Hier s’est tenue la toute première séance du CNCFS dans sa nouvelle composition depuis les textes du mois de juillet 2018 lui attribuant ses compétences et la nomination de ses membres. Malgré le prolongement du moratoire du courlis cendré et de la barge à queue noire, de très belles avancées sont à souligner :
Moratoire courlis cendré et barge à queue noire : la FNC n’accepte pas
La FNC a critiqué vertement le projet d’arrêté ministériel instaurant un nouveau moratoire pour ces deux espèces jusqu’au 31 juillet 2019.
Elle s’est appuyée sur le rapport de l’ONCFS paru en avril 2018 dont les conclusions sont éclatantes : la suspension de la chasse ne règle rien. La FNC a fait valoir la contribution essentielle des fédérations aux plans de gestion des deux espèces.
Les chasseurs n’acceptent pas d’être les seuls à faire l’objet d’une mesure d’interdiction, alors que la chasse du courlis et de la barge serait soutenable au regard de la modestie des prélèvements connus avant les moratoires. Comme vous le savez, il y a deux sous-espèces, l’islandaise et la hollandaise, dont l’état de conservation n’est pas bon. C’est pour cela que la FNC a demandé qu’il y ait une date différée pour l’ouverture de la barge à queue noire au 15 septembre 2018 de façon à préserver la sous-espèce hollandaise et que le courlis soit rouvert dès le 21 août sur l’entièreté du territoire national.
En l’état des données scientifiques disponibles, la FNC n’exclut pas d’exercer un recours en référé devant le Conseil d’Etat contre l’arrêté ministériel.
Sur ce sujet, le vote du CNCFS a été sans ambiguïté puisqu’il s’est prononcé à 13 voix contre le projet d’arrêté (9 voix pour et une abstention).
Chasses traditionnelles : les quotas préservés
Malgré les critiques des associations de protection à la nature et d’opposants à la chasse, le CNCFS a validé les projets d’arrêtés ministériels pour la chasse des grives, des alouettes, du vanneau et du pluvier doré. Ces arrêtés maintiennent les quotas attribués aux chasses régionales et cela satisfait pleinement la FNC et les fédérations concernées (17 voix pour, 2 contre et 4 abstentions).
Chevrotine dans les Landes : on continue jusqu’au 1er juin 2022 !
Le sujet n’a pas suscité de difficulté particulière et le projet d’arrêté ministériel autorisant l’utilisation de la chevrotine dans les Landes pour le tir du sanglier jusqu’au 1er juin 2022 a été adopté massivement par les membres du CNCFS (19 voix pour, 3 contre et une abstention).
Le sanglier sera gibier en mars
A la demande de la FNC, le ministère a préparé un projet de décret et un projet d’arrêté pour que la chasse du sanglier puisse être possible jusqu’au dernier jour de mars. Le code de l’Environnement sera donc modifié à cet effet. Et le sanglier sera par conséquent retiré de la liste des espèces susceptibles d’être classées « nuisible » en mars.
Pour la FNC, il s’agissait de franchir une première étape dans la gestion du sanglier. Cette nouvelle date de fermeture sera, comme il se doit, du ressort des préfets et des présidents de fédérations dans l’arrêté annuel d’ouverture et de fermeture de la chasse et n’exclura pas les destructions administratives sur ordre des préfets. Le Président Schraen a rappelé que la France avait la période de chasse du sanglier parmi les plus courtes en Europe.
Le projet de décret et d’arrêté a été favorablement accueilli par le CNCFS (17 voix pour, 5 contre et une abstention).
Dispositif de localisation des chiens : la FNC fait passer son projet
Comme cela était souhaité par le Conseil d’Administration de la FNC, l’arrêté du 1er août 1986 va être modifié pour permettre aux chasseurs à tir, aux chiens courants, d’utiliser les dispositifs de localisation des chiens lors de l’action de chasse pour assurer la sécurité des chiens ou prévenir les collisions.
Cette mesure était très attendue. Il est heureux que le ministère n’ait finalement pas déformé le projet initial de la FNC en y ajoutant des clauses de complication qui étaient proposées par l’ONCFS (19 voix pour, 1 contre, 3 abstentions).
Le CNCFS satisfait les demandes de plusieurs fédérations pour la chasse du mouflon et du chamois
Comme elles le désiraient, les fédérations des Pyrénées Orientales, du Tarn, des Ardennes (chasse au mouflon) et du Territoire de Belfort (chasse au chamois) vont bénéficier de conditions de chasse plus simples et en harmonie avec les territoires voisins par l’autorisation des battues avec chiens pour l’exécution du plan de chasse des espèces concernées (18 voix pour, 3 contre et une abstention).
Le mouflon de Corse sera protégé
Les deux fédérations de Corse avaient demandé que soit modifié le statut de cette espèce sur l’Ile de Beauté. Le projet a été porté par la FNC et leur souhait sera par conséquent exaucé (21 voix pour, une contre, pas d’abstention).
En conclusion, le Bureau de la chasse du ministère a attiré l’attention des membres du CNCFS sur l’importance du chantier relatif au nouveau classement des espèces « nuisibles » à l’échéance du 30 juin 2019. Les préfets vont recevoir des instructions très précises en vue de préparer les décisions de classement dès cette fin d’année.
Etaient présents pour la chasse française : les Présidents Willy Schraen, Christian Lagalice, Benoît Chevron, Christian Groleau, Jean-Roland Barrère, André Douard, Pierre de Roualle (Société de Vénerie), Jean-Luc Fernandez (ANCM), Philippe Justeau (PQ) et Maître Charles Lagier.
Source : FNC
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .