Le collectif « un jour un chasseur » s’attaque de nouveau à la chasse Française

Le collectif « un jour un chasseur » qui se veut profondément anti-chasse et a fait sa réputation sur de nombreux faux témoignages au sujets d’incidents ou d’accidents qui impliquent systématiquement les chasseurs était déjà à l’origine d’une pétition déposée sur le site du Sénat, là encore, dans le but de nuire aux chasseurs.

Observant que les chasseurs sont engagés dans le dialogue avec les Sénateurs et dans la démarche d’améliorer toujours plus la sécurité à la chasse, « Un jour un chasseur » change son fusil d’épaule et a déposé une demande auprès de la cours des comptes mettant en cause les Fédérations Départementales et la Fédération Nationale des chasseurs.

« Nous demandons donc une pleine transparence sur l’ensemble des financements publics accordés aux fédérations de chasseurs, depuis l’élection de Willy Schraen en août 2016 à la tête de la Fédération Nationale des Chasseurs. »

Ces derniers considèrent que les chasseurs reçoivent trop d’argent public et que même l’OFB se retrouve financée pour des projets sans valeur. Il s’agit d’une prise de position ambitieuse quand on sait combien dépensent les chasseurs pour entretenir les territoires et les montants astronomiques versés par les Fédérations en indemnités des dégâts du grand gibier…

Le collectif « un jour un chasseur » demande également une étude indépendante car ils pensent que les chasseurs n’apportent rien du tout à la biodiversité :

« Il serait également appréciable qu’une étude indépendante sur l’apport des chasseurs à la biodiversité soit menée, afin de déterminer l’intérêt général réel de leur activité. »

Enfin, ils tentent d’orienter le débat vers des moyens potentiels de supprimer la chasse et de la remplacer par d’autres moyens de régulation des populations de gibiers qu’ils estiment moins coûteux :

« Pour toutes ces raisons, nous demandons à la Cour des comptes de se pencher sur ces financements nationaux, régionaux, départementaux et communaux destinés à la chasse, qui représentent des sommes conséquentes, et d’en étudier également les alternatives (stérilisation des sangliers, systèmes de clôtures, d’effarouchage ou de piégeage pour protéger les cultures, etc), qui pourraient éviter à l’État plusieurs dizaines de millions d’euros de dépenses inutiles. »