En s’appuyant sur plusieurs incidents survenus ces dernières années, le maire de Mortefontaine, Jacques Fabre, vient de publier un arrêté municipal qui encadre strictement les pratiques de chasse sur le territoire communal. Une décision forcément saluée par le collectif AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui).
Des incidents jugés répétés qui ont motivé la décision.
Plusieurs événements ont été remarqués par l’élu de la commune situé au sud de l’Oise.
Une chasse à courre s’est par exemple achevée au haras de Charlepont, sur la route départementale 922, en mars 2022, ce qui a visiblement posé problème à l’édile.
En 2023, un incident a eu lieu à proximité de l’école communale, comme l’explique aussi le maire dans les médias locaux, mais ce dernier concerne pourtant la chasse à tir… Manifestement, la municipalité a décidé de l’inclure malgré tout dans ses griefs contre les veneurs.
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Plus récemment, le 30 octobre 2024, des habitants du parc de Vallières ont protesté contre des activités de chasse jugées trop proches de leurs habitations, « lesquelles ont engendré un climat d’insécurité accru pour les résidents ».
Le maire a donc décidé de s’appuyer sur la décision du Conseil d’État qui a validé en 2021 l’arrêté de Pont-Sainte-Maxence limitant la chasse à proximité des habitations.
Un périmètre de sécurité élargi
Désormais, la chasse à tir est interdite dans un rayon de 200 mètres autour des habitations de Mortefontaine, incluant le bourg et les hameaux de Charlepont, Montaby et des Uselles. Cette mesure n’a rien d’incroyable et est déjà appliquée dans d’autres régions.
Pour la chasse à courre, ce périmètre est porté à 300 mètres. L’arrêté précise également que « les veneurs et leur équipage à cheval ne pourront franchir le domaine public routier communal lors de ces chasses ».
Cette mesure vise à garantir, selon la mairie, la sécurité des promeneurs, cyclistes, cavaliers et riverains, tout particulièrement au haras de Charlepont où « les risques de panique des chevaux sont importants en présence d’équipages de chasse. »
De plus « les veneurs et leur équipage à cheval ne pourront franchir le domaine public routier communal lors de ces chasses ».
Appelons un chat un chat, quand un maire décide de durcir plus la chasse à courre que la chasse à tir, le problème n’est pas l’activité concernée mais bien les personnes qui la pratiquent…












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