Les chasseurs sont sans cesse attaqués par les anti-chasse et dernièrement, plusieurs associations ont encore une fois obtenu gain de cause, cette fois en Outre-mer. Suite à un recours déposé devant le Tribunal administratif de la Guadeloupe de plusieurs associations anti-chasse, la chasse de 20 espèces vient d’être suspendue.
Encore un grignotage réussi pour les anti-chasse.
C’est la troisième année de suite que le juge des référés du Tribunal de la Guadeloupe décide de se ranger du côté des anti-chasse.
Ce 26 septembre, le juge des référés a décidé de suspendre la chasse de 20 espèces d’oiseaux des limicoles et plusieurs anatidés.
Selon le juge, la préfecture de Guadeloupe n’est pas compétente pour définir les dates de chasse de ces espèces puisque c’est au ministère de tutelle de prendre ces décisions.
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Depuis des années, les préfectures sont considérées par les Fédérations de chasse locales comme les plus à même de prendre des décisions puisqu’elles connaissent la réalité du terrain. Difficile effectivement de se dire qu’un ministre qui siège toute l’année à Paris connaît parfaitement la dynamique des populations de sarcelles à ailes bleues et de fuligule à collier.
Pourtant, pointant du doigt ce qu’ils considèrent être un défaut dans la procédure, les anti-chasse gagnent encore une bataille puisque nos amis Guadeloupéens et de Saint-Martin ont perdu le droit de tirer des oiseaux comme le souchet, le chipeau et même le colvert!
Une décision qui ne passerait pas en Métropole.
Imaginez si on interdisait la chasse du colvert, du pilet ou du souchet en milieu de saison en Métropole? Bien évidemment, les chasseurs Français seraient très en colère et les ronds-points seraient garnis de nombreuses banderoles.
Pourtant, on dirait bien que l’éloignement géographique de cette suspension n’intéresse que très peu les médias Français et, soyons honnête, le monde de la chasse métropolitain.
Nous mêmes prenons cette information avec du retard, déjà parce que nous étions focalisés sur les décisions que devait prendre le Conseil d’État sur plusieurs modes de chasse en Métropole mais aussi parce qu’il faut bien l’admettre, nous sommes forcément moins rapides à traiter les informations en provenance de l’Outre-mer.
Pourtant, ce sont des territoires Français comme les autres et nous ne devrions pas abandonner nos camarades de Guadeloupe et de Saint-Martin qui voient leur passion suspendue à cause d’associations comme la LPO et l’ASPAS.
Partagez cet article sur les réseaux sociaux, indignez-vous et faîtes savoir que les chasseurs refusent de voir leurs droits se réduire encore, et cela, partout sur le territoire Français!