Un licencié de la Fédération Française de Tir a été victime d’un véritable guet-apens à son domicile de Villeurbanne dans la nuit du 27 au 28 décembre. De l’argent liquide, neuf armes et 1300 munitions ont été dérobées. Si le lien avec le piratage massif d’octobre n’est pas encore établi, la coïncidence interpelle.
Un braquage visiblement bien préparé.
Dans la nuit du 27 au 28 décembre, un tireur sportif est rentré chez lui et n’a pas pu rentrer comme il l’aurait pensé à son domicile.
En effet, deux individus armés et cagoulés attendaient le tireur sportif devant chez lui.
Le mode opératoire laisse peu de place au hasard car les malfaiteurs savaient manifestement ce qu’ils venaient chercher. Au total, neuf armes à feu, 1 300 munitions de plusieurs calibres et 11 000 euros en liquide ont disparu.
La victime n’a heureusement pas été blessée physiquement mais reste très choquée par cette agression. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour vol avec arme et séquestration qui a été confiée à la police locale.
Le spectre du piratage de la Fédération plane sur l’affaire.
Difficile de ne pas penser au piratage massif survenu mi-octobre des fichiers de la Fédération Française de Tir, exposant les données personnelles d’un million de licenciés.
Le parquet avait alors alerté sur l’utilisation de ces informations pour orchestrer des cambriolages ciblés chez des détenteurs d’armes.
Certains voleurs se sont même fait passer pour de faux policiers afin de pénétrer chez leurs victimes.
L’enquête devra donc déterminer si ce vol s’inscrit dans la suite de tentatives et d’agressions commises suite au piratage de la FFTir.
En attendant, si une chose est sure, c’est que les tireurs sportifs, pourtant déclarés et contrôlés, se retrouvent aujourd’hui plus vulnérables que jamais face à des criminels visiblement très bien renseignés…













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