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Polémique suite à l’interdiction d’un concours canin : « Refuser de voir la mort, c’est refuser de comprendre la nature » indique Willy Schraen

Willy-Schraen
Willy-Schraen

Depuis quelques jours, la polémique enfle autour d’un concours de Field Trial qui s’est déroulé dans les Landes et dont les dernières épreuves avaient été temporairement interdites par la Préfecture. En cause, la mise à mort d’un faisan qui n’avait pas été réalisée proprement par l’un des participants, et dont la vidéo à suscité des réactions sur les réseaux sociaux.

Une interdiction temporaire.

La CUNCAN (Commission d’Utilisation Nationale du Chien d’Arrêt) a pu communiquer le 15 octobre dernier au sujet de l’interdiction des dernières épreuves de Field Trial concernant plusieurs races de chiens de chasse.

Ce concours, organisé à Escource mais à la portée internationale, compile des épreuves exigeantes pour juger des aptitudes et des standards des chiens présentés, considérés comme de véritables athlètes.

Lors d’une de ces épreuves, un des participants n’a pas adopté le bon comportement et a fait tournoyer par la tête un faisan blessé en vue de l’achever. La vidéo de cette action a été ensuite diffusée sur les réseaux sociaux et dans les médias par les groupes animalistes (Nos Viventia, l’association de Pierre Rigaux notamment) qui ont fait remonter l’information jusqu’à la préfecture.

A lire aussi : Un nouveau site anti-chasse vient de voir le jour

Le Préfet des Landes a alors décidé de suspendre le concours pour des raisons de « maltraitance animale » avant de revenir sur sa décision. La CUNCA a en effet pu échanger avec la Préfecture qui a accepté de laisser se terminer le concours en format No kill. Généralement, le gibier levé par les chiens n’est donc pas prélevé et seul un coup de fusil retentira en l’air pour simuler l’action de chasse dans son ensemble.

Willy Schraen a décidé de réagir face à la polémique.

L’ampleur prise par cette histoire a été surprenante car, certes, l’homme n’a pas eu un comportement adapté vis à vis du gibier et un peu de respect aurait été le bienvenu, mais ce battage médiatique était-il réellement nécessaire?

C’est la question que se pose Willy Schraen, Président de la FNC, en réaction à toute cette affaire.

Le saviez-vous ?  Le doyen des chasseurs d'Aveyron a 94 printemps et chasse encore !

« Ces soi-disant lanceurs d’alerte n’ont qu’un but : fragiliser la chasse et tout ce qui s’y rattache : nos traditions, nos chiens, notre connexion avec le vivant et la nature.

Mais qui ces images ont pu choquer ? Une société dont le rapport à l’animal évolue.

Mais qui ces images ont pu choquer ? Une société qui ne supporte plus la mort, qui la cache, qui la nie, comme si elle n’existait plus alors qu’elle se rappelle hélas à nous avec des conflits meurtriers à nos portes.

Les chasseurs, eux, l’acceptent avec lucidité et respect, parce qu’ils savent que la mort d’un animal participe à l’équilibre du vivant. Refuser de la voir, c’est refuser de comprendre la nature. »

Il rappelle également le prestige et l’importance de ces concours canins en adressant son soutien aux organisateurs :

« Ces concours canins ne sont pas des spectacles : ce sont des épreuves de haut niveau, où l’on évalue le travail, l’obéissance et la passion du chien. Ils témoignent d’un savoir-faire unique, reconnu dans le monde entier.

Et oui, pour un chien de chasse, il n’y a pas d’amélioration possible sans confrontation au réel, sans rapport au gibier, sans acte de chasse. C’est une évidence que seule la mauvaise foi peut nier.

J’adresse tout mon soutien aux organisateurs de concours de chiens de chasse et à leurs candidats.

Si la société change, je demeure convaincu qu’elle a de plus en plus besoin de réalités ancrées, loin d’une vision faussée d’une nature de carte postale, où tout ne serait que douceur et harmonie.

Nous, chasseurs, continuerons à défendre la réalité d’une nature où la vie et la mort se répondent sans cesse. Parce qu’elle n’a pas besoin d’idéologues, mais, comme les chasseurs,  d’hommes et de femmes de terrain. »

bar compo

9 réflexions sur « Polémique suite à l’interdiction d’un concours canin : « Refuser de voir la mort, c’est refuser de comprendre la nature » indique Willy Schraen »

  1. hrist je pense que le sketch de la gallinete cendrée vous a largement imprégné….les faisans de tir bien élevés ne se laissent pas arrèter comme vous semblez le croire…quant aux lachers de gibier laissont les chasses décider d elle mème de ce qui leur convient et n essayons pas de régenter le mode de vie des gens …. sauf si vous souhaitez que l on régente le votre…

  2. Bonjour, nous allons vers une société de bisounours, incapable de tuer un poulet ,ni de le plumer,encore moins le vider,on laisse faire aux autres,en se voilant la face,pour ne pas voir la réalité de la mort!certes cette mort de l’animal doit être rapide par nous homo sapiens. ce n’est pas toujours le cas entre les animaux.

  3. C’est quand même beaucoup de phrases pour ne jamais poser la question principale de l’élevage de gibier et de l’éthique de chasse.
    Balancer des oiseaux la veille ou le matin d’un concours, si ce n’est pas non plus devant chaque chien au moment de son passage, j’ose espérer que nous sommes encore suffisamment de chasseurs à considérer qu’une partie de la chasse perd ses valeurs.
    Ce serait une épreuve de « haut niveau »?….en lâchant du poulet? Des oiseaux faciles qui se laissent arrêter et qu’il faut pousser avec le pied.?…l’évaluation des qualités d’un chien c’est face au sauvage, forcément face à des oiseaux qui connaissent le territoire, piètent rapidement à la moindre alerte, ça trie les chiens et même les chasseurs.
    La FNC devrait lancer un débat sur la question du lâcher de tir en vue de son interdiction. A minima pour le faisan il faut imposer partout la gestion des populations pour une chasse sur des oiseaux naturels.

    1. Ce n’est pas balancer, en plus sans ces lâchers de printemps pour la reproduction, en juin juillet d’ensauvagement pour l’ouverture et un peu de lâchers de tit en saison, la France serait un véritable désert.

      En revanche, ce qui est sûr, sans ces lâchers il n’y aurait plus de perdrix, de faisans dans nos campagne, pourquoi ? En premier lieu la prédation exercée par les chats qui sont de redoutables prédateurs (même la LPO en convient !) , les rapaces (j’ai vu cette été une compagnie de jeunes perdrix « 13 » bouffée par les buses en 3 jours), viennent ensuite les renards qui bénéficient d’une protection des animalistes, mais en grand nombre bouffent perdrix, perdreaux, faisans, lapins, levreaux et lièvres, les blaireaux redoutables carnivores nocturnes, enfin les mustélidés à la grosse activité nocturne font d’énormes dégâts dans la petite faune.

      Voilà la triste réalité du terrain. Imaginez l’absence de lâchers, nos campagne seraient vidées de toute la petite faune.

      Il y a encore quelques années la régulation de ces espèces permettait de maintenir un niveau acceptable de la petite faune. Les dégâts occasionnés par les produits phytosanitaires disparaissent progressivement par des utilisations contrôlées et l’interdiction de certains produits létaux pour les petits habitants de nos campagnes.

      Tous ces bobos (largement minoritaires) escrolos urbains ignares en matière de gestion de la petite faune viennent détruire par des actions devant les tribunaux (gauchistes anti-chasse) par une protection accrue des prédateurs (n’oublions pas les ours, les loups et les lynx) en surnombre.

      De plus une bonne partie de ces prédateurs véhiculent des maladies extrêmement dangereuses pour l’humain et les animaux d’élevage, mais peu importe les animalistes s’en foutent comme de leur première chemise.

  4. SCHRAEN, si nous sommes dans cette merde royale aujourd’hui c’est grâce a ton amis MACRON  » un bon président pour les chasseurs  » le gouvernement aide financièrement les associations anti chasses et abolitionnistes avec nos impôts , et quand c’est pas l’état c’est les juges gauchistes qui sont contre nous , ne pas oublier aussi les médias propagandistes ! pour remettre la chasse et la FRANCE a l’endroit faudra des politiciens patriotes !

  5. Les antis-chasse ont ils vu, photographié ou filmé un faisant ou un perdreau pris par une buse ou un faucon…?? La mise à mort est beaucoup plus lente et très souvent la proie est dépecé et mangé encore vivante…mais là c’est la nature et selon ces écologistes de salon, il n’y à rien à dire….!!

    1. Complètement d accord,d autant plus que saisir un oiseau par la tête et le secouer,on lui romp les vertèbres et la mort est instantanée même chose pour les lapins.bien sur qu il arrive que l on blessé,on doit achever le plus vite possible avec le minimum de souffrance pour l animal mais avant de mettre au four il faut tuer.

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