Le sanglier est un animal qui fait des dégâts dans les cultures céréalières mais pas seulement puisque la bête noire apprécie aussi les fruits qui poussent dans nos vignobles. C’est devenu un tel problème dans l’Hérault que le Préfet a décidé d’aller plus loin.
Un rendez-vous au contact des viticulteurs et des chasseurs.
Sollicité par les viticulteurs de son département, le Préfet de l’Hérault a décidé de se rendre directement sur le terrain pour rencontrer les vignerons et les chasseurs pour échanger au sujet des dégâts de sangliers.
Il a rappelé que le sanglier est actuellement classé ESOD dans 123 communes et que malgré les efforts fournis par les sociétés de chasse locales, des efforts doivent encore être consentis pour endiguer les dégâts :
« Les prélèvements doivent se poursuivre et de nouvelles solutions doivent être mises sur la table. ».
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Un CDCFS prévu en décembre.
Pour la préfecture, il est temps de pousser encore plus loin les moyens déployés pour lutter contre les dégâts de sangliers.
Les viticulteurs ont tiré la sonnette d’alarme et la pérennité de plusieurs exploitations est remise en question tant les dégâts sont importants, que ce soit au printemps sur les cultures ou juste avant les vendanges.
Afin de tenter de trouver des solutions supplémentaires pour continuer à exercer une pression sur les populations de sangliers, un CDCFS est prévu en décembre pour étudier des mesures proposées par la Chambre d’Agriculture et la Fédération des Chasseurs.
![[Vidéo] Le cerf filmé dans cette vidéo serait-il le fameux « cerf feuille »?](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/11/cerf-feuillu.webp)
12 réflexions sur « Le Préfet de l’Hérault veut engager plus de moyens dans la lutte contre les sangliers qui attaquent les vignes »
De quelle clôture s’agit t’il ? Et la vie quotidienne des ruraux dont vous parlez en quoi est-elle impactée ? Vous prônez une très forte réduction des populations d’animaux sauvages, qui va s’en charger hormis les chasseurs ? C’est la deuxième fois que vous abordez le financement du traitement de la venaison pouvez-vous éclairer notre lanterne à ce sujet. Nul doute qu’en lisant tout ce que vous envisagez pour le maintien des populations d’animaux sauvages vous avez sans doute des solution pour réduire cette dette faramineuse qui risque de nous étrangler . Merci de nous faire part de vos réflexions à ce sujet.
Avec mes sincères salutations.
Réponse à Grisonnant
1)Les clôtures de protection , genre electriques, coûtent très chères a mette en place et surtout à entretenir,et sont d’une efficacité de plus en plus relative lorsque la densité des animaux est trop élevée. Quant aux engrillagements, ils coûtent des fortunes, 15 euros le mètre linéaire, faites le calcul pour un hectare.
Quant aux solutions:
1) pour le sanglier le classer au niveau national en ESOD, chassable toute l’année sur tout le territoire, avec des actions coordonnées sur les massifs forestiers,
2) cervidés , augmenter drastiquement les plans de chasse que les Fédés ont laissé filer depuis 3 décennies au détriment des equilibres sylvo cynégétiques
3) Faire sauter le carcan réglementaire de la chasse , en permettant sa totale liberalisation, dans le temps, les lieux, la mise en œuvre des nouveaux moyens techniques
4) l’État est en charge de faire appliquer lois et règlements concernant la chasse, en particulier l’article L.425-4 du code de l’environnement. Malheureusement pour les victimes, il ne le fait pas appliquer pas depuis 3 décennies sous la pression des Fédés, gérées par les chasseurs de grande faune et les marchands de chasse.
Traitement de la venaison. La solution d’investissement pour le traitement est une nouvelle gabegie financière, si l’Etat nounou doit le financer.
Actuellement, il y a peut être un besoin ponctuel, mais à terme le but est un retour à beaucoup moins de grande faune dans l’objectif du respect de la loi citée ci dessus concernant les équilibres faune flore.
Le retour impératif au rétablissement des equilibres correspondra à beaucoup moins de grands animaux à abattre et donc à traiter.
Mais l’État nounou, n’est plus à une absurdité économique près pour faire plaisir à des électorats.
Autre projet démentiel de certains députés, faire indemniser les dégâts agricoles par l’État, alors que ceux ci ne représentent plus qu’une petite part des dégâts infligés par la grande faune: dégâts forestiers, collisions routières, ferroviaires, destruction des jardins publics, privés, terrains de sports, ……La solution impérative est dans la réduction des dégâts avant de penser à faire payer la facture à l’Etat nounou.
Résultat plus de 3000 milliards de dettes.
Il ferait mieux de laisser la gestion aux chasseurs et à la fédération mais Montpellier est une ville de gauche
Encore des efforts pour les chasseurs. Il faut tuer encore plus de sangliers. Mais pendant ce temps des attaques de toutes parts contre les chasses traditionnelles. Alors pourquoi consentir à de nouveaux efforts? Pourquoi faire plaisir à Marine Tondelier et ses enverdeurs en supprimant ou en contraignant toujours plus les activités de la chasse. Elle déplore qu’elle n’est pas sollicitée dans un sondage sur les prochaines élections présidentielles. Les pastèques commencent à avoir la grosse tête à force de leur accorder tout ce qu’ils demandent. Alors Monsieur le Préfet adresser vous aux enverdeurs, ils vont probablement vous aider.
Les efforts doivent porter sur une très forte reduction des populations par tous les moyens disponibles humains et matériels afin de rétablir l’équilibre agro sylvo Cynegetique tel que defini par la loi..
La protection des cultures par des clôtures n’est pas la solution, car désormais l’abondance de la grande faune conduit à des dégâts, saccages dans toutes les sphères de la vie quotidienne des ruraux.
Le combat contre ce fléau doit être conduit avec la plus grande fermeté de la part de l’administration qui jusqu’à maintenant est totalement endoctrinée, anesthésié par le discours véreux et fallacieux des Fédés de chasse.
Quant au traitement de la venaison, c’est un discours de diversion, car à partir du moment où les populations auront très fortement diminuées – c’est un impératif incontournable – les investissements dans des outils de traitement ne seront plus nécessaires et deviendront inutiles.
Il faut prendre le problème par le bon bout, il faut d’abord faire chuter les populations.
@Népalpérou. Vous êtes chasseurs, vous avez un permis de chasser? Allez vous poster 3 jours par semaine pendant 8 mois au moins à chaque battue, vous aurez probablement plus de résultats que nous.
Ne vous inquiétez pas le travail est fait avec très grands succès.
La preuve est faite que les solutions sont possibles.
Elles se trouvent dans la libéralisation totale de la chasse.
Il faut arrêter de se raconter des histoires de chasseurs impuissants.
Bonsoir Nepaleperou,
Vous envisagez avec clarté la lutte contre ce que vous définissez comme un fléau, la grande faune…. La protection des cultures par les clôtures n’est pas selon vous la solution mais nous n’avez rien à proposer de plus efficace à part la réduction drastique des animaux. Vous prônez le recours à tous les moyens, humains et matériels pouvez-vous nous préciser de quels moyens il s’agit. Vous manquez , pour le coup de précision. Quand au traitement de la venaison elle ne me semble pas poser problème sauf à avoir une révélation de votre part…
Bonne continuation
Ne vous inquiétez pas le travail est fait avec très grands succès.
La preuve est faite que les solutions sont possibles.
Elles se trouvent dans la libéralisation totale de la chasse.
Il faut arrêter de se raconter des histoires de chasseurs impuissants.
Libéralisation totale de la chasse, c’est à dire?
1)classer le sanglier en ESOD
2)generaliszr les projets de plans de chasse cervidés de l’ONF
3)enlever tous les freins reglementaires de la chasse à la grande faune
4) revoir totalement le pricipe de consultation et la composition des commissions CDCFS essentiellemt composée de chasseurs et d’animalistes, qui militent pour toujours plus d’animaux, les premiers pour avoir plus de cibles dans le viseur, les srconds pour des obsessions ideologiques.
Pourquoi les clôtures ne sont pas la solution
1) parce que quand les populations deviennent pléthoriques, elles ne sont plus efficaces, sauf à faire des engrillagements aux coûts exorbitants, insupportables quand le vin ne se vend plus.
2)parce que les excès de grande faune touche desormais la vie quotidienne de tous les ruraux et plus seulement celle des agriculteurs.
3) La solution passe par une très forte reduction des populations , et non par les indemnisations ou de très couteux engrillagements .
Les solutions sont dans la libéralisation des lois qui datent des années 1970 et règlements concernant la chasse.
A défaut des solutions seront ou sont déjà mises en oeuvre avec une très grande efficacité, à chacun de les imaginer.
Quant aux investissements pour le traitement de la venaison, c’est la dernière gabegie financière imaginée dans un État en faillite qui traine plus de 3000 milliards de dettes, alors que la priorité est dans une baisse drastique des populations . L’équilibre indispensable atteint la question du traitement de la venaison ne se posera plus et les investissements en équipements n’auront plus d’utilité