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A bientot
 

Hautes-Alpes : Une randonneuse mordue par un patou évacuée par hélicoptère

Ce mardi 19 septembre, en plein après-midi, une randonneuse âgée de 67 ans a été confrontée à un patou alors qu’elle et son mari approchaient du pic nommé le Petit Ferrant près de Crots dans les Hautes-Alpes. Sévèrement blessée, la victime a dû être évacuée par hélicoptère

Alvis audio spéciale chasse

Une intervention du PGHM et d’un hélicoptère Choucas nécessaire.

Alors qu’elle était en pleine promenade avec son mari, la sexagénaire a été victime de l’attaque d’un patou, cette race de chiens utilisée par les bergers et les éleveurs pour protéger leurs troupeaux des attaques de loups.

Lors de cette attaque, la victime a été mordue au niveau de la cuisse et du mollet, ce qui a forcé le couple à appeler les secours.


Bien que les blessures soient sévères, elles n’étaient heureusement pas d’une grande gravité. Deux secouristes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne se sont tout de même rendus sur place, ainsi qu’un médecin, à l’aide d’un hélicoptère Choucas 04.

Le chien ne fait que son travail.

Ce genre de fait divers est loin d’être le premier et régulièrement, les randonneurs et les promeneurs se retrouvent en mauvaise posture face aux patous, qui ont pour mission de protéger les troupeaux.

Difficile d’en vouloir aux chiens qui ne font que leur travail mais tous les usagers de la nature ne l’entendent pas de cette oreille. Pourtant, depuis le retour du loup dans nos contrées et la réintroduction des ours, la protection des bêtes est devenu un sujet central dans l’activité des bergers et des éleveurs qui subissent une pression monstre au quotidien.

Déjà à plusieurs reprises, les autorités ont tenté de communiquer sur les bons gestes à adopter lorsque l’on part en randonnée en milieu rural. Localement, des opérations visant à informer le public s’organisent pour expliquer aux randonneurs comment se comporter face aux troupeaux et aux patous mais encore faut-il que ces règles de bonne conduite soient respectées.

Brard et Sarran

Le maire de Colmar dénonce une action écologiste qui aurait tué des poissons dans les eaux de la Lauch

Le samedi 16 septembre, des militants écologistes du groupe « Extinction Rebellion » ont décidé de mener une action coup de poing pour dénoncer l’enfouissement de déchets toxiques non loin de Colmar, sur les terres de la commune de Wittelsheim. Pour ce faire, ils ont déversé un colorant dans les eaux de la Lauch de Colmar, ce qui a donné une couleur verte très prononcée aux eaux de la rivière.


Une action difficile à comprendre pour des militants écologistes.

Les actions menées par les militants écologistes sont parfois difficiles à suivre. Leur objectif samedi dernier, était d’alerter l’opinion publique sur l’enfouissement de 42000 tonnes de déchets toxiques dans une ancienne mine de Wittelsheim, baptisée Stocamine. Le projet fait grand bruit depuis déjà plusieurs mois car le site se situe près de l’une des plus grandes nappes phréatiques de la région et le risque de pollution inquiète grandement les défenseurs de la nature ainsi qu’une partie de la population.

Pour lutter contre ce risque de pollution de l’eau par les déchets toxiques enfouis, les militants écologistes ont donc décidé de… verser un colorant dans l’eau de la Lauch à Colmar.


Ces derniers affirment que le produit utilisé pour cette action, la fluorescéine, n’est absolument pas dangereuse pour les êtres vivants.

Pourtant, le maire de Colmar a publié un message sur les réseaux sociaux dès le lendemain de l’affaire, en indiquant qu’il avait lui-même constaté « l’impact sur la faune aquatique de ce colorant qui a été dispersé en grande quantité ».

Une action écologistes qui pourrait être punie devant les tribunaux?

Le maire Eric Straumann a indiqué qu’il avait constaté une « surmortalité des poissons » suite à la diffusion du colorant dans le cours d’eau aux journalistes de France Bleu Alsace et n’exclut pas de porter plainte contre les auteurs des faits.

Il semblerait que la personne responsable de la coloration étrange de la Lauch ait déjà été identifiée par les Brigades Vertes et une contravention aurait donc déjà été dressée à son encontre. Pour autant, difficile de dire si les choses iront vraiment plus loin car la fluorescéine est un produit connu pour être régulièrement utilisé par les agents de l’État pour détecter des pollutions dans les cours d’eau ou pour la recherche de fuites.


Il y a quelques années de cela, des agents de l’environnement avaient déversé ce même produit dans la Seine lors d’une journée de manifestation à Paris visant à revaloriser leurs statuts.

L’affaire risque donc d’en rester là du point de vue de la dangerosité du produit utilisé mais d’autres motifs peuvent découler de l’utilisation de ce colorant dans la Lauch comme une possible augmentation de la température de l’eau, sa toxicité selon la dose employée ou tout simplement l’utilisation non autorisée du produit.

Brard et Sarran

La liste des ruraux pour les élections européennes sera officiellement annoncée en novembre

Ces derniers mois, la candidature d’une liste de ruraux aux prochaines élections européennes semblait faire son chemin aux dires de plusieurs représentants des chasseurs. Cette fois, les choses se précisent et dans une interview donnée à la Voix du Nord, Willy Schraen, Président de la Fédération Nationale des chasseurs, a confirmé officiellement cette candidature.


Objectif : défendre la ruralité.

L’objectif assumé d’une telle liste est tout simplement de défendre la ruralité. Depuis trop longtemps, les élites politiques monopolisent le débat et ne tiennent pas compte du point de vue de la majeure partie de la population concernée lorsqu’il s’agit de la vie rurale.

Les chasseurs sont les premiers à avoir abordé le sujet mais le but n’est pas de défendre uniquement les activités cynégétiques. Cette liste de la ruralité devrait rassembler les chasseurs, les agriculteurs, les pêcheurs, et tous les laissés pour compte de la politique menée par Bruxelles en Europe, pour défendre leurs droits comme leurs modes de vie.


Déjà à la fin du mois d’août, Thierry Coste avait contacté plusieurs personnalités impliquées dans la défense du monde rural pour intégrer cette liste.

Lors de son discours d’avant l’ouverture générale de la chasse, Willy Schraen avait également abordé le sujet des élections Européennes en affirmant qu’il « envisageait clairement de saisir cette opportunité.« 

Une liste des ruraux qui se veut apolitique.

La création d’une liste qui pourrait représenter les ruraux face à Bruxelles n’est pas une occasion pour certains de faire carrière en politique. C’est en tous cas ce qu’affirme encore Willy Schraen à la question de savoir s’il se présenterait aux élections européennes dans l’interview concernée :

« Oui, on annoncera les choses en novembre. Mais pas question de se rattacher à un parti. Ce sera un one-shot, pour représenter à Bruxelles le monde rural dans les grandes largeurs. Je suis pour l’Europe, pour qu’elle assure notre défense, notre sécurité, mais j’en ai marre de ces élites intellectuelles qui nous emmerdent sur tout et qui nous disent comment on doit vivre. »


C’est un leitmotiv dans les annonces du Président de la Fédération Nationale des chasseurs que d’affirmer que la liste des ruraux ne serait de connivence avec aucun parti politique. Le mouvement a pour seul et unique but que de défendre la vie rurale et ses traditions, sans compromis et en toute liberté.

La création de la liste des ruraux pourrait donc poser de sérieux problèmes aux partis politiques historiques qui risquent de voir une partie de leur électorat se tourner vers la mouvance rurale.

Sans aucun doutes, l’affaire va être suivie de près par les politiciens de tous bords puisqu’un précédent existe déjà au Pays-Bas avec le BBB (parti formé par les agriculteurs du pays) qui sont parvenus à récolter une partie non négligeable des sièges du Sénat Hollandais.

Brard et Sarran

Jean Dujardin : « On a voulu célébrer notre pays, notre savoir-faire et l’histoire du rugby. »

Plusieurs jours après, la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby fait encore parler d’elle. A peine était-elle terminée que déjà sur les réseaux sociaux, certains qualifiaient cette cérémonie de trop franchouillarde, trop représentative de « la vieille France » et ont même été jusqu’à dire qu’ils avaient eu honte.


Sans surprise, on retrouve sensiblement les mêmes groupes et personnalités qui s’attaquent sans cesse à la chasse, à la pêche, à l’agriculture et à la ruralité dans son ensemble, ainsi qu’aux valeurs associées.

Une cérémonie d’ouverture Française pour une coupe du monde de rugby en France.

Pour ceux qui l’ont manqué, la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby avait choisi de mettre en avant des éléments très Français dans l’esprit du monde entier.


On retrouve donc Jean Dujardin en boulanger des années 1950, béret sur la tête et marcel blanc, qui s’en va livrer des baguettes sur son tricycle estampillé « chez Jean Miche ».

Cette vision de la France a manifestement été insupportable pour quelques personnalités (qui sont souvent les mêmes à s’en prendre à la ruralité et à ses valeurs) dont Sandrine Rousseau qui a rapidement affirmé « J’ai honte » :

Là ou quelques médias passionnés de wokisme se sont insurgés de la mise en avant d’une France qu’ils jugent rétrograde, d’autres ont apprécié la fête organisée autour de l’art de vivre Français. Cette France qu’ont connu nos anciens et qui a été choisie comme thème pour fêter le rugby, fêter notre savoir-faire et fêter notre pays comme l’a indiqué Jean Dujardin dans un message fraîchement posté.

« Cette cérémonie n’aurait jamais dû nous opposer mais nous rassembler ».

Face aux nombreux débats qui ont suivi la cérémonie d’ouverture, l’acteur qui tenait le rôle principal durant l’évènement, Jean Dujardin, a souhaité mettre les choses au clair.


Il explique les choix artistiques et profonds qui ont orienté l’organisation vers cette mise en scène et répond à ceux qui n’y voient qu’une succession de clichés, d’une France « rance » et « surannée ».

 

 
 
 
 
 
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Une publication partagée par Jean Dujardin (@jeandujardin)

Cette cérémonie célébrait notre pays et le rugby Français mais manifestement, certains refusent de voir que la France c’est aussi le boulanger qui va livrer son pain, casquette sur la tête et belle moustache dans les campagnes. C’est aussi la convivialité, le canon de rouge, le saucisson et le bal musette, sans oublier la touche rugby bien placée de la Peña Baiona.

On peut tout à fait proposer des évènements aux couleurs plus modernes sans que cela ne dérange le plus grand nombre, alors pourquoi s’insurger autant quand une cérémonie comme celle de la coupe du monde de rugby choisi quelque chose de plus traditionnel et de plus authentique?

Si partager un bout d’histoire de la France, mettre en avant les artisans et notre savoir vivre jugé trop Français par certains c’est rance, alors nous pouvons le dire sans problèmes, on aime le rance!

Brard et Sarran

Les chasseurs de Gironde ont envoyé un courrier au Président de la République au sujet des chasses traditionnelles

Les chasseurs du Sud-Ouest sont parmi les plus concernés en matière de chasses traditionnelles, car c’est dans cette région que certains modes de chasse se transmettent de génération en génération, comme la chasse aux pantes et à la matole par exemple.

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La chasse à la palombière est également un mode de chasse que les paloumayres craignent de voir attaqué, au même titre que les chasses traditionnelles, et les chasseurs girondins ont donc décidé de prendre les devants.

L’année dernière, la chasse de l’alouette aux pantes a déjà été malmenée et suite aux attaques de One Voice et de la LPO, ce modes de chasse avait été interrompu peu de temps après le début de la saison.


Pour s’assurer de la pérennité de leur pratiques, la Fédération des chasseurs de Gironde a adressé un courrier directement au Président de la République pour l’inviter à participer à quelques « travaux pratiques » sur les modes de chasse concernés en Gironde et expliquer en quoi ils consistent.

Ce fut également l’occasion de demander à Emmanuel Macron de se prononcer sur le maintien de la chasse aux pantes pour cette saison, qui est une chasse sélective, qui concerne un gibier qui n’est pas menacé et chassable à tir.

Source.

Brard et Sarran

Un propriétaire interdit l’accès à ses terres et déclenche la colère des touristes et des randonneurs

Une affaire est en train de prendre des proportions improbables entre l’Isère et la Savoie où les médias s’en donnent à cœur joie pour alimenter les débats autour du massif de la Chartreuse.

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La réserve naturelle du massif de la Chartreuse compte 4400 hectares dont 750 sont privés mais ces quelques hectares génèrent des échanges houleux entre les touristes, les randonneurs et le propriétaire qui organise notamment des chasses sur ses terres.

Ces 750 hectares renferment de bien jolis coins et un patrimoine naturel exceptionnel, ce qui a attiré sur place de nombreux promeneurs, grimpeurs et vacanciers dans la région, sans jamais que ces derniers ne s’inquiètent de leur présence sur des terrains privés.


Dernièrement, l’évolution de la loi sur l’engrillagement a changé un certain nombre de choses pour les propriétaires qui n’ont plus besoin de clôturer intégralement leur propriété pour en interdire l’accès. C’est ce que souhaite faire Bruno de Quinsonas-Oudinot qui possède les terres en question.

La sur-fréquentation du territoire met en péril la biodiversité locale sans compter les nombreux déchets que les chasseurs doivent ramasser à chaque passage.

Compte tenu de cette interdiction d’accéder à la propriété privée, le sentier de randonnée GR9 va changer son tracé et le territoire va être débarrassé des équipements installés pour les randonneurs et les voies d’escalade.

Ces dispositions ont été prises mais c’était sans compter sur l’audace de ceux qui accédaient jusqu’ici sans autorisation sur les terrains privés et qui refusent de se voir priver de ce qu’ils estiment être un droit.


Plutôt que d’essayer de trouver un terrain d’entente avec le propriétaire et les chasseurs, les écologistes et anti-chasses locaux se sont saisis du dossier, en commençant par lancer une pétition.

Ces derniers demandent qu’un accès soit garanti au public sur l’ensemble de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse, même sur les terrains privés. Bien évidemment, cette demande s’accompagne d’une interdiction de la chasse sur les zones de la réserve fréquentées par les touristes et les randonneurs…

Cette nouvelle tentative de spoliation de biens privés fait forcément les choux gras de la presse locale qui souffle sur les braises en laissant planer le doute sur la légitimité du propriétaire à pouvoir faire ce qu’il veut sur ses propres terres.

Depuis quelques temps déjà, Willy Schraen avertit sur la remise en cause perpétuelle pour un propriétaire de disposer librement de sa propriété privée. Il affirme que c’est un des combats qu’il faudra mener à l’avenir, et probablement même dans un avenir bien plus proche qu’on ne le pense.


Source.

Brard et Sarran

Tarn : la Fédération des chasseurs signe une convention avec le Comité départemental olympique

Le partage de la nature est bien souvent un sujet mis en avant par les opposants à la chasse qui accusent les chasseurs de toujours vouloir s’accaparer les territoires sans se soucier des autres. Ce cliché a la vie dure mais les associations sportives ne s’y arrêtent heureusement pas et travaillent avec les nemrods pour que les pratiquants de sport en plein air comme les chasseurs puissent pratiquer leur passion en toute liberté.


Ces partenariats entre les chasseurs et les sportifs se font de plus en plus nombreux à travers la France, comme récemment dans la Somme, ou une convention a été signée entre la Fédération des chasseurs et la Fédération des randonneurs. Cette convention a pour objectif de favoriser les échanges d’informations entre les fédérations et la cohabitation des pratiquants en pleine nature. A cette occasion, les chasseurs ont d’ailleurs offert 2000 gilets orange aux randonneurs.

Cette fois, c’est dans le Tarn qu’une convention a été signée entre la Fédération des chasseurs et le Comité olympique et sportif départemental. Ce partenariat ne tombe pas du ciel et est l’aboutissement de plusieurs années de travail en commun comme l’explique Christian Barbe, Président de la Fédération des chasseurs du Tarn, auprès des journalistes de La Dépêche :


« Ce partenariat, cette convention avec le comité départemental olympique et sportif, n’est pas un hasard. On travaille depuis longtemps avec les sports de pleine nature, avec les propriétaires terriens pour mieux se connaître. On ne comprend pas l’autre si on ne le connaît pas. Là, on va s’impliquer avec tous les clubs sportifs. »

Le Président du Comité olympique départemental est lui aussi ravi par la signature de cette convention :

« Nous avons une passion commune, c’est la nature. On doit la partager, se respecter. Et cette convention, ce n’est qu’un début pas une fin. »

Il rappelle que quelques années en arrière, lorsque les Fédérations ne s’organisaient pas ensemble, une importante sortie scolaire sportive avait été organisée alors qu’une chasse était prévue sur le même territoire. Désormais, l’entente entre les Fédérations permettra d’éviter ce genre de couacs et d’assurer le partage de la nature de manière totalement sécurisée pour tous.


A travers la signature de cette convention, les sportifs et les chasseurs démontrent encore une fois que le dialogue est facile et que l’entente sur le terrain n’est finalement qu’une simple question de respect mutuel.

Brard et Sarran

Dégâts du grand gibier : Willy Schraen ne veut plus que les chasseurs soient « les seuls à régler l’addition »

L’ouverture générale de la chasse en France est une date importante et ce fut l’occasion pour Willy Schraen de faire un discours très instructif sur les actions qui vont être mises en place dans les prochains mois.


Parmi ces actions, la question du budget que représente les dégâts causés par le grand gibier est un axe prioritaire. Comme l’explique notre Président dans son intervention, le montant des dégâts a dépassé pour la première fois la barre des 100 millions d’euros, intégralement payés par les chasseurs.

L’État s’est engagé aux côtés de la FNC et des agriculteurs à participer au développement de solutions pour faire baisser ces dégâts mais malgré les 20 millions d’euros d’aides fournies cette année et les 60 millions d’euros prévus sur les trois prochaines années, la situation reste critique.


Bien que la volonté des autorités est d’aider les chasseurs à développer une « boite à outils » qui leur permettra de mieux réguler le grand gibier, la question des territoires chassables subsiste. Les associations anti-chasse font le maximum pour que des terrains ne soient plus chassables, privés comme publics, ce qui permet aux animaux de se reproduire abondamment puis de générer des dégâts. Évidemment, ces dégâts sont aussi indemnisés par les chasseurs qui n’ont pourtant aucun moyen d’agir sur ces terrains.

Willy Schraen explique donc qu’il souhaite travailler avec le gouvernement pour faire en sorte que les choses changent :

« C’est pourquoi je dois maintenant travailler avec notre ministre de tutelle pour trouver une solution pérenne pour que les chasseurs ne soient plus les seuls à régler l’addition alors que pratiquement un tiers du territoire national n’est peu ou plus chassable.

Il faut nous faire confiance et à ceux qui vivent et qui font vivre ces territoires ruraux. Ensemble, nous sommes la solution. Qui peut en dire autant? »

Face aux attaques subies, les chasseurs du Sud-Ouest menacent toujours de ne plus réguler le grand gibier

Depuis des mois, la coupe est pleine pour les chasseurs du Sud-ouest qui se voient attaqués sur tous les fronts par les associations anti-chasse. Les chasses traditionnelles sont en partie interdites, les palombières sont en danger, les listes ESOD sont attaquées et les chasseurs pointés du doigt à la moindre occasion. Face à cet acharnement, les nemrods des Pyrénées-Atlantiques ont décidé de réagir et dès le mois d’avril dernier, des dispositions ont été prises.

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Lors des réunions qui ont eu lieu depuis environ 5 mois, les chasseurs de ce département ont décidé de voter une motion qui risque de faire grand bruit si elle est mise en application.

Face au « chasse bashing » constant et aux attaques systématiques qu’ils subissent, les disciples de Saint-Hubert ont choisi de ne plus réguler le grand gibier si les choses ne changent pas.


Dans les Pyrénées-Atlantiques, les sangliers et les chevreuils génèrent un nombre d’accidents de la route conséquent et continuent de proliférer. Le fait que les suidés approchent toujours plus des zones urbaines a tendance à accentuer le phénomène et l’arrêt de la régulation pourrait donc devenir extrêmement problématique.

De même, en ce qui concerne la gestion de la peste porcine africaine, l’arrêt de la chasse du grand gibier dans le département pourrait avoir de graves conséquences sur la filière porcine si la maladie venait à se développer sur le territoire.

C’est un sérieux bras de fer que les chasseurs engagent contre les opposants à la chasse et contre les composantes de l’État qui les suivent dans leur folie. Certes, les nemrods mènent des missions qui ont des effets positifs pour l’intérêt général mais d’un autre côté, ils voient leurs droits se restreindre toujours plus, sur fond d’anti-spécisme et d’une idéologie radicale qui rêve d’un monde ou la chasse n’existe plus.

Les chasseurs ont donc décidé de réagir et on ne peut que leur donner raison.

Un foyer de peste porcine africaine a été détecté dans un élevage au nord de l’Italie

Selon une communication de la plateforme ESA (Epidémiosurveillance en Santé Animale) un premier foyer de peste porcine africaine a été détecté dans un élevage de porcs du nord de l’Italie. Ce dernier est localisé dans la commune de Montebello della Battaglia en Lombardie.


L’élevage a été sévèrement touché par la maladie et les informations présentées auprès de la Commission Européenne indiquent que sur les 166 animaux de l’élevage 130 étaient porteurs de la maladie avant l’abattage et la mise en place des mesures sanitaires.

L’inquiétude est grande concernant l’évolution de la PPA sur le sol italien car elle s’étend peu à peu sur la totalité du territoire. Depuis le début de l’année 2023, pas moins de 765 cas ont été découverts sur des sangliers sauvages et déjà 7 foyers ont été détectés dans des élevages domestiques.


Cette expansion de la maladie inquiète d’ailleurs d’autres gouvernements un peu partout en Europe et des mesures importantes avaient déjà été prises dès la fin du mois de juillet. Des accords entre la France et l’Italie ont d’ailleurs été actés afin d’organiser une surveillance accrue de la diffusion de la PPA.

Dans d’autres pays comme en Allemagne, un système de primes pour les chasseurs qui procéderaient à l’abattage des sangliers dans des couloirs de protection a été mis en place et des clôtures ont été érigées sur des kilomètres dans les zones sensibles. Dans les pays de l’est aussi, la maladie se répand et la présence forte de la maladie au sein des populations de sangliers sauvages génère de plus en plus de contaminations dans les élevages porcins.

Pour le moment, la France est encore considérée comme indemne de peste porcine africaine et a relancé dernièrement sa campagne de communication pour appeler à la vigilance en ce qui concerne les facteurs de diffusion de la maladie. Les éleveurs, les chasseurs et toute la filière porcine se demandent néanmoins si les mesures mises en place seront réellement suffisantes pour éviter que la PPA ne pénètre sur le territoire Français.

Brard et Sarran
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