La prolifération des sangliers pousse les agriculteurs à s’organiser pour limiter l’impact de ces animaux sur leurs cultures. Pour lutter contre les dégâts de suidés, ils comptent bien évidemment sur la chasse mais pas que. Certains ont déjà passé leur agrément de piégeurs et ont été formés à l’usage de cages pièges permettant la régulation des sangliers. L’un de ces pièges a été récemment vandalisé en Dordogne ce qui a déclenché une réponse immédiate de la préfecture.
Un piège vandalisé en Dordogne.
Les pièges sont régulièrement la cible de dégradations dans toute la France. Les auteurs de ces dégradations sont souvent les mêmes à savoir des animalistes radicaux ou alors une partie de la population qui n’y connaît rien au piégeage et qui s’imagine être dans le camp du bien en dégradant les équipements sur un coup de tête.
Cette fois, c’est en Dordogne que la dégradation d’un piège à sanglier à déclenché la colère de l’agriculteur qui utilisait la cage.
Le piège était installé sur la commune de Sainte-Croix-de-Beaumont et aurait été « volontairement dégradé par un ou plusieurs individus non encore identifiés » comme l’explique la préfecture.
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Les responsables n’auront pas gain de cause.
L’agriculteur a porté plainte suite à la dégradation de son matériel et la préfecture a fait écho à son indignation en condamnant fermement le vandalisme et en rappelant que le piégeage se fait dans un cadre légal « dûment autorisé par arrêté préfectoral ».
La Préfète de Dordogne a condamné fermement cet acte de malveillance rappelant que la prolifération des sangliers met en péril l’équilibre agro-sylvo-cynégétique du département et que des mesures de ce type doivent être prises pour améliorer les choses.
Elle a indiqué que si c’était nécessaire et que les piégeurs ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs, des tirs de nuit seraient mis en place pour abattre des sangliers qui n’auront pas été capturés.
*image d’archive.