Depuis plusieurs mois maintenant, de nombreux faits divers rapportent des chasseurs qui se font insulter sur leur territoire de chasse, des propriétaires terriens qui retrouvent des déchets suite à des dépôts sauvages sur leurs terres, des gens qui vont dans les près ou dans les bois pour cueillir sans la moindre autorisation, etc.
Partant du principe que la nature appartient à tout le monde, des personnes s’imposent dans les zones rurales, se promènent à pied ou en vélo sur des zones qui sont pourtant des propriétés privées.
Ces personnes sont souvent venues des villes, ou sont devenus des néo-ruraux, estiment avoir le droit d’accéder à une terre ou dans un bois parce qu’il n’y a qu’un barbelé ou que l’entrée n’est pas fermée d’une barrière avec un gros cadenas.
Si dans la réalité les propriétaires terriens laissent faire par courtoisie lorsque quelqu’un souhaite se promener et profiter de la nature, il semble que le respect de cette courtoisie est largement oublié depuis quelques temps.
Le problème qui se pose de plus en plus actuellement est que cette courtoisie des propriétaires devient peu à peu une contrainte :
- des agriculteurs sont ennuyés sur leur propres terres,
- des chasseurs se font insulter, voire agresser sur leurs territoires,
- des cueilleurs de fruits ou de champignons passent à travers tous les champs sans autorisations comme si la campagne n’était qu’un réservoir à ciel ouvert,
- les forestiers sont pointés du doigt s’ils doivent couper un arbre apprécié de certains.
Et les exemples sont aujourd’hui malheureusement nombreux.
Pourtant, rappelons-le, la nature n’appartient pas à tout le monde, en tout cas pas toutes les terres. Le droit autorise à accéder à la nature lorsque celle-ci est la propriété de l’État ou que le propriétaire a donné son accord explicite.
Alors pour lutter contre les incivilités ou les attaques des animalistes lors de journées de chasse organisées sur des terres privées, quels sont les recours?
Les premières réactions sont visibles en Sologne ou des hectares de forêt ont été grillagés par des propriétaires qui en ont assez de ne pas pouvoir user de leurs propriétés sans être dérangés par ceux qui se croient tout permis. Certes l’engrillagement de la forêt semble être une solution radicale et qui fait monter la colère de ceux qui ne peuvent plus y accéder.
Mais peut-on blâmer les propriétaires pour autant? Si quelqu’un avait la même attitude dans votre jardin ou votre maison, trouveriez vous cela normal?
L’attitude constatée par les ruraux sur leurs terres commence a aboutir sur une prise de conscience et de plus en plus, des images partagées sur les réseaux sociaux montrent des propriétaires devant des clôtures posées et des pancartes sur lesquelles ont peut lire des messages très explicites comme « Propriété privée – Promenade interdite » ou encore « Passage interdit – Accès réservé aux chasseurs ».
Visiblement, les donneurs de leçons voulant mettre en boite la ruralité et imposer leur vision de ce que doit être la nature en dehors de villes n’accèderont plus très longtemps à la campagne, car celle-ci s’organise.
Faudra-t-il que les ruraux posent des clôtures et des pancartes sur tous leurs biens avant que les « sachants » ne commencent à respecter le principe de la propriété Français?
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .