Les chasseurs de gibier d’eau sont parmi les premiers à toujours entretenir les territoires en zone humide qui sont parfois laissés à l’abandon par les propriétaires. En Seine-Maritime, les chasseurs veulent s’investir un peu plus dans la gestion et l’entretien de la réserve de l’estuaire de la baie de Seine, chose qui n’est pas toujours facile à mettre en place et nécessite des procédures.
Objectif : Éviter que les milieux ne se referment.
C’est une problématique que plusieurs sauvaginiers connaissent aujourd’hui en France, les marais n’appartiennent désormais pas toujours à des exploitants agricoles ou à des chasseurs, ce qui complique la gestion et l’entretien de ces milieux.
Ce phénomène est déjà connu par les chasseurs de l’Avesnois dans le Nord de la France mais ils ne semblent pas être un cas isolé comme en témoigne l’action mise en place par les chasseurs de la FDC 76 ainsi que de l’ACDPM qui tenter d’intégrer un peu plus la gestion de la réserve de l’estuaire de la baie de Seine.
Aujourd’hui, les propriétaires de parcelles dans les zones humides sont parfois des organisations publiques ou privées, qui ont des budgets pour mener des études ou des enquêtes mais pas pour entretenir les territoires.
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C’est un drame pour les écosystèmes comme pour les chasseurs car les milieux se referment, des tas d’espèces quittent les lieux et c’est toute la biodiversité locale qui est perdante.
Souvent, ce sont finalement les espèces invasives ou exogènes qui gagnent la partie et investissent ces parcelles abandonnées.
Les chasseurs se proposent d’entretenir les territoires.
Lors d’un entretien avec le président de l’ACDPM partagé par la FDC76, on apprend que les chasseurs ont pour volonté d’entretenir les territoires concernés dans toute la réserve.
Cet entretien, bénévole, pourrait profiter à de nombreuses espèces tout en permettant aux gestionnaires de territoires de se focaliser sur leurs propres missions.
Il faudrait pour cela que les chasseurs soient un peu plus intégrés à la gestion de la réserve comme l’indique Alexandre Grain lors de l’interview :