En février dernier, 6 braconniers présumés ont été interpellés par les agents de l’OFB. Après une enquête de plusieurs mois et une surveillance accrue, les agents de l’Office Français de la Biodiversité ont fini par arrêter les 6 personnes dans leur viseur pour des faits de braconnage avéré mais des manquements constatés durant l’enquête ont d’abord permis aux 6 interpellés d’être relaxés. Devant être à nouveau jugés sur le fond, les 6 braconnier présumés ont encore une fois obtenu un report d’audience.
La défense pointe encore des vices de procédure.
Pour rappel, en ce début d’année, 6 personnes ont été interpellées par les agents de l’OFB pour des faits de braconnage. Alors que l’on pensait que l’enquête permettrait une condamnation facile des braconniers présumés, dont certains faisaient partie d’un équipage de chasse à courre, la réalité a été bien différente.
En effet, l’amateurisme des agents de l’OFB en charge de l’affaire a permis à la défense de pointer des vices de procédure flagrants, ce qui a abouti à la relaxe des prévenus sur cette affaire en première instance.
Cette fois, lors d’une procédure en appel, les parties civiles espèrent que la justice jugera les prévenus sur le fond de l’affaire et pas sur la forme mais la défense ne l’entend pas de cette oreille.
Les avocats ont pointé d’autres vices de procédure dans le dossier concerné et a obtenu un énième report d’audience, bien que la Présidente de la Cour d’appel de Bourges ait d’abord voulu examiner les faits.
La frustration des chasseurs qui veulent un jugement sur le fond.
Parmi les parties civiles, les chasseurs de la Société de Vènerie souhaitent un jugement sur le fond et que l’on arrête de se focaliser sur la forme.
Certes, l’OFB a commis des erreurs, mais les faits sont graves. Les personnes sont accusées de braconnage de nuit à l’aide d’armes à feu mais aussi d’avoir percuté les animaux à l’aide de véhicules.
Ce sont des comportements à des années lumières de l’éthique de la chasse et les chasseurs veulent se montrer intraitables face à ce genre d’attitudes. C’est une situation d’autant plus grave que l’un des prévenus était maître d’équipage dans un équipage de vènerie.
L’audience a donc été reportée au mois de juin, date à laquelle les chasseurs pourront enfin savoir si un jugement est possible ou si les prévenus seront définitivement relaxés.











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