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Un chasseur sur quatre abandonne la chasse faute de petit gibier : la FNC passe à l’offensive

seminaire petit gibier
seminaire petit gibier

Face à l’effondrement des populations de petit gibier, la Fédération Nationale des Chasseurs a réuni plus de 150 représentants des Fédérations départementales à Paris ce 2 décembre. L’objectif affiché est de bâtir enfin une stratégie nationale visant à faire revenir le petit gibier de façon concrète et par la même occasion, faire en sorte que les chasseurs continuent de prendre leur permis de chasser.

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25 % des chasseurs jettent l’éponge par manque de petit gibier.

Le chiffre, annoncé par Nicolas Rivet, directeur général de la FNC, qui se base sur une étude FNC/IFOP, a de quoi faire frémir.

Un quart des chasseurs qui ne renouvellent pas leur validation le font pour une seule raison : la raréfaction du petit gibier.

Le petit gibier est en effet assez rare dans les plaines, malgré les efforts menés par le sociétés de chasse et les gardes pour maintenir des populations stables.

A lire aussi : Chasse interdite en Loire-Atlantique : les chasseurs visés par les mesures contre la grippe aviaire

Faisans, perdrix, lapins… toutes les espèces emblématiques affichent des courbes en chute libre.

Et ce n’est pas lié qu’au réchauffement climatique ou à un phénomène localisé. Willy Schraen a été clair car le déclin se généralise :

« Aujourd’hui, il s’agit de passer de l’alerte à l’action ; nos chasseurs nous le demandent, nos territoires en ont besoin et notre crédibilité en dépend. Une stratégie nationale sur le petit gibier doit voir le jour ».

La FNC promet des moyens, mais pose ses conditions.

Sur la question des financements, Willy Schraen s’est montré volontaire mais le financement des actions ne se fera pas de manière aveugle.

Le saviez-vous ?  Dans ce département le pigeon peut être chassé jusqu'au 31 mars

L’argent suivra, à condition que les Fédérations s’accordent d’abord sur une stratégie collective en faveur du petit gibier. Le faisan pourrait être le premier de la liste à être travaillé comme l’a sous-entendu le Président de la FNC :

« Sur l’espèce faisan, il est grand temps de s’occuper du faisan naturel. On peut y arriver ».

La prédation a comme souvent été pointée du doigt et les participants ont mis en avant le rôle des piégeurs dans la gestion des espèces concernées. Du côté du financement, ce sont sur ces actions qu’il faudra jouer pour gagner.

L’une des demandes remontées par la FDC du Loiret parmi ses homologues, a été au sujet des avancées sur un éventuel crédit d’impôt pour les piégeurs. La question de la défiscalisation des chasseurs pour le temps passé en faveur de la biodiversité est un point abordé régulièrement.

La mesure devrait faire partie d’une liste de 10 demandes adressées par la FNC lors de la présidentielle de 2027.

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