qui n’ont pas de sens et ne permettent pas de faire avancer les choses en la matière. C’est le cas du projet d’application numérique dont l’ancienne équipe en place avait souhaité la création.

Très rapidement, le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs, Willy Schraen, était monté au créneau en affirmant qu’il n’était pas concevable de demander aux chasseurs de devoir consigner sur internet ce qu’ils faisaient chez eux, même via une application. Le gouvernement a bien compris cette problématique et a choisi de continuer à fournir des informations aux plateformes déjà existantes sans imposer de modèle unique ni une contrainte supplémentaire aux chasseurs.

Sécurité à la chasse, utilisation du plomb et chasses traditionnelles.

De nombreux autres sujets ont été abordés lors de cet échange comme l’indique la FNC dans son communiqué. Il a notamment été question des chasses traditionnelles, de l’utilisation du plomb à la chasse, du plan de gestion des oies, de la filière venaison, des changements nécessaires au passage du permis de chasser ou encore de la chasse à l’arc en France.

Pour le moment, on ne sait pas encore ce qui ressort des échanges sur ces points précis, mais les choses vont assurément se décanter dans les semaines à venir.


L’une des principales volonté de la FNC restait de bien faire comprendre aux membres du gouvernement que les chasseurs sont un atout de poids sur le terrain pour la biodiversité. Ils sont d’ailleurs à l’initiative des premiers projets de plantations de haies, désormais salués par tous.

Le monde de la chasse a d’ailleurs apprécié l’investissement du ministère de l’Agriculture qui s’est joint au ministère de la Transition écologique pour donner un coup de projecteur et des moyens plus conséquents afin de favoriser le retour des haies dans les campagnes.

Et la régulation du grand gibier?

En ce qui concerne l’accord entre le gouvernement, les organisations agricoles et les chasseurs devant permettre une meilleure régulation des populations de grand gibier, le sujet n’a été abordé qu’en surface.

Le projet qui était à l’époque qualifié d’historique et devait offrir plus de latitude ainsi que plus de moyens aux chasseurs est loin d’être abandonné même si ces derniers temps, peu d’informations ont circulé sur le sujet.


L’accord cadre qui a été signé va faire l’objet « d’un point d’étape spécifique » dans les prochaines semaines, qui devrait permettre d’en savoir plus sur les conditions dans lesquelles les promesses qui ont été faites pourront s’appliquer et quelles seront les obligations des chasseurs en retour.

Toujours est-il que la FNC se félicite de cette rencontre qui s’est déroulée « dans une ambiance très cordiale », et durant laquelle « Willy Schraen, président de la FNC et la ministre ont pu aborder, sans le moindre tabou, les principaux sujets liés à la chasse et à la biodiversité ».

Brard et Sarran

Val d’Oise : une voiture percute cinq sangliers et termine sa course sur le toit

Dans la nuit du 14 au 15 septembre, un conducteur et sa passagère ont percuté une compagnie de sangliers sur la route départementale D301 au niveau de la commune de Moisselles dans le Val d’Oise. Sous la violence du choc, la voiture a terminé sa course sur le toit et 5 sangliers ont été retrouvés morts.

Alvis audio spéciale chasse

Un accident qui aurait pu tourner au drame.

L’automobiliste et sa passagère circulaient sur la voie départementale durant la nuit lorsqu’une compagnie de sanglier a subitement traversé la route. Le conducteur n’a pas pu éviter l’accident et a percuté de plein fouet les suidés avant de perdre complètement le contrôle de son véhicule.

L’impact a été si violent que la voiture a terminé sa course sur le toit.


Fort heureusement, le jeune conducteur et sa passagère, tous deux âgés d’une vingtaine d’années, ont pu s’extraire du véhicule avant l’arrivée des secours.

Les pompiers les ont immédiatement pris en charge et les deux jeunes gens ont été évacués vers l’hôpital d’Eaubonne dans un état d’urgence relative.

Sur place, 5 sangliers ont été trouvés, morts des suites de l’accident.

Les collisions avec le grand gibier, un risque à ne pas prendre à la légère.

Les collisions engendrés par la présence du grand gibier sur les routes n’est pas un phénomène à prendre à la légère. Les chasseurs mènent leur mission de régulation du mieux possible mais la réduction des zones chassables suite aux interventions des écologistes et des opposants à la chasse rend les choses toujours plus complexes.


Les sangliers ont bien compris que la pression cynégétique exercée dans certaines zones était plus faible qu’ailleurs et cela peut avoir des conséquences non négligeables sur le développement des populations de suidés qui se traduit malheureusement par des accidents sur les routes de France.

Le gouvernement l’a bien compris et a décidé de mettre en place des aides pour les chasseurs afin que ces derniers bénéficient d’une boite à outil plus complète pour parvenir à la gestion optimale des populations de sangliers sur le territoire Français.

Néanmoins, il semblerait que les mesures ne soient pas suffisantes pour parvenir à une réduction significative des populations de suidés dans les zones à risque et il est nécessaire que l’administration offre aux chasseurs plus de moyens pour exercer une pression cynégétique suffisante, même dans les territoires auxquels ils n’ont plus accès.

Souvent, cela se traduit par l’organisation de battues administratives organisées sous l’impulsion des préfectures mais l’impact de ces régulations n’est pas suffisant pour obtenir de vrais résultats sur une période réduite.


Source et photo d’illustration.

Nouveau plan national loup : un plan qui semble ne satisfaire personne

C’est aujourd’hui que le gouvernement a annoncé officiellement le nouveau plan national loup qui va contenir l’ensemble des mesures concernant la gestion du prédateur pour la période allant de 2024 à 2029.


Le nouveau plan national loup en quelques points.

Lors d’une réunion qui s’est déroulée sous haute tension, les différents membres du Groupe National Loup se sont donc rassemblés en Auvergne-Rhône-Alpes pour découvrir le contenu du nouveau plan loup.

Quelques informations sur le contenu de ce nouveau plan avaient été distillées dans les médias ces derniers temps mais il fallait attendre que la réunion soit officiellement terminée pour en connaître l’intégralité.


En tout, ce sont pas moins de 42 mesures qui composent les avancées prévues pour les 5 prochaines années dont voici les principales :

  • Passage du loup d’un classement d’espèce « strictement protégée » à « protégée »,
  • Recherche scientifique et moyens financiers plus importants pour trouver des moyens de protection des troupeaux plus efficaces,
  • Réforme des comptages de loups pour coller à la norme internationale et pouvoir fournir des chiffres réalistes,
  • Changement et évolution des protocoles de tirs qui pourraient passer de « tirs de défense » à « tir de protection »,
  • Reconnaissance de certaines spécificités de territoires qui ne permettent pas de mettre en place des mesures de protection des troupeaux,
  • Organisation plus précise de la filière permettant l’éducation des chiens de protection et création d’un statut légal pour ces derniers,
  • Développement de la louveterie et accélération du déploiement sur le terrain,
  • Formations de louvetiers à destination des agriculteurs qui souhaitent pratiquer eux-mêmes les tirs,
  • Simplification des tirs, attribution de lunettes thermiques, fin de l’éclairage obligatoire,
  • Autorisation d’utiliser du matériel de vision nocturne pour les chasseurs et les éleveurs,
  • Augmentation des taux de prélèvements selon l’évolution des populations lupines,
  • Meilleures indemnisations et meilleur accompagnement des éleveurs victimes du loup,

D’autres avancées sont également mises sur la table comme les travaux qui vont être lancés sur le maintien de l’élevage et du pastoralisme par exemple.

Un plan national loup loin de satisfaire tout le monde.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les nouveautés apportées dans la gestion de l’espèce ne fasse bondir les associations de protection des grands prédateurs comme Férus qui a publié un message clair sur les réseaux sociaux.

Impossible pour eux de penser à un changement du statut de l’espèce, l’association a rapidement décidé de claquer la porte de la réunion :


Les associations pro-loups fulminent déjà depuis quelques temps. Elles avaient senti le vent tourner lorsque l’État a décidé de revoir ses estimations du nombre de loups présents sur le territoire Français, qui en fixait la population à 1104 individus au lieu de 906 précédemment.

En partant de ce constat, la tournure des évènements ne pouvait être qu’inacceptable pour ces organisations.

On pourrait donc penser que le nouveau plan national loup allait être en faveur des éleveurs et du pastoralisme mais le monde rural ne semble pas non plus accueillir les nouvelles mesures à bras ouverts.

La FNSEA ainsi que de nombreuses autres Fédérations d’éleveurs et d’agriculteurs se sont rassemblées pour produire un communiqué dans lequel ils expriment leur mécontentement.


Pour eux, « la copie est à retravailler de fond en comble ». Il est nécessaire selon eux de passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne la préservation de l’élevage et du pastoralisme face à une population de loups qui se porte plus que bien en France.

Ils réclament plus de moyens pour la protection des bêtes, un véritable statut pour les chiens de troupeaux et une vraie régulation du grand canidé, ainsi que la suppression du plafond de destruction.

C’est un véritable bras de fer qui s’engage entre les pro-loups et les ruraux pour faire plier le gouvernement en leur faveur.

Les dernières avancées et la politique que l’Europe a appelé à mettre en place au sujet du loup laisse tout de même penser que la politique qui sera mise en place ne sera plus aussi portée sur la protection de l’espèce mais plutôt vers une gestion raisonnée de la population lupine pour en permettre la présence sans qu’elle n’impacte les activités agricoles.

Le chasseur « en état d’ivresse manifeste » sera désormais sanctionné d’une amende de 1500 euros

Depuis ce dimanche 17 septembre, le chasseur contrôlé en état d’ivresse manifeste sera passible d’une amende de 1500 euros. Le dossier était en cours depuis déjà quelques temps mais, si on discutait beaucoup de la mesure, elle n’était visiblement pas prête pour être officiellement mise en place avant l’ouverture générale de la chasse sur le territoire métropolitain.

Alvis audio spéciale chasse

Ce n’est qu’hier, pendant l’ouverture générale de la chasse de la moitié nord de la France que la réglementation a été rendue publique au Journal Officiel.

Une mesure publiée à la hâte?

Les chasseurs savaient que l’interdiction de l’alcool à la chasse allait être effective cette année et bien que cela ne dérange personne, les nemrods attendaient tout de même de connaître les détails de la nouvelle réglementation.

Une publication tardive.


Jusqu’au 16 septembre, rien n’avait vraiment bougé de ce côté là. Bérangère Couillard, qui était à l’époque Secrétaire d’État à la biodiversité, avait annoncé ces nouvelles dispositions qui devaient prendre forme sous une grande réforme de la chasse du mois de janvier.

Dans cette réforme, il y avait notamment l’instauration d’une formation décennale, déjà mise en place par les Fédérations depuis quelques temps, la fameuse nouvelle réglementation sur l’alcool à la chasse et la création d’une application sur laquelle devaient être déclarées les zones de chasse.

Depuis, il faut dire que les choses n’avaient plus vraiment bougé. Alors que plusieurs associations anti-chasse et quelques médias militants pointaient le gouvernement du doigt pour n’avoir encore rien publié sur le sujet, voilà que le décret sur l’alcool à la chasse apparaît.

Une contravention basée sur « l’état d’ivresse manifeste ».

Ce décret laisse encore perplexe pas mal de monde car les choses ne semblent pas aussi limpides qu’elles devraient l’être. Les rumeurs avaient laissé entendre que la création de la contravention pour les chasseurs serait la même que pour les automobilistes, à savoir une limite établie de à 0,5 grammes par litre de sang. Pourtant, le décret n’indique aucune limite précise mais porte sur la création d’une contravention réprimant le fait de chasser « en état d’ivresse manifeste ».


D’un point de vue purement légal, l’état d’ivresse manifeste se caractérise par un « comportement qui laisse présager qu’une personne a consommé de l’alcool de manière excessive ». Cet état n’est mesuré par aucun instrument mais est basé sur les constatations d’un agent assermenté par l’état.

L’interdiction de l’alcool à la chasse, une bonne mesure selon les chasseurs.

Depuis trop longtemps, le sketch des inconnus sert de socle pour les idéologies anti-chasse les plus farfelues qui affirment que les chasseurs sont des alcooliques armés qui tirent à tout va dans les campagnes.

Comment peut-on penser que les chasseurs entre eux sont ravis de se retrouver face à quelqu’un de sévèrement alcoolisé avec une arme dans les mains?

Willy Schraen, interrogé par La Voix du Nord, l’affirme également :


« Cette règle ne pose pas de problème, j’y suis favorable. Personne, et moi le premier, n’a envie de se retrouver devant un chasseur qui est alcoolisé. Quand on chasse, on doit être sobre. Ce règlement permettra d’en finir avec le sketch de la galinette cendrée »

Les chasseurs seront donc passibles « d’une contravention sanctionnant pénalement le fait de chasser ou d’effectuer un acte de destruction en état d’ivresse manifeste en étant porteur d’une arme à feu ou d’un arc » comme l’indique le décret.

Cette mesure permettra d’en finir avec les clichés tout en verbalisant les rares énergumènes qui pourraient ne pas respecter les règles.

Chasser dès l’âge de 12 ans, une nouvelle mesure qui ne fait pas l’unanimité dans une province du Canada

Chasser dès l’âge de 12 ans, n’est-ce pas un âge trop peu avancé pour pouvoir se voir délivrer un permis de chasse? C’est la question qui anime les débats depuis quelques temps au Nouveau-Brunswick, une province du Canada ou la chasse est une institution.


Un changement de législation très attendu.

Auparavant, il fallait avoir 16 ans minimum pour pouvoir accéder à un permis de chasser dans cette province. Aujourd’hui, et depuis le début du mois, le permis de chasse est accessible dès l’âge de 12 ans et permet donc aux (très) jeunes chasseurs de pouvoir prélever des animaux aussi imposant que des cervidés et des ours.

La mesure était très attendue des passionnés de chasse qui souhaitaient pouvoir partager la magie de cette activité avec leurs enfants dès leur plus jeune âge. Si la loi a évolué, il restera obligatoire pour les chasseurs âgés de 12 à 15 ans d’être accompagné par un chasseur adulte.


Les professionnels de la chasse sont également très content de voir la loi évoluer car les jeunes pourront désormais s’équiper entièrement pour partir à la chasse avec leurs parents et pas seulement endosser le rôle d’accompagnateur.

Si cette évolution permet plus de liberté pour les chasseurs qui veulent partir chasser l’ours avec leur fils ou leur fille sans attendre qu’ils atteignent l’age de 16 ans, la décision est loin de faire l’unanimité.

Chasser dès l’âge de 12 ans, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.

Au Nouveau-Brunswick, si la chasse est une institution, elle est aussi très souvent remise en question par les opposants à la chasse qui sont parfois bien plus extrêmes encore que ceux que nous pouvons rencontrer dans nos contrées.

Les organisations anti-spécistes essaient de s’organiser pour lutter contre cette nouvelle législation et de nombreux messages ont été postés sur les réseaux sociaux par les militants qui souhaitent faire entendre leur mécontentement.


Une professeure universitaire à la retraite a été interrogée sur le sujet par Radio canada et sa position est très nette sur le sujet :

« Je suis scandalisée par le fait qu’on va autoriser des enfants de 12 ans de tuer des animaux, des gros animaux. Ils peuvent présentement en tuer des petits, mais on est en train d’élargir cette possibilité« 

Elle évoque également d’autres débats en cours qui remettent en cause l’âge auquel on peut considérer qu’un enfant est suffisamment mature pour pratiquer une activité ou pour pouvoir s’affirmer dans des domaines divers et variés. Elle cite par exemple les questions relatives à la personnalité propre de l’enfant :

« On a des grosses discussions à l’heure actuelle au sujet de la politique 713 et considère que les jeunes de moins de 16 ans n’ont pas la maturité pour décider s’ils veulent utiliser un prénom ou un pronom différent. Mais là on leur permet de tuer un ours ».


La question divise donc, mais si les débats vont bon train, la mesure est quand même officiellement en cours et permet aux jeunes de 12 ans de prendre leur permis de chasse.

Un opposant à la chasse réclame 6000 euros à l’État après une battue administrative qui s’est tenue sur ses terres

C’est sur la commune de Pellerin, située au sud de Nantes qu’un propriétaire se disant être un fervent opposant à la chasse a attaqué l’État au tribunal et à tenté d’obtenir 6000 euros de réparation suite à l’organisation d’une battue administrative sur ses terres.

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Une battue aux sangliers qu’il juge « pas nécessaire ».

Le 15 novembre 2019, une battue administrative s’est tenue sur les territoires de la commune de Pellerin, en Loire-Atlantique. Cette battue s’est tenue sur demande de la Préfecture alors qu’une compagnie de sangliers faisait de gros dégâts dans les environs et avait trouvé refuge dans un roncier situé sur les terres d’un propriétaire plutôt récalcitrant.

Les agents de l’État s’étaient déplacés pour informer le propriétaire des biens concernés qu’une battue administrative avait été décidée par les autorités mais l’homme n’avait pas accepté d’ouvrir sa porte aux agents venus le prévenir. Il avait également refusé de prendre leurs appels qui avaient tous pour but de l’informer de l’organisation d’une chasse visant à réduire le nombre de suidés présents dans le secteur.


Un courrier officiel avait donc été laissé à son attention dans sa boîte aux lettres afin que l’information soit tout de même fournie à ce propriétaire mais ce dernier estime que ses droits ont été bafoués par l’État.

Un homme fermement opposé à la chasse.

Le propriétaire des terrains inclus dans la battue administrative estime que la chasse a été organisée sur sa propriété contre son gré. Ce dernier affirme être contre la chasse et ne voulait pas de l’intervention des chasseurs sur ses terres.

Son avocat a expliqué que quelques années auparavant, une jument qui lui appartenait avait été retrouvée morte dans son pré le lendemain d’une battue. L’animal n’était pas mort à cause des chasseurs mais il affirme que c’est le stress engendré par l’organisation d’une chasse à proximité de son champ qui a tué l’animal.

Affirmant qu’il est fermement opposé à la chasse pour cette raison, le propriétaire n’a donc jamais laissé de droit de chasse s’exercer sur ses propres terres et a alors permis l’installation d’une vingtaine de sangliers qui ont causé de nombreux dégâts aux alentours, ce qui a eu pour conséquence de générer des plaintes de la part des voisins.

Le propriétaire estime avoir été privé de l’information.


Il affirme également être victime d’un vice de procédure et qu’il n’a pas été informé de l’organisation de la battue administrative, n’ayant reçu qu’un simple mot dans sa boîte aux lettres pour le tenir au courant de la décision de la Préfecture.

Le rapporteur public a rapidement balayé cet argument pour les raisons évoquées plus haut. En effet, jusqu’à deux jours avant que la battue administrative n’ait lieu, des agents avaient tenté d’en informer l’homme à son domicile. Ce dernier avait alors refusé d’ouvrir sa porte et ignoré les appels téléphoniques.

Lors de cette battue, 10 sangliers ont pu être prélevés et les dégâts ont depuis été bien moins importants dans le voisinage. Le tribunal administratif de Nantes, en charge de l’affaire, n’a pas encore rendu son verdict. Son jugement, placé en délibéré, devrait être connu dans les prochaines semaines.

Source.

Les espèces exotiques envahissantes sont une des grandes pressions exercées sur la biodiversité rappelle Sarah El Haïry

Le sujet des espèces exotiques envahissantes est très présent dans l’actualité ces derniers temps et par conséquent, les personnalités politiques concernées reviennent assez régulièrement sur le sujet.

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Ce matin, Sarah El Haïry, Secrétaire d’État à la biodiversité, était l’invitée de Radio J et après avoir parlé de la problématique du loup, dont le futur plan national va être annoncé lundi prochain, elle est revenue sur la question des espèces exotiques envahissantes.

Le thème est bien souvent abordé sur la base des insectes avec les frelons asiatiques qui déciment les abeilles ou les moustiques tigres qui représentent un véritable risque pour la santé publique.


Pourtant, ce ne sont pas les seules espèces qui posent de gros problèmes à notre biodiversité. C’est justement ce que la Secrétaire d’État a rappelé en citant des espèces dont les chasseurs et les piégeurs de France s’occupent en régulant les populations comme le ragondin ou le vison d’Amérique :

Il faut donc agir sur ces espèces pour protéger l’équilibre de notre environnement et, une fois n’est pas coutume, Marine Tondelier avait déjà évoqué les choses au début du mois de septembre en affirmant sur ce même sujet que « la prévention et l’action sont cruciales pour protéger notre environnement fragile ».

Même la secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts confirme que les chasseurs et les piégeurs font du bon travail en ce qui concerne la régulation des espèces exotiques invasives. Peut-être que c’était involontaire de sa part, néanmoins le constat est le même, on ne peut pas rester sans agir au risque de perdre à jamais notre faune et notre flore.

Le nouveau plan loup devrait faciliter les tirs et augmenter les quotas de prélèvement

Le nouveau plan national loup devrait être annoncé le lundi 18 septembre et le moins que l’on puisse dire, c’est que les débats qui vont suivre devraient être houleux.


Tout récemment, les chiffres officiels du nombre de loups présents sur le territoire Français ont été revus à la hausse. Cette révision des chiffres est intervenue suite à l’indignation générale du monde rural alors que l’État avait annoncé que le nombre de loups en France avait baissé à la sortie de l’hiver.

Les méthodes de comptage officielles utilisées jusqu’ici ne permettaient que de sous-estimer la présence du loup en France, mais le nombre d’attaques sur les troupeaux et sur les animaux domestiques n’a cessé d’augmenter, tout comme les indices repérés par les ruraux dans leurs milieux respectifs qui suggèrent que les loups sont bien plus nombreux en France que ce qu’affirment les chiffres.


Face à ce constat, les autorités ont de nouveau travaillé sur leurs estimations et après avoir repris des analyses génétiques, des indices de présences ou de nouvelles observations, la population lupine a été estimée à plus de 1100 individus.

C’est dans ces conditions que le nouveau plan national loup qui entrera en vigueur pour 2024-2029 va être officialisé lundi prochain comme l’indique FranceInfo et la volonté du gouvernement devrait être de faciliter les protocoles de tirs. Le nombre de prélèvements de loups devrait également être augmenté de façon significative pour faire baisser la pression que les grands canidés exercent sur les troupeaux mais aussi sur les éleveurs et les bergers.

Pour autant, il n’est pas question de ne plus considérer le loup comme une espèce protégée et la réglementation restera stricte autour des actions à mener. Néanmoins, il faut s’attendre à ce que les écologistes et anti-spécistes s’attaquent aux nouvelles mesures.

Un loup abattu après avoir attaqué un troupeau dans les Hautes-Alpes

Les attaques de loups forcent les éleveurs et les bergers à prendre de nombreuses mesures de protection pour les troupeaux mais quand elles ne suffisent plus, les prélèvements sont alors nécessaires.


Dans la nuit du 6 au 7 septembre, un éleveur a été contraint de procéder à un tir de défense alors qu’un loup avait attaqué son troupeau et tué l’une de ses chèvres.

La préfecture a expliqué que le loup avait été abattu dans le respect de la réglementation. L’éleveur était détenteur d’un permis de chasser valide et avait mis en place toutes les mesures nécessaires à la protection de ses bêtes (chiens de protection, parc électrifié, etc.).


Il détenait également une autorisation de tir de défense accordée par la préfecture.

L’Office Français de la Biodiversité a également rendu un rapport sur le prélèvement du loup incriminé comme à chaque tir de défense réalisé et a confirmé que tout avait été réalisé dans le respect strict des règles établies.

Les tirs de défense accordés et le nombre de prélèvements de loups en France ne devrait pas être réduits dans le prochain plan loup national, alors que les services de l’État ont eux-mêmes revu leurs estimations à la hausse en ce qui concerne le nombre de loups présents sur le territoire national.

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