La période du brame est une période durant laquelle on peut espérer observer les cerfs en quête des femelles pour assurer leur descendances si on se rend dans les bois. Au fil des années, cette période est devenue un rendez-vous de nombreuses familles et amateurs de nature sauvage qui vont alors dans les forêts pour tenter de voir et d’entendre le bal des rois de la forêt. Les sorties en forêt se multiplient donc, au risque de devenir une nuisance pour les animaux.
Un business de niche.
L’arrivée de la période du rut est une période attendue par les chasseurs, par de nombreux amoureux de la nature et par les photographes animaliers qui savent se rendre invisibles pour tenter d’observer et d’entendre le merveilleux manège que nous offrent les grands cervidés.
Cette période d’observation commence pourtant à devenir de plus en plus populaire, au point de croiser littéralement des groupes organisés pour tenter de voir et d’entendre le brame en forêt.
Si des associations proposent parfois des sorties organisées de façon « gratuite », d’autres n’hésitent pas à en faire une période propice au marketing. On trouve par exemple dans le Nord de la France des Formules « Chambre Brame du Cerf » en forêt de Mormal sur les réseaux sociaux.
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Pour environ 100 euros la nuit, on vous offre la possibilité de dormir dans une chambrée proche de la forêt et le petit déjeuner avec (peut-être) l’occasion d’entendre les cerfs bramer.
D’autres encore n’hésitent pas à organiser des visites en forêt avec des minibus et des formules payantes, souvent de la main à la main, en assurant guider au mieux les promeneurs pour voir les cerfs en ébullition.
La Fédération des Chasseurs de la Meuse appelle à la vigilance.
Au vu de la grande popularité dont bénéficie la période du brame en France depuis quelques années, les Fédérations des chasseurs et quelques associations ont décidé de faire de la pédagogie.
On ne va pas observer le brame comme on se rend à Disneyland et il est nécessaire de faire extrêmement attention quand on se rend en forêt pour deux raisons.
Il faut tout d’abord se faire extrêmement discret pour ne pas déranger les animaux. Bien évidemment, les torches sont interdites pour éviter de nuire aux animaux en cette période spéciale et il faut également éviter la musique, les cigarettes et tout ce qui peut être source de bruits ou d’odeurs dérangeantes.
Évitez également de sortir des sentiers et de trop vous approcher des animaux si vous en croisez afin d’éviter les accidents.
Si pour certains, le Graal est bien sur de voir des cerfs, le brame est aussi avant tout une période d’écoute où l’on essaie de capter les chants de nos cerfs sans forcément les voir.
7 réflexions sur « L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »
Ok, bien compris les courbes. Alors comment expliquer qu’il existe encore des départements où il est obligatoire de poser un bracelet sur les sangliers prélevés ? Payer les dégâts, ou réserver la chasse à une catégorie ?
Est-ce qu’il ne serait pas plus efficace de permettre à tout le monde, par tout temps et tous lieux de prélever des sangliers ?
Les populations à ce moment là baisseront peut-être, mais il sera obligatoire de mettre en place des structures et des filières pour écouler les bêtes, les congélateurs des chasseurs débordent. Il n’y a plus aucun intérêt à en tuer. L’argent issue des filières pourrait permettre de prendre en compte des frais, de tous ordres et notamment une partie des dégâts peut être.
Bonjour,il faut changer de stratégie pour le sanglier, il faut des tirs de nuit aux abords des cultures à risques !!!!sinon la faillite arrive à grand pas!et offrir les sangliers aux personnes dans le besoin après dépeçage ou une filière de valorisation .
Aïe…Aïe… Ce serait si simple mais non !
Le sanglier issue d’une chasse »dite normale » ne peut être »offert » qu’entier, vidé mais non dépecé ,avec l’avertissement du risque de trichinellose (il sera dépecé que dans le cas de la distribution aux chasseurs du jour)
Les filières de valorisation ne prendront que les animaux issue d’une chasse normale ,(et non dans le cas de destruction)et qu’après premier examen effectué par une personne ayant suivi la formation dépeçage et dans des conditions sanitaires et chaine du froid adéquat, (avec document ,sans aucunes anomalies signalées, d’origine et de suivi, sans aucunes anomalies signalées,) sinon équarrissage au frais du »fournisseur »
Dans le cas de tirs de nuit, de battue administrative ou encore de piégeage, qui sont des actions de destruction, normalement la destination finale est……………… l’équarrissage.
» »’L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »’
Cette affirmation est totalement absurde, tant que le taux de croissance des populations de grande faune sera toujours supérieur au taux de prélèvement.
Comment les dégâts pourraient diminuer lorsque les populations continuent de croître.
C’est le faux discours très fallacieux que l’Administration et les commissions CDCFS ne cessent de répéter , sans jamais proposer de solutions pertinentes
On a peut-être des agriculteurs qui préfèrent l’indemnisation….. Pourquoi ne protègent ils pas mieux leurs cultures ?
Et….Et il y a les propriétaires, les agriculteurs et les allocataires :
-qui ont la chasse pratiquement toute l’année (souvent louée, bien qu’acceptant les indemnités dégâts)
-qui ont la possibilité de piéger le sanglier (pour destruction ,pas reprise) sans restriction et qui vous déclarent haut et fort »si nous détruisons les mères et les petits nous n’aurons plus rien a chasser l’année prochaine » et donc ne font rien
A en croire ces messieurs que: s’il n’y a plus de sangliers il n’y aura plus de chasse !!!
Donc les outils existent alors si: »Vous ne chassez pas, vous ne piégez pas, ou encore si vous louez votre ‘chasse’ = PAS D’INDEMNISATIONS DEGATS .Un point c’est tout! »
(Re…Et…) Le cas du fermier agriculteur qui déclare les dégâts auprès de sa Fédé, alors que le propriétaire du fond loue la chasse y compris les terrains en fermage.
Je pense que dans ce cas là la facture devait être adressée au propriétaire et non a la Fédé .