Des sangliers qui causaient des dégâts sur des terres agricoles ont été visés par une campagne de capture par un chasseur qui a eu une belle surprise lorsqu’il s’est retrouvé face à l’un de ces sangliers mort. Il a pu voir que la chair de l’animal n’était pas du tout comme d’habitude mais qu’elle renvoyait une couleur bleue profonde, ce qui l’a poussé à alerter les autorités compétentes.
Des sangliers qui mettaient en péril les cultures Californiennes.
C’est un trappeur Californien qui a été contacté par une exploitation agricole pour venir capturer et chasser les sangliers qui causaient de nombreux dégâts sur leurs terres.
Lorsqu’il s’est retrouvé devant l’un des sangliers morts, il a remarqué une couleur étonnante dans la chair de l’animal. L’homme devait gérer une véritable invasion et des centaines de suidés devaient être abattus, sauf que plusieurs des sangliers visés étaient concernés.
Selon le trappeur, leur chair était d’un bleu vraiment très marqué, presque fluorescent, comme il l’a confié auprès des journalistes du Los Angeles Times :
« Je ne parle pas d’un peu de bleu. Je parle de bleu fluo, de bleu myrtille ».
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Intrigué par ce phénomène, l’homme a contacté les services du département de la pêche et de la faune de Californie et des analyses ont pu être menées sur les sangliers en questions.
Les suidés positifs à un poison pour les rongeurs.
Les analyses ont démontré que les animaux avaient ingéré de grandes quantités de diphacinone, un composé utilisé dans le poison utilisé par les agriculteurs américains pour lutter contre les rongeurs, et notamment les écureuils.
Ce constat a été appuyé par le trappeur Californien qui a affirmé avoir déjà vu les suidés s’attaquer aux postes d’appâtage utilisés par les agriculteurs sans jamais penser qu’ils parvenaient à accéder aux contenus de ces derniers et encore moins à consommer le poison.
La toxine retrouvée dans les chairs des sangliers est diffusée en des quantités prévues pour tuer de petits animaux. Les suidés pèsent plusieurs dizaines de kilos, ce qui explique pourquoi ils stockaient autant de toxine en eux tout en ayant l’air d’être en pleine santé.
Les autorités ont rapidement alerté la population sur les risques que représente la consommation de cette viande qui doit malheureusement être jetée.
Si le trappeur Californien va évidemment se conformer à la législation et jeter la viande à risques, il s’avère que les premiers perdants de cette histoire sont les familles à faibles revenus à qui il offrait gratuitement la venaison par le passé.