Willy Schraen s’est exprimé, hier, dans un long message auprès de tous les chasseurs de France.
Le Président de la FNC ne cache plus que le combat pour la défense de la chasse est plus politisé que jamais, et dans ce sens, il sera d’ailleurs présent ce Samedi à Prades afin de manifester contre l’interdiction de la chasse à la glue en France.
Willy Schraen sous entend par ailleurs que d’autres actions d’envergures sont en préparation, ce qui montre à quel point l’heure est grave, car le président de la FNC a toujours plutôt préféré éviter, jusqu’à ce jour, les actions de type manifestation.
Voici sa lettre :
Amies chasseresses,
Amis chasseurs,
Depuis le début de l’été, nous traversons une période de fortes turbulences pour les chasseurs et les ruraux que nous sommes et c’est la raison de mon écrit.
Il n’est pas question que l’on reste sans réagir face aux menaces qui pèsent sur nos chasses traditionnelles et, à termes, sur tous nos modes de chasse, sans exception.
C’est dans ce contexte que le Référendum d’initiative partagée (RIP) vient d’être lancé par trois grands patrons soutenu par toutes les associations qui veulent interdire, entre autres, la chasse et l’élevage dans notre pays, et des parlementaires qui ignorent voire méprisent notre façon de vivre.
Notre nécessaire mobilisation va bien au-delà de la chasse car ce sont donc nos valeurs rurales et la vie quotidienne dans nos campagnes qui sont violemment attaquées par des « anti-tout ». Ils ignorent tout de la nature, et veulent voir disparaître, les chasseurs, les pêcheurs, les éleveurs, les bergers, les cavaliers mais aussi les artisans, les petits commerçants… et ceux qui aiment une campagne vivante et diversifiée. Ces « donneurs de leçons » rêvent d’une nature et d’une campagne sous cloche où les femmes et les hommes sont exclus, où les interdits remplacent le bon sens et une gestion partagée de la nature. Le risque est grand de voir nos campagnes mourir économiquement et socialement en se vidant de toutes activités.
Le leader du « parti du non-sens écologique », Yannick Jadot, n’a-t-il pas annoncé qu’il souhaitait que la France sorte de la chasse ! Le même, qui en 2017, nous assurait que la gestion de la chasse fonctionnait bien et que des progrès étaient visibles !
Les intentions sont dorénavant, on ne peut plus claires. C’est un combat politique pour sauver cette ruralité, forte de nos valeurs de tolérance et solidarité, qui s’ouvre pour la présidentielle de 2022!
Dans la suite logique de cette déclaration, vous pourrez aussi découvrir, lancées par les mêmes, de nouvelles idées plus lumineuses les unes que les autres. Comme la fin de l’’« exploitation » des abeilles et de la consommation de leur miel, ou la perspective de mettre fin à la torture des végétaux par la fermeture des fleuristes sadiques qui décapitent les fleurs et les plantes à des fins d’exploitation commerciales… Est-ce par ce genre d’âneries que l’on va réellement préserver la biodiversité et la cohésion de nos territoires ?
Et c’est en surfant sur cette vague qui traduit une fracture idéologique sans précédent que notre ministre de tutelle, Barbara Pompili vient de décider de mettre un terme à un mode de chasse tout à fait légal – la chasse à la glu- car fondé sur une dérogation européenne. Un caprice politique, au mépris de la loi et de la démocratie, qui en vérité n’en est pas un, et qui augure probablement de nouvelles décisions de ce genre. La ministre de la transition écologique se sent investie d’un rôle de chevalier blanc ou plutôt vert, proposant par exemple, il y a quelques mois, de supprimer les barbecues en France pour cause de particules fines, et les terrasses chauffées ! Et ceux qui pensent que ces gourous adeptes de l’écologie punitive et l’Europe les épargneront, se trompent lourdement !
Nous savons que les actions punitives des « anti-tout » ne s’arrêteront pas, et que nous allons vivre un enfer si nous ne commençons pas à réagir. La destruction de nos cabanes de chasse et de nos miradors n’est qu’un début. Des groupuscules extrémistes écologistes et animalistes violents qui nous menacent de mort tous les jours, se sentent soutenus par les récentes prises de positions de Politiques inconscients. Cette idéologie est en train de semer les graines des futures tempêtes que nous allons devoir affronter.
C’est pourquoi, ce samedi 12 septembre, les chasseurs à la glu ont décidé de se rassembler, entourés de nombreux soutiens, à Prades (66), de 10 h à 13 h, sur les terres du Premier ministre, Jean Castex. Je serai bien sûr à leurs côtés. Je soutiens également les chasseurs et les agriculteurs qui ont décidé d’aller manifester pacifiquement leur mécontentement devant les permanences des parlementaires qui ont signé le RIP, ce même samedi 12 septembre. Nous préparons également d’autres actions au niveau national et européen. Je vous tiendrai évidemment au courant de celles-ci!
Vous savez tous que je ne suis pas un grand adepte de la manifestation. Mais comme le dialogue est rompu, et que seule l’idéologie punitive des extrêmes semble avoir de l’écho, je vais donc me battre à vos côtés, pour préserver l’avenir de la chasse, de nos valeurs rurales et de nos modes de vie à la française!
Willy Schraen
8 réflexions sur « Le foie gras rayé de la carte par la maire de Strasbourg au nom du bien-être animal »
Je préfère une bonne terrine ou un excellent pâté
elle ,ont devrait l’éradiquer au non du bien être humain.
Ce n’est que la mairie.
Ces verts ils se refuse tous les plaisirs de la vie, que leur existence doit être triste, il doivent se faire crier à mourir.
C’est vrai qu’en compensation, beaucoup fument le pétard, ils voient pendant quelques instant la vie en rose.
Mais après leur fumette, ils sont dangereux sur la route. Imaginez ils voient des éléphants roses traverser les voies de circulation, de même ils entendent hurler les loups au pied de la cathédrale et les ours grimper au sapin.
Pas à Bordeaux, le maire a supprimé les fêtes de Noël, il ne sait pas que Noël n’est pas une fête mais le jour de la naissance de Jésus. Bon pour EELV c’est une tradition d’un autre temps qu’il faut supprimer.
C’est pratiquement de l’abus de pouvoir , tout au moins cette décision sans consultation n’est pas très démocratique .
Enlever le foie gras du menu alors que c’est une de nos fierté c’est ne pas respecter les agriculteurs et les éleveurs
Les producteurs locaux (grande région du foie gras) devraient porter plainte pour diffamation.
La nous avons un maire qui impose son choix pas celui des français. Une honte à cette région d’avoir Eli un écologistes a leur mairie, maintenant on voit leur niveau d’intelligence.
Maintenant c’est pas a mais 3 maires pour le foie gras et un maire contre le sapin de Noël. Les gens son assez bêtes pour voter pour eux. Normal c’est des vieux qui accepte rien ou des ecolo des villes qui viennent dans nos campagnes. Voilà comment tuer des producteurs. Les écologiste sont pour la pertes de nos artisans commerçant.
Les maires écolos se croient tout permis. Et le libre choix il est où. Les pertes d argent pour les producteurs ils sent foutues tout ce qui les intéresse c est virer la viandes de tous les plats pour nous obliger à bouffer du foin.