Bruxelles le 30 septembre 2025. Une étude universitaire d’envergure, présentée au Parlement européen, révèle que la chasse, le tir sportif et les secteurs associés pèsent près de 180 milliards d’euros par an dans l’économie du continent, soutenant plus d’1,1 million d’emplois à travers 30 pays. Des chiffres qui confirment le poids économique majeur d’un univers souvent sous-estimé.
Une contribution économique loin d’être marginale
Menée par l’Université d’Urbino (Italie), l’étude démontre que la chasse et le tir, combinés à leurs chaînes de valeur et services connexes, représentent 0,99 % du PIB européen. Une véritable “industrie” au service du territoire, qui mobilise plus d’un million d’actifs, de la fabrication d’armes et de munitions à la gestion des espaces naturels.
“La chasse et le tir sportif ne sont pas des activités marginales : elles démontrent de solides bénéfices pour la société, qui doivent être reconnus, soutenus et promus”, a rappelé la députée européenne Isabel Benjumea en ouverture de la présentation.
Un secteur structuré et performant
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
218 entreprises d’armement civil emploient plus de 16 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 3,27 milliards d’euros,
193 fabricants de munitions génèrent 2,54 milliards d’euros supplémentaires,
L’ensemble du secteur enregistre un excédent commercial de plus de 1,7 milliard d’euros.
À cela s’ajoutent les 96 milliards d’euros de dépenses annuelles des chasseurs et tireurs européens – un pouvoir d’achat qui irrigue les territoires ruraux et toute une économie locale : artisans, commerces, tourisme, entretien des milieux naturels…
Des emplois, du lien social et des territoires vivants
Pour Laurens Hoedemaker, président de la Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE), cette étude “est une excellente nouvelle pour les 7 millions de chasseurs européens. Elle montre que notre valeur socio-économique dépasse largement ce que l’on croyait jusqu’ici”.
Au Royaume-Uni, le tir sportif à lui seul représenterait 3,3 milliards de livres sterling de valeur ajoutée par an, tout en gérant plus de 7,6 millions d’hectares pour la faune sauvage. “Le tir enrichit la nature, soutient l’économie rurale et offre un véritable lien social”, souligne Ian Bell, directeur général de la BASC.
Un message fort adressé à Bruxelles
De nombreux acteurs saluent ce travail inédit, fruit d’une approche scientifique “holistique” intégrant toutes les composantes de la filière : production, distribution, loisirs, et emplois induits.
“Ce secteur contribue à hauteur de près de 1 % du PIB européen, c’est loin d’être anodin”, rappelle Thierry Jacobs, président de l’AFEMS. “Il est temps que les institutions européennes prennent pleinement en compte son poids et son rôle dans les territoires.”
Une reconnaissance attendue
Si l’étude se concentre sur l’impact économique, elle n’aborde pas encore l’apport environnemental ou social de la chasse, ni la valeur de la venaison dans la chaîne alimentaire. Des dimensions qui, selon la FACE, feront l’objet de futurs travaux pour compléter le tableau.
Mais une chose est sûre : cette enquête vient rappeler que la chasse et le tir sportif sont bien plus qu’une passion, un pilier économique, social et culturel profondément enraciné dans le quotidien de millions d’Européens.













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8 réflexions sur « Une étude révèle que la chasse et le tir rapportent 180 milliards d’euros par an à l’économie européenne »
Donc c’est important et cela fait des emplois directs et indirects aussi
Tout ça est bien beau mais on parle toujours d’argent !!
Mais la vie qu’elle soit humaine ou animale n’a t’elle pas de valeur ?
Pour ma part je suis toujours émerveillée quand je voit in animal dans la nature c’est à dire chez lui !
Je suis d’accord de parler de régulation mais de plaisir non je ne peux comprendre.
Chère Mme, il y a le plaisir de marché dans la forêt, le plaisir de voir passer telle ou telle animal que l’on ne va pas tirer parce que prélèvement ne veux pas dire extermination, et il y a le plaisir d’un tir réussi,
1) Vu la manne économique produite par les chasseurs et dont profitent en partie les fabricants de munitions, il serait temps maintenant qu’une munition aussi efficace que le plomb soit développée pour mon calibre 28 artisanal, dont je refuse de me séparer.
2) Est-ce que l’on pourrait nous dire ce que rapporte la LPO, TERRE ENVIRONNEMENT, l’ASPAS et j’en passe.
Et combien coûte le financement publique des anti-chasse (aides locales, nationales et UE) ?
Bonjour, oui c’est très bien et pas étonnant, mais il faudrait rajouter le travail bénévole Des chasseurs pour l’entretien des marais par exemple, et autres,pour le bénéfice de toute la faune.
Désolé @Jean c’est vrai, je l’oublie. La réouverture des chemins locaux oubliés, le ramassage des canards et divers oiseaux morts de botulisme cet été ou sauvés et relâchés après des soins etc, etc, etc. D’ailleurs pour le ramassage nous n’avons pas vue « LA LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX » par exemple.
Eux tout comme les entichasses et autres assocs animalistes ne se manifestes que pour protester contre les chasseurs, et ou casser, détruire etc.. Mais des l’instant ou il faut aider, il n’y a plus personne