L’ouverture de la saison de chasse en Belgique fait de nouveau revenir sur la table la peur de la PPA dans les élevages. L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire de Belgique tire d’ailleurs la sonnette d’alarme. La peste porcine africaine rôde encore aux portes de la Belgique et les chasseurs ont un rôle crucial à jouer dans la prévention.
Des cas détectés à moins de 200 km des frontières
Si la Belgique n’a pas connu de cas de peste porcine africaine depuis 2018, la menace reste bien présente.
Cet été encore, des cas ont été détectés Allemagne, à moins de 200 kilomètres de la frontière belge. Cette maladie, mortelle pour les porcs et les sangliers mais sans danger pour l’homme, peut avoir des conséquences économiques dévastatrices pour la filière porcine du pays.
L’activité humaine, et notamment la chasse, sont parmi les principaux vecteurs de propagation. C’est pourquoi l’Afsca a publié une série de recommandations à destination des chasseurs belges.
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Des gestes simples mais essentiels
Les consignes sont claires : éviter de partir chasser dans les zones à risque comme l’Europe de l’Est, l’Allemagne, l’Italie ou la Grèce.
Il est également formellement déconseillé d’importer viande ou trophées depuis ces régions.
Le matériel de chasse doit être soigneusement désinfecté avant et après chaque sortie, qu’il s’agisse des armes, des véhicules ou des bottes.
Les chasseurs ne doivent pas non plus abandonner de déchets alimentaires dans la nature et doivent attendre 72 heures avant d’entrer dans un élevage de porcs après un contact avec un sanglier.
Enfin, la surveillance reste primordiale. Les chasseurs belges doivent donc rester attentifs aux signes de maladie chez les sangliers et signaler immédiatement tout cas suspect aux services régionaux. Grosso modo, les mesures à prendre sont assez similaires à celles mises en place en France lorsque le niveau de menace augmente également.