La chasse du sanglier est aujourd’hui une activité majeure, tant sur le temps passé par les chasseurs en quête de ce gibier que sur le plan économique et de la sécurité des populations. Malgré les dégâts de suidés, des habitants de deux communes du Rhône estiment qu’ils ne se sentent pas en sécurité les jours de battue et ont demandé aux maires d’interdire la chasse le dimanche.
Une battue en zone périurbaine « On a eu très peur ».
La chasse n’a jamais réellement été un sujet de discussion dans les communes de Sathonay-Camp et de Sathonay-Village, jusqu’à récemment car des riverains et les propriétaires d’un poney club ont été en contact relatif avec des chasseurs.
Les nemrods du secteurs ont organisé une battue aux sangliers en zone péri-urbaine et les chasseurs étaient donc visibles et audibles par les riverains.
Cela ne veut pas dire que la battue était réalisée au raz des maisons et du poney club mais il semble que la simple vue d’une battue ait déclenché chez quelques personnes un sentiment d’insécurité.
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La gérante du poney club a même indiqué auprès des journalistes de BFM avoir été prise de panique :
« Les enfants étaient sur la carrière et là, on a vu les chasseurs arriver avec les chiens, la battue avec les sifflets et des coups de fusil qui ont fait très peur à nos poneys et on a eu très peur pour la sécurité de nos enfants ».
D’autres usagers de la nature et des riverains se sont plaints de voir des chasseurs sur le terrain ou depuis leurs habitations sans avoir été informés.
L’accent va être mis sur la communication.
L’édile d’une des deux communes a déjà annoncé qu’il ne comptait pas interdire la chasse le dimanche et que les battues étaient justifiées mais que l’accent pouvait être mis sur la communication.
La Fédération des chasseurs a fait le même constat car ces battues sont tout ce qu’il y a de plus légales et sont réalisées sur des terrains concernés par des dégâts conséquents de sangliers.
Les chasseurs vont donc redoubler d’efforts pour annoncer les dates et lieux ou les battues vont se tenir sur ces communes afin d’endiguer l’agacement et les craintes infondées de certains, probablement biaisées par les discours alarmistes et anxiogènes de quelques anti-chasse.