Le week-end dernier, trois chiens de chasse ont été retrouvés morts par l’association de spéléologie qui œuvre bénévolement en cas de besoin pour secourir les personnes et les animaux. Les propriétaires des chiens avaient commencé par appeler les pompiers qui ont mal renseigné ces derniers, ce qui a fait perdre un temps précieux pour organiser les secours.
Des problèmes de communication avant l’intervention.
Lorsque 3 chiens de chasse se retrouvent coincés dans une crevasse en Dordogne, les propriétaires tentent de leur venir en aide, en vain et après quelques temps, ces derniers décident de contacter les pompiers.
Le SDIS explique alors qu’en cas d’intervention lourde des pompiers pour une recherche, puisqu’il fallait localiser les chiens avant de les secourir, cela pouvait coûter plusieurs milliers d’euros aux propriétaires.
Ce type d’intervention n’est en effet pas pris en charge par la collectivité et doit donc être facturée.
C’est donc sur ce discours que les propriétaires, déçus de ne pas pouvoir faire intervenir les pompiers ont tenté d’avancer par leurs propres moyens.
Les pompiers reconnaissent un dysfonctionnement.
Lors d’un second appel passé par les propriétaires des chiens coincés quelques temps plus tard, le centre de secours évoque enfin la possibilité de contacter Spéléo Secours, des bénévoles entrainés à ce type de situations qui se rendent sur les lieux pour ce type de missions.
Les spéléologues ont d’ailleurs été contactés tardivement pour intervenir et ont malheureusement retrouvé les trois chiens mais trop tard puisqu’ils étaient déjà morts.
Le Contrôleur Général des Pompiers de Dordogne s’est exprimé dans les colonnes de France Bleu à ce sujet et a confirmé que c’était pour lui un échec du service :
« On aurait dû entrer en contact avec le Spéléo Secours, ce qu’on n’a pas fait, et je le regrette« .
Les pompiers veulent d’ailleurs tirer des enseignements de cet échec et ont formulé le souhait d’intégrer Spéléo Secours dans leurs protocoles pour que la situation ne soit plus la même si elle devait se reproduire un jour.