Les dégâts générés par les sangliers sur le territoire du département d’Indre-et-Loire deviennent de plus en plus problématiques et face aux prélèvements jugés insuffisants par les chasseurs, la préfecture a décidé de sévir.
La décision a été prise d’interdire l’affourage et l’agrainage pendant les mois de janvier et de février pour éviter que certaines zones ne soient propices au développement du sanglier.
Il a été formellement demandé aux chasseurs d’Indre-et-Loire de pratiquer une pression cynégétique plus importante sur les populations de suidés mais la consigne ne semble pas être suivie.
Alors que le montant total des dégâts constatés en Indre-et-Loire va dépasser cette année le million d’euros, Alain Belloy, président de la fédération, espère que les chasseurs vont « se reprendre en main » sans quoi, la préfecture pourrait demander la tenue de battues administratives sur les secteurs ou elle estime que des sangliers n’ont pas été suffisamment prélevés.