C’est devenu une habitude chaque année mais une habitude dont on se passerait bien en France. Une nouvelle fois, le ministère de l’Agriculture a décidé de relever le niveau de risque lié à la diffusion de la grippe aviaire à « élevé ». Cela impacte les éleveurs de volailles mais aussi les chasseurs de gibier d’eau qui vont encore une fois devoir se plier à certaines mesures.
Plusieurs foyers de grippe aviaire détectés en France.
En seulement une dizaine de jours, pas moins de 5 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été découverts en France Métropolitaine. La détection de ces foyers ont donc poussé les autorités à prendre des mesures pour éviter une nouvelle diffusion massive de la maladie sur le territoire national.
A la mi-octobre, un élevage de dindes en Loire-Atlantique avait par exemple été impacté par ce virus de la grippe aviaire et a nécessite que des mesures de protection soient prises au niveau local.
C’est dans ces conditions que le niveau de risque lié à la grippe aviaire a donc été placé au niveau « élevé » en France, ce qui implique la mise en place différentes mesures.
Retour des obligations pour les chasseurs de gibier d’eau.
Les chasseurs de gibier d’eau sont impactés par les arrêtés fixant le niveau de risque lié à la grippe aviaire car ils doivent notamment se conformer à des mesures de restrictions et de biosécurité.
Pour les chasseurs de gibier d’eau, les obligations sont les suivantes selon que vos appelants soient fixes dans vos parcs à la tonne ou si vous les emmenez avec vous à la chasse :
Appelants « nomades » :
- Autorisés uniquement pour détenteurs catégorie 1
- Maximum 30 appelants
- Doivent provenir du même lieu de détention
- Pas de contact direct avec les appelants résidents
- Un seul détenteur autorisé par site de chasse
Appelants « résidents » :
- Autorisés pour catégories 1, 2 et 3
- Peuvent rester sur le site de chasse de façon permanente
Obligatoire : Récépissé de déclaration à la Fédération en cas de contrôle.
Des mesures s’appliquent aussi aux chasseurs de petit gibier en cas de lâchers :
Transport et lâcher de gibier à plumes :
- Interdits de manière générale
- Dérogation possible uniquement pour les galliformes (remise en nature sous conditions)
Dans tous les cas, les mêmes mesures de biosécurité s’appliquent :
- Transport en remorque bâchée ou véhicule fermé
- Ne pas passer devant ou dans les élevages avicoles
- Désinfection régulière du matériel
Nous voilà donc repartis pour des semaines de complications liées à la présence de cette maladie qui commence peu à peu à faire partie des habitudes des chasseurs puisqu’elle fait maintenant son apparition tous les ans.