Le handicap met parfois sur la touche les personnes concernées qui cherchent à pratiquer une activité qui ne se sentent pas de se renseigner bien que des moyens soient déployés pour les accueillir dans les meilleures conditions. La chasse par exemple se veut une pratique accessible qui peut trouver des adaptations dans le cadre de certains handicaps et les fédérations départementales comme l’Office Français de la Biodiversité ont mis en place un dispositif complet pour permettre aux chasseurs en situation de handicap d’obtenir leur permis. Des adaptations existent à chaque étape, du certificat médical jusqu’aux épreuves pratiques de tir.
Un cadre médical strict mais compatible avec de nombreuses situations.
Bien évidemment, le point de départ de cette inscription au permis de chasser dépend du handicap car par définition, la chasse nécessite de disposer de certaines capacités sensorielles ou motrices pour être pratiquée en toute sécurité.
C’est dans ce contexte que tout candidat doit présenter lors de son inscription un certificat médical confirmant sa capacité à détenir une arme en toute sécurité.
Ce document atteste que le futur chasseur peut effectuer « une action de tir à tout moment précise et sûre », malgré d’éventuelles limitations physiques ou psychiques.
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Si vous êtes concerné et que vous souhaitez en savoir plus, le formulaire CERFA 13945*06 liste au verso les incapacités rédhibitoires. Une transparence qui évite aux candidats de s’engager dans des démarches vouées à l’échec.
L’essentiel n’est donc pas l’absence totale de handicap, mais bien la compatibilité entre la situation du candidat et les exigences de sécurité inhérentes à la manipulation d’une arme de chasse.
L’examen du permis de chasser peut s’adapter selon chaque handicap.
Sur le terrain, les inspecteurs de l’OFB peuvent mettre en place des épreuves adaptées au cas par cas. Les personnes en fauteuil roulant peuvent par exemple bénéficier d’un parcours aménagé avec accompagnateurs, ou même d’un système de lanceur recréant les trois situations de tir réglementaires si le relief est impraticable. En dernier recours, un déplacement vers la fédération voisine reste possible si son terrain est plus adapté.
Les chasseurs avec un handicap des membres peuvent par ailleurs utiliser des armes spécifiques : crosses déportées, bretelles de maintien, fusils basculants adaptés.
L’inspecteur peut alors les dispenser du franchissement d’obstacles (fossé, clôture) tout en maintenant l’évaluation des manipulations d’arme, véritable point central de la sécurité à la chasse.
Seules les déficiences sensorielles ne donnent droit à aucun aménagement.
A savoir qu’en cas de simples problèmes de vue ou d’audition, les corrections personnelles (lunettes et appareils auditifs) sont obligatoires durant toute l’épreuve.
Trop souvent, les personnes en situation de handicap pensent qu’elles n’ont pas accès à une activité comme la chasse mais il faut d’abord se renseigner car dans de nombreux cas, des aménagements existent.
Source et photo : FNC.












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