Ce n’est plus une chose nouvelle que de voir les chasseurs et les gendarmes se rapprocher pour faire cause commune. Les gendarmes sont les plus présents sur le terrain après les chasseurs et il est donc normal qu’une entraide se forme pour garantir la sécurité du monde rural d’un côté et une capacité d’intervention pointue pour les autres. Dans le Tarn, un partenariat entre chasseurs et gendarmes a donc récemment vu le jour.
Un partenariat entre les chasseurs et les gendarmes du Tarn.
Le Tarn fait partie de ces territoires où les chasseurs et les gendarmes se croisent régulièrement sur le terrain et cette proximité pousse logiquement ces deux acteurs du monde rural à se côtoyer fréquemment en cas de besoin.
Les gendarmes peuvent être appelés pour différentes affaires comme le braconnage, les incivilités, les atteintes à l’environnement ou même pour des tentatives d’obstruction à la chasse.
Du côté des gendarmes, il peut être délicat d’intervenir sans connaître parfaitement la règlementation à la chasse qui évolue sans cesse et c’est dans ce sens qu’un rapprochement était une évidence.
Le 12 septembre dernier, le Colonel Jean-Michel Doose du groupement de gendarmerie du Tarn et le Président Christian Barbe de la Fédération Départementale des Chasseurs du Tarn se sont rencontrés pour signer ce partenariat qui acte une coopération opérationnelle sur le terrain.
Des partenariats qui gagnent toute la France.
Ce type de partenariat n’est pas un cas isolé, bien au contraire. De nombreux départements ont vu se signer des conventions similaires entre les chasseurs et les gendarmes pour assurer les uns les autres d’une coopération active.
Les chasseurs ont des contacts référents au sein de la gendarmerie avec qui ils peuvent communiquer facilement en cas de nécessité et à l’inverse, les gendarmes peuvent bénéficier des conseils, voire de formations, délivrés par les chasseurs.
On retrouve les mêmes initiatives dans la Marne ou encore en Haute-Vienne dernièrement mais en réalité, ce travail entre la gendarmerie et les chasseurs devient littéralement national.
Un rapprochement que les animalistes voient d’ailleurs d’un très mauvais œil à l’image de la Fondation Brigitte Bardot qui jugeait ces rapprochements de « préoccupants ».