Les dégâts de sangliers sont un problème dont les chasseurs prennent pleinement la mesure pour les agriculteurs. Les suidés sont en ce moment très actifs dans les parcelles de maïs, ce qui augmente les pertes pour les agriculteurs mais aussi la facture que les chasseurs vont devoir payer pour les indemnités. Pourtant, dans le département du Nord, les agriculteurs de l’Avesnois aimeraient que les chasseurs en fassent plus encore.
La colère des agriculteurs face aux dégâts.
Dans le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, les agriculteurs font face à des dégâts de sangliers qui se multiplient au sud de la forêt de Mormal.
Pour quelques-uns d’entre eux, les pertes peuvent aller jusqu’à 60% sur une parcelle, un état de fait que les exploitants agricoles ne peuvent plus supporter puisque les indemnisations ne sont jamais à la hauteur des dégâts commis.
Ces derniers réclament que les chasseurs en fassent plus, c’est à dire qu’ils protègent davantage les cultures à l’aide de clôtures électriques et qu’ils les entretiennent d’année en année.
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La régulation devrait aussi être plus rude selon les agriculteurs qui déplorent que des sociétés de chasse maintiennent volontairement des des populations de sangliers élevées pour assurer la pérennité des actions de chasse.
Les dégâts coûtent près de 300.000 euros aux chasseurs du Nord.
Les dégâts causés par les sangliers sont un fléau, autant pour les chasseurs que pour les agriculteurs.
La note est en effet très salée pour les chasseurs du Nord puisque les indemnisations représentent un budget total de 300.000 euros.
Des clôtures sont posées en bordure de forêt, des actions de protection sont menées dans les cultures et tout est fait pour que les compagnies restent en forêt sans venir dans la plaine. Néanmoins, comme l’explique Simon Régin, Président des chasseurs du Nord auprès de France 3, le zéro dégâts n’existe pas :
« Nous, les dégâts de grands gibiers, on les anticipe depuis un certain temps, on met en place les systèmes les plus efficaces possibles. Mais le zéro dégât n’existe pas. On veut maintenir les dégâts à des niveaux qui permettent une activité agricole et une activité cynégétique ».
Les dégâts ne sont d’ailleurs pas exclusifs aux agriculteurs car en forêt de Mormal, les services de l’ONF rappellent également que la surpopulation de sangliers a des effets négatifs sur la biodiversité locale.
7 réflexions sur « L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »
Ok, bien compris les courbes. Alors comment expliquer qu’il existe encore des départements où il est obligatoire de poser un bracelet sur les sangliers prélevés ? Payer les dégâts, ou réserver la chasse à une catégorie ?
Est-ce qu’il ne serait pas plus efficace de permettre à tout le monde, par tout temps et tous lieux de prélever des sangliers ?
Les populations à ce moment là baisseront peut-être, mais il sera obligatoire de mettre en place des structures et des filières pour écouler les bêtes, les congélateurs des chasseurs débordent. Il n’y a plus aucun intérêt à en tuer. L’argent issue des filières pourrait permettre de prendre en compte des frais, de tous ordres et notamment une partie des dégâts peut être.
Bonjour,il faut changer de stratégie pour le sanglier, il faut des tirs de nuit aux abords des cultures à risques !!!!sinon la faillite arrive à grand pas!et offrir les sangliers aux personnes dans le besoin après dépeçage ou une filière de valorisation .
Aïe…Aïe… Ce serait si simple mais non !
Le sanglier issue d’une chasse »dite normale » ne peut être »offert » qu’entier, vidé mais non dépecé ,avec l’avertissement du risque de trichinellose (il sera dépecé que dans le cas de la distribution aux chasseurs du jour)
Les filières de valorisation ne prendront que les animaux issue d’une chasse normale ,(et non dans le cas de destruction)et qu’après premier examen effectué par une personne ayant suivi la formation dépeçage et dans des conditions sanitaires et chaine du froid adéquat, (avec document ,sans aucunes anomalies signalées, d’origine et de suivi, sans aucunes anomalies signalées,) sinon équarrissage au frais du »fournisseur »
Dans le cas de tirs de nuit, de battue administrative ou encore de piégeage, qui sont des actions de destruction, normalement la destination finale est……………… l’équarrissage.
» »’L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »’
Cette affirmation est totalement absurde, tant que le taux de croissance des populations de grande faune sera toujours supérieur au taux de prélèvement.
Comment les dégâts pourraient diminuer lorsque les populations continuent de croître.
C’est le faux discours très fallacieux que l’Administration et les commissions CDCFS ne cessent de répéter , sans jamais proposer de solutions pertinentes
On a peut-être des agriculteurs qui préfèrent l’indemnisation….. Pourquoi ne protègent ils pas mieux leurs cultures ?
Et….Et il y a les propriétaires, les agriculteurs et les allocataires :
-qui ont la chasse pratiquement toute l’année (souvent louée, bien qu’acceptant les indemnités dégâts)
-qui ont la possibilité de piéger le sanglier (pour destruction ,pas reprise) sans restriction et qui vous déclarent haut et fort »si nous détruisons les mères et les petits nous n’aurons plus rien a chasser l’année prochaine » et donc ne font rien
A en croire ces messieurs que: s’il n’y a plus de sangliers il n’y aura plus de chasse !!!
Donc les outils existent alors si: »Vous ne chassez pas, vous ne piégez pas, ou encore si vous louez votre ‘chasse’ = PAS D’INDEMNISATIONS DEGATS .Un point c’est tout! »
(Re…Et…) Le cas du fermier agriculteur qui déclare les dégâts auprès de sa Fédé, alors que le propriétaire du fond loue la chasse y compris les terrains en fermage.
Je pense que dans ce cas là la facture devait être adressée au propriétaire et non a la Fédé .