Une enquête avait été publiée en ce début de mois sur le site de Médiapart qui avait dévoilé que près de 14 personnes accusaient la sénatrice EELV Esther Benbassa de harcèlement, humiliations et menaces diverses. Ces 14 personnes gravitaient autour de la sénatrice écologiste dans un cadre professionnel et il s’avère qu’elle avait un comportement agressif, jusqu’à exercer des pressions sur une collaboratrice afin qu’elle déplace une opération chirurgicale urgente.
Une dizaine de jours se sont écoulés depuis les révélations au sujet de la sénatrice EELV et c’est aujourd’hui sur la direction du groupe de sénatrices et sénateurs écologistes que se portent des accusations. Deux d’entre eux sont notamment pointés du doigt pour avoir potentiellement étouffé l’affaire, Wandrille Jumeaux et Guillaume Gontard, respectivement secrétaire général des sénateurs et sénatrices écologistes et président du même groupe.
C’est encore Médiapart qui s’est penché sur la question et leurs journalistes ont pu établir que le secrétaire général du groupe écologiste avait eu des échanges d’e-mails dans lesquels il écrivait dès la fin 2020 :
« Je prends actuellement mes fonctions de secrétaire-général du groupe écologiste au Sénat et je suis saisi des questions des harcèlements dont Esther Benbassa est accusée »
Des personnes concernées par les agissements de Esther Benbassa auraient même eu des entretiens avec Wandrille Jumeaux, chacun d’entre eux ayant qualifié leur entretien de « systématique et brutal ».
Même conclusion du côté du président du groupe Guillaume Gontard qui aurait affirmé ne rien avoir de concret à ce sujet alors qu’une autre élu l’aurait alerté sur les agissements dont est soupçonnée Esther Benbassa dès le mois de février 2020.