Les chasseurs organisent de manière récurrente une opération de nettoyage de la nature depuis plusieurs années. Auparavant, cette opération se faisait sous différents noms et était menée par les Fédérations départementales et régionales, à des dates différentes. Aujourd’hui, la Fédération Nationale des chasseurs a décidé de diriger l’opération pour rassembler plus de bénévoles mais cela n’est pas du goût de l’ASPAS qui a décidé de salir ce qu’elle considère être une « opération de com' ».
J’aime La Nature Propre, une opération de terrain qui dérange.
Encore une fois, il semblerait que les anti-tout ont trouvé une raison de ne pas participer à cette opération qui propose au grand public de se joindre au chasseurs durant les trois prochains jours pour ramasser les déchets présents dans la nature.
Ce jeudi 14 mars, l’ASPAS a publié un communiqué visant à critiquer l’organisation d’un tel ramassage qui a un impact direct sur le terrain et qui se veut utile pour la nature.
De plus, même si les chasseurs sont à l’origine de l’opération J’aime La Nature Propre, tous les bénévoles sont évidemment les bienvenus. Là encore, cela doit déplaire fortement aux animalistes que cette opération ait pour objectif de réunir un maximum de monde, en faisant abstraction totale des opinions de chacun, pour mener une action en faveur de la nature.
L’ASPAS dénonce donc une simple opération de communication, relayée par un spot télévisé diffusé à une heure de grande écoute.
Participer au ramassage des déchets? Pas vraiment.
On pourrait penser que l’ASPAS se réjouisse de l’organisation à grande échelle d’une opération de ramassage des déchets dans la nature et incite à y participer mais visiblement, c’est tout l’inverse.
L’association anti-chasse propose plutôt de s’en prendre aux chasseurs et de « documenter la réalité de la chasse en France ». En gros, elle ne propose pas de participer au ramassage mais plutôt de poster des photos de déchets prises en pleine nature et que l’on peut attribuer aux chasseurs sur les réseaux sociaux.
L’idée est de mener une petite guerre virtuelle pour salir l’opération menée et de minimiser le travail que les bénévoles, chasseurs ou non, vont effectuer durant tout le week-end.
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Un hashtag #JaimeLaNatureSansChasse a d’ailleurs été inventé pour l’occasion.
Cette attitude désolante est encore une fois la preuve que même lorsqu’une action est mise en place pour agir concrètement sur le terrain au bénéfice de la nature, cela n’intéresse pas certains organismes s’ils ne peuvent pas mettre en avant leur idéologie.
Il est manifestement plus facile de se dire en faveur de la nature de derrière son écran, confortablement installé sur son canapé plutôt que de se rendre sur le terrain équipé de gants et de sacs poubelles pour participer au ramassage…