Alors que la plupart des chasses traditionnelles ont pour le moment été totalement interdites par l’abrogation de l’arrêté ministériel du 17 août 1989, une lueur d’espoir réside pour les chasseurs de l’alouette aux pantes qui attendent toujours de savoir comment les choses vont évoluer en ce qui les concerne.
Dans une question écrite adressée au ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Florence Lassarade, Sénatrice de Gironde, le gouvernement devra répondre du fait qu’aucune avancée n’ait été communiquée au sujet de la chasse aux pantes malgré les avancées réalisées sur le sujet.
« Dans une décision du 24 mai 2023, le Conseil d’État a pris soin de souligner que les nouveaux arrêtés du 04 octobre 2022 ont le même objet que les arrêtés du 17 août 1989 qu’ils abrogent ; ils procèdent à des modifications substantielles des conditions dans lesquelles les procédés de chasse traditionnelle sur lesquels ils portent sont autorisés. En l’absence de décision du Conseil d’État, les fédérations départementales ont saisi le Président de la République lui demandant la prise d’un nouvel arrêté annuel qui permettrait de fixer le quota de prélèvement durant la chasse à l’alouette des champs avec des filets.
Dans un effort constant, les fédérations s’appliquent à attester que la chasse au filet de l’alouette des champs est rigoureusement contrôlée, qu’il est non létal et que les captures d’alouettes des champs à l’aide de pantes représentent moins de 1 % de la mortalité annuelle de l’espèce et qu’elles n’ont, par conséquent, aucun impact sur son statut de conservation.
À l’approche de l’ouverture de la saison de chasse, elle souhaiterait savoir quelles actions le Gouvernement compte mettre en œuvre pour maintenir cette chasse traditionnelle. »
Publiée sur le site du Sénat, la question a été réattribuée à la Secrétaire d’État en charge de la biodiversité. C’est donc Sarah El Haïry qui devra répondre aux chasseurs alors que la nouvelle saison de chasse approche à grands pas.