Le mois dernier, un enfant de 6 ans a été mordu par un loup qui a tenté de l’emporter avec lui en pleine forêt. Comme souvent, les autorités ne se prononçaient pas avant que l’analyse ADN certifie qu’il s’agissait bien d’une attaque du prédateur mais les études ont révélé que le loup était bel et bien impliqué dans cette affaire.
Une attaque traumatisante pour l’enfant et ses parents.
A la fin du mois de juillet, un enfant de 6 ans a été mordu par un loup qui a tenté de l’emmener avec lui à travers les bois de la province d’Utrecht aux Pays-Bas.
La mère de l’enfant avait assisté à la scène et fort heureusement, plusieurs adultes se sont rués en direction du loup pour le faire fuir et sauver le petit garçon.
Ce dernier avait été emmené d’urgence à l’hôpital car il souffrait de plaies sérieuses au niveau de l’aisselle et de grandes griffes dans le dos.
La Province d’Utrecht a officiellement communiqué sur cette affaire ce vendredi 15 août car les résultats des analyses ADN sont revenus des laboratoires.
Le centre Universitaire et de Recherches de Wageningen a en effet terminé ses ananlyses et il ressort clairement que le loup GW3237m est impliqué dans cette attaque. Comme l’indique la Province, bien que les parents et les experts aient pointé du doigt le loup dès le départ malgré l’opposition des pro-loups qui affirment qu’il n’attaque pas l’homme, le retour des analyses ADN rend les conclusions définitives sur cette affaire.
La province conseille d’éviter la zone.
Les autorités n’avaient pas attendu les retours de l’analyse ADN pour lancer une autorisation de capture du loup problématique. Cette autorisation reste en vigueur pour le moment.
Tant que le loup restera en liberté sur la zone, les municipalités environnantes demandent aux habitants de ne pas se rendre dans la forêt, pourtant très appréciée des promeneurs et des familles.
La province demande également aux résidents locaux et aux professionnels qui travaillent en forêt de faire preuve d’une vigilance accrue le temps qu’une solution soit trouvée.