Procès pour braconnage en Sologne : l’association des chasseurs de grand gibier du Cher sont aussi partie civile

Aujourd’hui a lieu le procès de 6 personnes pour des actes de braconnage qui se sont déroulés dans le Cher. Cette affaire fait couler beaucoup d’encre car plusieurs des braconniers présumés sont des chasseurs dont l’un d’entre eux avait des responsabilités dans un équipage de chasse à courre. Après la Société de Vènerie, c’est l’ADCGG18 qui a publié un communiqué annonçant qu’elle se constituait partie civile.

Une affaire qui rassemble chasseurs et non-chasseurs.

S’il y a bien une pratique que les chasseurs détestent encore plus que les anti-chasse, c’est le braconnage. Au delà d’avoir un impact horrible sur la biodiversité, les activités des braconniers ont également un impact sur l’image des chasseurs qui subissent malgré eux un amalgame de la part du grand public.

Cette question d’image est en réalité assez secondaire puisque les chasseurs savent qu’ils regagnent des points dans l’opinion publique par l’intermédiaire de toutes leurs actions pédagogiques et en faveur des écosystèmes.

Par contre, en ce qui concerne l’abattage d’animaux sans distinction et parfois avec des méthodes plus que condamnables, les chasseurs sont intraitables.

C’est pour ces raisons que plusieurs organisations cynégétiques ont décidé de se porter partie civile dans le procès qui va se dérouler ce mercredi 30 avril au tribunal de Châteauroux.

L’Association Des Chasseurs de Grand Gibier du Cher aussi partie civile.

Hier durant la journée, l’avocat de l’ADCGG18 a publié un communiqué de presse indiquant que l’association suivait la voie de la Société de Vènerie et se portait elle aussi partie civile dans cette affaire.

« L’ADCGG18 réaffirme par cette constitution de partie civile, aux côtés de la Société de Vènerie et de la Fédération Départementale des chasseurs du Cher, son opposition la plus totale aux pratiques consistant à détourner l’acte de chasse pour prélever des animaux, spécialement lorsqu’ils appartiennent aux espèces de grand gibier, par des moyens totalement prohibés et avec des finalités sans rapport aucun avec une chasse responsable, éthique et justifiée par la gestion de la grande faune sauvage. »