La gestion des plans de chasse, qui incombait précédemment aux préfets, a été confiée, par la loi de février 2020, aux FDC. Elles ont donc délégation pour la préparation, l’organisation et la mise en œuvre de cette mission. Mais les chasseurs sont désormais soumis à des obligations de résultats, selon les minima/maxima de prélèvements, imposés par plan de chasse.
En cas de non-respect, les sanctions qui s’y rattachent sont donc possibles. Si, derrière tout cela, se dessinent les plans de reboisement prévus dans le plan de relance national, les chasseurs vont être une nouvelle fois montrés du doigt si les minima de prélèvements ne sont pas atteints.
Quid de ces deux causes : volontaires ou involontaires, et qui en fera objectivement l’analyse. Les lots de surfaces moyennes sont concernés, n’ayant jamais sur leurs fonds des populations de grand gibier attachées à leurs territoires, et plutôt en errance passagère. Les FDC, organisations de chasseurs au service des chasseurs ont là une lourde responsabilité et devront faire preuve de beaucoup de pédagogie devant les désaccords qui ne manqueront pas d’éclater…