Pourquoi piéger ?
La pratique du piégeage, bien que reliée à celle de la chasse, comporte cependant des différences. Le piégeage, lui, s’exerce en tout temps et à toutes époques et avec des moyens prohibés à la chasse.
En France, en effet, on ne piège pas (plus) pour se nourrir ou obtenir des fourrures, mais bien pour réguler des espèces désignées comme « pouvant occasionner des dégâts ».
Il faut en effet bien saisir qu’une espèce n’est pas nuisible en soi et que c’est bien un individu particulier qui est visé car il a occasionné des nuisances.
Pourquoi piéger ? Et, comment devenir piégeur agréé ?
Le piégeage n’est pas considéré comme un acte de chasse. Il n’est donc pas nécessaire d’être titulaire du permis de chasser. Toutefois, pour piéger, il faut être titulaire d’un numéro d’agrément, délivré après avoir suivi une formation.
Suite à cette formation, vous vous verrez remettre l’agrément de piégeur – sans lequel vous n’avez pas le droit de pratiquer en France.
L’agrément ne sera délivré qu’aux personnes âgées d’au moins 16 ans (les personnes mineures doivent fournir une autorisation de leur représentant légal). Cependant la formation est accessible dès 15 ans.
Deux séances (parfois plus) sont organisées par an en fonction du nombre de personnes qui s’inscrivent auprès de leur fédération.
Cette formation, à la fois théorique et pratique, doit comporter au moins 16 heures avec la répartition horaire globale suivante :
– Connaissance des espèces recherchées 4 h
– Connaissance des différents types de pièges, de leurs possibilités et conditions d’utilisation 2 h
– Manipulation des pièges 4 h
– Connaissance des mesures propres à diminuer la souffrance des animaux 2 h
– Application des connaissances 4h
Le coût est généralement très réduit (comme la plupart des formations dispensées par les fédérations de chasse).
Par exemple, en Moselle j’ai payé 50 euros pour les deux jours de formation, documents et repas au restaurant compris pour les deux journées !!!
Si vous souhaitez suivre une de ces formations, il vous faudra vous rapprocher de la fédération de chasse de votre département qui vous convoquera par la suite au stage de deux jours vous permettant de valider votre agrément. Vous pouvez cependant effectuer la formation dans un autre département que le votre, l’agrément étant national.
Quelles espèces sont concernées ?
Un certain nombre d’espèces sont donc, pour des raisons diverses, désignées par l’Etat comme étant susceptibles d’être classées nuisibles et ce sous la forme de trois listes :
- la première concerne les espèces dites « invasives » (non autochtones) : chien viverrin, ragondin, rat musqué, raton laveur, vison d’Amérique et bernache du Canada.
- la deuxième concerne les espèces dites « patrimoniales » : renard et mustélidés (fouine, martre, belette et putois), ainsi que les oiseaux (corbeau freux, corneille noir, étourneau sansonnet, geai des chênes et pie bavarde).
- la troisième, enfin, concerne le lapin de garenne, le pigeon ramier et le sanglier.
Pour la deuxième et la troisième liste, il convient de regarder sur le site de l’UNAPAF afin de connaître le classement dans votre département ; classement qui évolue en fonction des retours du terrain sur l’évolution de l’espèce concernée.
Comment piéger ?
Il existe 5 catégories de pièges :
- les pièges qui prennent l’animal dans une boite et le capture vivant (boites tombantes, chatières, beletières, cages à corvidés…).
- les pièges à détentes ayant pour objectif de tuer net l’animal lors de la prise (piège en « X », à œuf, livre de messe…). Attention, ces pièges doivent bénéficier d’une attention toute particulière en raison de leur évidente dangerosité.
- les pièges à collet, obligatoirement munis d’un arrêtoir (principalement destinés au renard).
- les pièges à lacets déclenchés par un système de détente ayant pour but de prendre l’animal par une partie de son corps sans le tuer (Belisle, Godwin, Billard…)
- les pièges n’appartenant pas à l’une des catégories précédentes, ayant pour effet d’entrainer la mort de l’animal par noyade (très peu utilisés).
Seuls les pièges de la première catégorie peuvent être confectionnés par le piégeur, les autres doivent être homologués.
Tous les pièges doivent être marqués du numéro d’agrément du piégeur et ceux-ci doivent être visités tous les matins. (Vous pouvez vous faire aider par un axillaire qui a le droit de vérifier vos pièges et de mettre à mort l’animal capturé, mais qui ne peut en aucun cas retendre vos pièges.)
Pourquoi piéger ?
On piège donc, pour aider à réguler des espèces qui occasionnent des dégâts.
Pour soulager un immeuble dont les enfants n’arrivent plus à dormir à cause du bruit qu’occasionne un groupe de fouines dans le grenier, pour empêcher un renard de venir chaparder dans un poulailler, pour gêner un groupe de corbeaux qui détruit les semis de blé…
On piège aussi (et c’est là une donnée importante pour les chasseurs) pour réguler les prédateurs de la petite faune sur son territoire de chasse. Car sans réduire les populations de renards, corneilles… il est très difficile de développer le lièvre, les faisans et autres perdreaux…
On piège enfin, pour le plaisir que cela procure. Pour retrouver ce jeu ancestral qui consiste à attraper un animal. Pour les mêmes raisons qui font que nous nous levons plus facilement en pleine nuit pour quêter le sanglier, le cerf ou le chevreuil que pour partir au travail !
Et puis, piéger est une pratique à laquelle vous pouvez continuer à vous adonner lorsque la chasse est fermée. Une activité pour laquelle il faut beaucoup de pratique et d’observation afin d’obtenir de bons résultats. Piéger, c’est aussi un moyen de parfaire la connaissance que l’on a de son territoire, augmentant encore l’opportunité de préparer au mieux ses séances de chasse.
Si vous vous sentez l’âme d’un trappeur et que vous avez envie d’apprendre les techniques qui feront de vous un excellent piégeur, il ne vous reste plus qu’à vous rapprocher de votre fédération de chasse afin d’obtenir les dates des prochaines formations et de devenir piégeur agréé !
Bonne trappe !!!
Merci à Gaëtan pour les photos
8 réflexions sur « Le foie gras rayé de la carte par la maire de Strasbourg au nom du bien-être animal »
Je préfère une bonne terrine ou un excellent pâté
elle ,ont devrait l’éradiquer au non du bien être humain.
Ce n’est que la mairie.
Ces verts ils se refuse tous les plaisirs de la vie, que leur existence doit être triste, il doivent se faire crier à mourir.
C’est vrai qu’en compensation, beaucoup fument le pétard, ils voient pendant quelques instant la vie en rose.
Mais après leur fumette, ils sont dangereux sur la route. Imaginez ils voient des éléphants roses traverser les voies de circulation, de même ils entendent hurler les loups au pied de la cathédrale et les ours grimper au sapin.
Pas à Bordeaux, le maire a supprimé les fêtes de Noël, il ne sait pas que Noël n’est pas une fête mais le jour de la naissance de Jésus. Bon pour EELV c’est une tradition d’un autre temps qu’il faut supprimer.
C’est pratiquement de l’abus de pouvoir , tout au moins cette décision sans consultation n’est pas très démocratique .
Enlever le foie gras du menu alors que c’est une de nos fierté c’est ne pas respecter les agriculteurs et les éleveurs
Les producteurs locaux (grande région du foie gras) devraient porter plainte pour diffamation.
La nous avons un maire qui impose son choix pas celui des français. Une honte à cette région d’avoir Eli un écologistes a leur mairie, maintenant on voit leur niveau d’intelligence.
Maintenant c’est pas a mais 3 maires pour le foie gras et un maire contre le sapin de Noël. Les gens son assez bêtes pour voter pour eux. Normal c’est des vieux qui accepte rien ou des ecolo des villes qui viennent dans nos campagnes. Voilà comment tuer des producteurs. Les écologiste sont pour la pertes de nos artisans commerçant.
Les maires écolos se croient tout permis. Et le libre choix il est où. Les pertes d argent pour les producteurs ils sent foutues tout ce qui les intéresse c est virer la viandes de tous les plats pour nous obliger à bouffer du foin.