En écrivant samedi soir à l’heure de nous coucher l’article sur l’attaque d’une ours en Ariège sur un chasseur nous savions que ce serait, hélas, le début d’une longue polémique.
Polémique alimentée forcément par 2 camps qui s’opposent, se détestent parfois même : les pros et anti–ours. Dans le camp des anti-ours on y trouve bien entendu tous les opposants à la chasse sans exception, et nous avons voulu faire un tour d’horizon des réactions de ces dernier, afin de voir comment leur machiavélisme arriverait à retourner la situation à leur profit.
Pour le moment cela semble difficile et de nombreuses associations connues pour être promptes à réagir au moindre accident de chasse sont pour le moment muettes. C’est le cas de la Fondation Brigitte Bardot, de One Voice ou de la LPO qui ont pour le moment choisi de ne pas communiquer. Pas de réaction encore de la part d’une Pierre Rigaux ou Hugo Clément pourtant très prolixes quand il s’agit de taper sur les chasseurs. Tout ce petit monde serait-il habité par un sentiment de décence ? Non, ne rêvons pas, ils attendent juste que l’enquête avance pour voir comment attaquer les chasseurs et retourner la situation.
Certaines associations ont en revanche pas attendu pour accuser les chasseurs d’être responsables de l’accident. C’est de cas l’ASPAS qui dès hier a rendu son verdict quant à l’accident. Si l’association sussurre en quelques mots un bon rétablissement au chasseur blessé, elle dédie le reste de son communiqué au risque que font courir les battues au grand gibier et au manque de clairvoyance des chasseurs.
Ainsi « Ce drame aurait cependant pu être évité, si les chasseurs avaient respecté le territoire de l’ours. » estime l’ASPAS, avant d’ajouter « Les battues de chasse sont en effet très dérangeantes pour toute la faune sauvage : on imagine que l’ourse a été perturbée, et a cherché à se défendre de l’agression cynégétique ». En substance l’ASPAS estime que « s’il s’avère que les chasseurs étaient conscients de sa présence, c’est très grave, car ils savaient le risque encouru. ». L’association plante donc le décor d’un long combat afin de tenter de faire porter la responsabilité de cet accident aux chasseurs. D’aucun auront pris la mesure de ces paroles chimériques.
De son côté l’association Pays de l’ours-Adet par la voix de son directeur Alain Reynes, a estimé que « Un chasseur blessé, une ourse tuée et deux oursons orphelins, tout est triste et désolant dans cette histoire, tout le monde a y perdre » mettant au même niveau la vie humaine qu’animal…
To be continued…