De mémoire d’homme, cela fait longtemps qu’une moisson n’a pas été aussi laborieuse. La météo exécrable de juin et juillet 2021 a retardé les récoltes à tel point qu’à la mi-août on trouve encore des champs de blé sur pied, le colza a été moissonné fin juillet et des petits pois restent encore dans les champs.
Toutes ces cultures encore debout sont soumises aux aléas climatiques, mais également à l’appétit des suidés et autres faunes sauvages bien plus longtemps qu’à l’accoutumée. Certes ce ne sont pas les cultures les plus dévorées mais elles subissent malgré tout du dégât. Quid également du maïs et du tournesol qui eux en revanche sont des mets prisés.
En effet, l’afflux d’eau a fait monter les tournesols qui dépassent facilement les 2 mètres, les rendant particulièrement fragiles. Le maïs tient mieux debout, mais il risque de subir également l’appétit des populations de sangliers toujours aussi bien portantes, et renforcées après 2 saisons plutôt tumultueuses en terme d’organisation de la chasse à cause du Covid.
Dès lors se pose déjà la question du bilan financier 2021 pour les FDC qui risquent encore de devoir sortir beaucoup d’argent. A moins que la réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier prévue initialement fin août vienne « sauver » certaines fédérations, il est fort à parier que l’année soit financièrement compliquée.