Faut-il écouter les écologistes et laisser tomber le grand tétras?

Déjà en avril 2024, les plans prévus en faveur du sauvetage du Grand Tétras dans les Vosges et la réintroduction de plusieurs individus avait fait réagir. Cette année encore, des actions de protection du gallinacé sont prévue dans le massif du Grand Ventron mais plusieurs associations classées comme « de protection de l’environnement » sont vivement opposées au projet.

Les association écologistes contre les actions en faveur du grand tétras.

C’est une position que l’on connaît de longue date, les associations écologistes locales sont opposées aux actions menées en faveur du grand tétras dans les Vosges et font tout pour que les projets avortent.

Selon 8 associations, dont SOS Massif des Vosges et Oiseaux Nature, les conditions n’étaient pas réunies pour la réintroduction de grands tétras.

Les chasseurs locaux et le Parc Naturel Régional ont pourtant mis en place bien des mesures qui sont systématiquement attaquées par les écologistes sous prétexte notamment qu’elles nuisent aux prédateurs locaux.

Le grand tétras est en effet une proie de choix pour les prédateurs et exercer une pression sur ces espèces n’est pas souhaitable selon ces associations.

L’effarouchement au bénéfice du grand tétras remis en cause.

Cette fois, les participants au projet ont décidé d’expérimenter une méthode utilisée par des scientifiques espagnols qui a donné de très bons résultats.

Au lieu de piéger la zone et/ou de prélever des prédateurs dans les zones de nidification du grand tétras, un système d’effarouchement par ultrasons est installé à proximité des nids.

Ce système se déclenchent par un détecteur de mouvements et ne produit donc que des ultrasons à l’approche d’un animal sur la zone concernée.

Dans une lettre adressée à la préfète, les associations écologistes ont décidé de s’opposer encore une fois à cette stratégie. Considérant que les ultrasons pourraient nuire à d’autres espèces sous protection comme notamment les chauves-souris. Elles considèrent également que cette action nécessite une étude approfondie des incidences de l’effarouchement par ultrasons publique comme l’impose la norme Natura 2000 qui concerne la zone.

Après avoir fait interdire la chasse du Grand Tétras dont le maintien consistait surtout à maintenir des budgets et des actions menées par les chasseurs en faveur de l’oiseau alors que les chasseurs eux-mêmes s’imposaient des quotas extrêmes, les associations font désormais leur maximum pour freiner toutes les actions menées en faveur de l’espèce.

Pas sûr que cette manière d’agir ne soit cette fois qu’un pur combat idéologique sans conséquences directe pour une espèce dont on pourra dire, si les choses continuent en ce sens, qu’elle aura disparue de nos contrées à cause de ces associations animalistes qui n’acceptent aucun compromis.