Il y a quelques jours, le responsable d’une association de chasse a partagé dans un communiqué sa volonté de faire diminuer les partages de nos tableaux de chasse sur le web et les réseaux sociaux. Dans un monde toujours plus aseptisé en ce qui concerne la mort et la réalité de la nature au profit d’une vision que certains qualifient de « Disney » ou encore de « Bisounours », le débat continue vivement au sein même du monde de la chasse sur ce sujet.
« Pour vivre heureux vivons cachés. »
Il y a quelques jours, un communiqué a été partagé sur les réseaux sociaux du Club National des Bécassiers concernant les partages des tableaux de chasse.
Après avoir rappelé que la France est une terre de chasse et qu’il faut préserver coûte que coûte cette tradition, les mots d’Alain Mestre sont les suivants :
« Alors soyons intelligents ne mettons pas en avant sur les réseaux sociaux des tableaux de chasse provocateurs, qui ne sont que l’expression de l’Ego. En plus, toi mon ami chasseur qui lit cet article, tu sais très bien que l’on ne mesure pas l’éthique et la qualité du chasseur à la quantité de gibier prélevé. »
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Cette vision des chose est partagée par une partie des chasseurs qui estiment que, même si le gibier est bien présenté, il faut éviter autant que faire se peut de mettre en ligne nos tableaux de chasse. Cela aurait un impact négatif sur la vision que le grand public a de la chasse et donne une image erronée de ce que font les chasseurs avant tout : nettoyer la nature, l’entretenir, agir pour la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes, etc.
Le traditionnel « Pour vivre heureux vivons cachés » qui a été plus ou moins la manière d’agir des chasseurs Français pendant de longues années en somme.
Tout le monde ne partage pas cet avis.
Une nouvelle vague de chasseurs ne voit pas les choses de cette manière. En effet, des jeunes et des moins jeunes chasseurs ne comprennent pas cette ambition de vouloir cacher les tableaux de chasse.
Tous en sont fiers et la mort fait partie de l’acte de chasse. Ceux qui connaissent la chose cynégétique savent d’ailleurs que ce n’est pas une fin en soi, mais elle en fait partie.
Dire que l’on « prélève » au lieu de dire qu’on tue un gibier ne change rien au bout du compte.
Les chasseurs ont évolué, tout comme la société, et une autre partie des pratiquants ne voit pas le mal à exposer un animal tué à la chasse. Au contraire, c’est parfois la réussite d’une longue quête qui a été finalement récompensée. Ils estiment donc qu’il faut être fier de montrer le résultat de sa chasse car ils n’ont de compte à rendre à personne.
Ils pratiquent une activité légale et ont finalement pu avoir le gibier recherché sans rien devoir à personne, alors pourquoi s’en cacher? De toute manière, à l’heure ou les animalistes ont tous les vices et détournent la moindre image, ce n’est pas une photo prise en France qui changera la donne selon eux.
Le constat de départ est le même pour tous : le gibier mérite les honneurs, se respecte et il y a des règles à suivre pour le photographier.
La vraie opposition actuelle est plutôt la suivante :
Faut-il garder les photos de nos tableaux de chasse dans un tiroir ou faut-il revendiquer le résultat de nos chasses sans filtres?
Les deux parties ont des arguments, et vous qu’en pensez-vous?













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Une réflexion sur « Réseaux sociaux : faut-il ou non partager les tableaux de chasse? »
Pas de partage des photos de chasse sur les réseaux sociaux ! Pourquoi…du paim béni pour les associations anti chasses et abolitionnistes ! Qu’est-ce qu’il en font …la collection et quand le dossier des photos fait 1 mètre d’épaisseur , ils vont pleuraient a BRUXELLES et au ministère de l’écologie en France, et après arrive , les consultations publiques, les quotas , et les interdictions 🚫 !