Près de 1000 personnes ont participé à la manifestation de Narbonne

Chasseurs, agriculteurs, pêcheurs et ruraux s’étaient rassemblés à Narbonne ce samedi 26 mars pour manifester contre les attaques répétées des associations écologistes à leur encontre pour des raisons souvent uniquement idéologiques.

Le sujet qui avait commencé a attiser la colère des agriculteurs et des chasseurs en premier lieu, c’est la suspension de l’arrêté permettant de chasser le pigeon ramier jusqu’à la fin du mois de mars.

Même si la chasse à la palombe est une institution, les chasseurs ne continueraient pas de chasser cette espèce après les dates prévues en fin de saison si la population de pigeon ramier n’était pas très importante.

Elle est d’ailleurs si importante que les dégâts sur les cultures sont constatés tous les jours par les agriculteurs, qui ne comprennent pas non plus pourquoi le tribunal de Montpellier a donné raison à l’association One Voice et a cassé l’arrêté déposé par la préfecture de l’Aude.

Les ruraux se sont donc mobilisés et dès 8h du matin, au parc des expositions de Narbonne, les chasseurs, les Jeunes Agriculteurs, la FDSEA, la Fédération de pêche, le Syndicat des Vignerons et bien d’autres ont défilé dans les rues pour exprimer leur mécontentement.

Le président de la FDSEA ne peut retenir sa colère lorsqu’il est interviewé par les journaux locaux : « Je le dis, les associations environnementales, en attaquant l’arrêté, contribuent à affamer le monde. Ces gens-là ont la tête tordue. »

Le président de la Fédération des chasseurs a rappelé qu’il était très important de signer la pétition déposée par Willy Schraen au Sénat car c’est grâce aux financements reçus par les associations qu’elles peuvent ainsi continuer de nuire :

« Le drame, c’est qu’elles sont souvent subventionnées par les collectivités. En résumé, on les paye pour qu’ils nous emmerdent. »

Espérons que les autorités prendront en compte la mobilisation de samedi car les manifestants sont tous d’accord pour dire que si la situation n’évolue pas, tous sont prêts à lutter inlassablement pour défendre leurs métiers, leurs exploitations, leurs passions et leurs traditions.

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