Depuis l’accident de ce week-end ou un chasseur a été mordu gravement à la cuisse par une ourse en Ariège, les débats sur la présence de l’ours dans nos forêts revient sur le devant de la scène.
Les verts forcément remettent en cause le monde cynégétique en pleurant la mort de l’ourse abattue par le chasseur en état de légitime défense et certains vont même jusqu’à remettre en cause le fait d’organiser des battues sur le territoire de l’ours et du loup à l’avenir.
Pourtant, il semblerait que le dysfonctionnement provienne plutôt du côté du réseau ours qui est censé suivre de près la localisation des plantigrades en France et encore plus, on l’imagine, d’une femelle avec des petits.
Les chasseurs ayant organisé la battue durant laquelle l’accident s’est produit sont pointés du doigt mais comme l’explique Jean-Marc Delcasso, le Président de la Fédération des chasseurs des Hautes-Pyrénées, mais il semble que ces derniers n’ont pas été tenus informés de la présence de l’ourse et de ses petits dans le secteur alors que cela aurait du être le cas.
Il s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet pour France Bleu :
« que fait l’équipe Ours? Le réseau Ours? Normalement chez nous, dans les Hautes-Pyrénées, cette équipe est censée me prévenir de la présence de l’ours sur un secteur, et à ce moment là, dans ce secteur, nous n’organisons pas de battue. Donc je demande qu’a fait le réseau Ours en Ariège? Pourquoi cette femelle était là avec ses petits et pourquoi les chasseurs n’ont pas été prévenus? Il faut arrêter de montrer du doigt le monde de la chasse. »
Est-ce qu’il y a eu un manque de suivi de la part du réseau et de l’OFB qui n’a pas prévenu la Fédération comme le prévoit la procédure? Il faudra attendre les suites de l’enquête pour en savoir plus.
De son côté, le FIEP (Fonds d’Intervention Eco-Pastoral), comprenez le groupe ours Pyrénées, balaye d’un revers de la main la remise en cause de la présence de l’ours dans le secteur :
« La cohabitation entre l’homme et l’ours, espèce protégée, ne peut être remise en cause par cet accident. Remet-on en cause la présence de cerfs, sangliers, chiens, vaches qui tuent et blessent des humains tous les ans en France? »
Ils minimisent même les faits en ce qui concerne la blessure du chasseur estimant que : « Au cours des 2 derniers mois en France, nous avons relevé pas moins de 4 accidents du même type qui ont fini par l’évacuation par hélicoptère du chasseur blessé par un sanglier. C’est le résultat des traques en battue qui est un mode de chasse qui est conçu pour acculer le gibier. »
Le FIEP va même jusqu’à placer l’ourse qui a mordu le chasseur comme une victime importante dont il faudra se souvenir dans les statistiques :
« C’est le 4’ème ours tué depuis avril 2020 de la main de l’homme ! Cela nous rappelle la mort de Cannelle, de Mellba, de Sarousse.«
Ces échanges par médias interposés prouvent encore une fois que tant que le débat opposera les animalistes et le monde cynégétique aucune avancée ne pourra se faire. Mais comme l’a dit hier sur sa page Facebook Henri Guaino, que se passera-t-il lorsque ce sera un enfant qui se fera déchiqueter par un ours ou un loup?
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .