Suite à un acte de braconnage commis en février 2024 à Aumessas dans le Gard, le tribunal d’Alès a prononcé une condamnation sévère à l’encontre d’un braconnier qui avait abattu illégalement un cerf. Deux personnes étaient initialement interpellées mais un seul a avoué avoir abattu un cerf illégalement.
Un cerf tué illégalement dans les Cévennes
C’est en février 2024 que les agents de la Fédération Départementale des Chasseurs du Gard ont été informés qu’un cerf avait été abattu illégalement sur le territoire de la commune d’Aumessas.
Les enquêteurs ont rapidement orienté leurs recherches vers deux membres d’une association cynégétique locale, qui ne disposait pourtant d’aucune autorisation pour en prélever un.
L’enquête menée par les autorités a abouti à la saisie de deux fusils de chasse ainsi qu’à la découverte de 48 kilogrammes de viande entreposés dans un congélateur.
A lire aussi : Trois braconniers Anglais interpellés en pleine action avec des lévriers dans le Nord
Face aux éléments réunis par les enquêteurs, l’un des deux suspects a fini par reconnaître être l’auteur du braconnage.
Une condamnation plutôt lourde pour le braconnier jugé.
Présenté devant le tribunal d’Alès le 8 septembre dernier, le braconnier a écopé d’une amende de 700 euros pour non-respect du plan de chasse et transport illégal.
Mais la sanction ne s’arrête pas là : il devra également s’acquitter de 2 100 euros de dommages et intérêts répartis entre la Fédération Départementale des Chasseurs du Gard, l’association cynégétique du Parc National des Cévennes et la société de chasse d’Aumessas.
S’ajoutent encore 1 500 euros pour la prise en charge des frais de justice.
Son permis de chasse a été suspendu pour une durée d’un an et son arme confisquée.
En ce qui concerne le second braconnier présumé, il a été été relaxé.
Cette condamnation rappelle que ce type de comportement n’est pas pris à la légère par les Fédérations de chasse ni par les chasseurs respectueux des règles et que les braconniers seront toujours la cible de poursuites judiciaire en cas de braconnage avéré.













Une réflexion sur « Gard : une sanction exemplaire prononcée contre un braconnier qui avait tué illégalement un grand cerf »
Tout acte de braconnage est condamnable. Tout le monde sera d’accord là dessus. L’amende est lourde : 700 € + 2100 € + 1500 € = 4300 €.
Par contre, on est perplexe sur les décisions de justice, sévères dans certains cas et « humanistes » ou « complaisantes » dans d’autres. Rappelons que le chasseur qui a tué un aigle a écopé de 80.000 € d’amende (une peine de mort financière et une ruine morale) alors que le voyou qui a renversé et blessé un policier pour refus d’obtempérer a écopé de seulement 150 €, soit « le prix d’une paire de basket » comme le disait le secrétaire d’Alliance Police, somme que le délinquant ne paiera jamais, étant insolvable. Quant à l’écologiste marxiste, Manuel Merlhiot, chef d’une secte « révolutionnaire », qui a massacré 7 chiens de chasse en Ardèche à coups de fusil (un écologiste armé et anti chasse, vous avez bien lu) il s’en est tiré les doigts dans le nez avec un petit sursis et ce sont les propriétaires des chiens qui ont été condamnés chacun à 450 d’amende par les bons juges rouges.
Samuel Johnson, essayiste britannique (1709-1784), disait : » La justice, c’est quand on gagne le procès. » Quant à Jules Renard, écrivain français (1864-1910), il disait : « Si tu as soif de justice, tu auras toujours soif. » À méditer !