En effet, je préfère vous prévenir : Chasser au Québec, c’est comme une drogue dure, si l’on y goûte une fois, on risque fort de devenir dépendant. Il suffit d’y être une seule fois, là, lors d’une magnifique journée d’automne ou la forêt partage toute sa magie, pour s’y laisser gagner définitivement.
Voici donc l’histoire de deux acolytes heureux de pouvoir prendre un grand bol d’air pur, une bonne dose de naturel et s’éloigner à mille lieues des tracas quotidien pour revenir à l’essentiel, au calme dans les confins des grands espaces.
Avant toutes choses, je pense bon de préciser que la chasse au Québec n’est pas un eldorado pour bécassiers renégats en mal de tableaux faramineux.
Bien que la densité soit importante, et que les oiseaux soit moins craintifs qu’en France, il faudra user de patience, de psychologie et de techniques pour trouver un spot valable.
Beaucoup de chasseurs Français, s’y perdent et préfèrent alors une formule plus « clé en mains » que la nôtre en passant par des pourvoiries ; C’est une solution tout à fait valable pour des non-initiés. Mais notre point de vue est que cela enlève l’esprit d’aventure mais surtout le plaisir de la traque ou l’on tâtonne le terrain pour, au final souvent jouer de désillusion sur des secteurs non exploitables ou faiblement fournis.
Nous préférons alors louer une cabane dans les profondeurs des forêts canadiennes ou l’esprit de camaraderie pallie l’absence d’électricité et parfois d’eau potable. Ainsi notre tableau n’est pas quantitatif, mais dans le reflet d’une chasse qualitative et éthique que nous soutenons avec fierté.
Ce genre d’expédition c’est beaucoup de moments uniques. La qualité des échanges, la quantité des expériences, et la proximité de chacun en font une aventure à part. On n’en revient jamais vraiment bredouille on en rapporte sans le savoir quelque chose de bien plus fort…