Chasse Adaptative : ouverture du milouin le 1er octobre avec un quota de 5000 prélèvements

Un Flash Info de la Fédération Nationale des chasseurs vient de tomber au sujet des décisions prises sur la chasse du fuligule milouin qui était encore en suspens jusqu’à aujourd’hui. Un CNCFS s’est déroulé en visioconférence ce lundi 1er septembre et des décisions ont été prises avec un projet d’arrêté dans les tuyaux.

Une ouverture au 1er octobre pour le milouin.

On attendait que l’arrêté ministériel à l’origine de la nouvelle réglementation sur la chasse des oiseaux migrateurs et notamment sur l’intégration de l’application ChassAdapt comme un vecteur obligatoire pour la déclaration des prélèvements.

On savait que le but n’était pas que de déclarer les prélèvements pour obtenir des informations en temps réel sur les populations mais aussi d’intégrer la notion de gestion adaptative à la chasse.

C’est déjà le cas pour la tourterelle des bois et ce sera désormais le cas pour le fuligule milouin dont la date d’ouverture a été fixée en CNCFS au 1er octobre et dont le quota de prélèvement a également été voté.

Le nombre total de prélèvements a donc été porté à 5000 individus. Il est préconisé de prélever majoritairement les mâles suivant l’avis donné par le CEGA.

Les représentants animalistes ont, comme toujours, été opposés à cette mesure tout en affirmant qu’il fallait un moratoire pur et simple sur cette espèce.

Il faudra consulter ChassAdapt en temps réel.

Même si d’autres espèces sont concernées, l’ajout du milouin dans la boucle avec un quota sur ChassAdapt est un premier vrai pas vers la pratique de la chasse adaptative.

Il sera nécessaire de consulter l’application avant de chasser pour savoir si oui ou non, il est encore possible de prélever cette espèce.

Une fois que le quota national est épuisé, les chasseurs devront s’assurer de ne plus prélever de milouins sous peine de sanctions.

Cette nouvelle manière d’aborder la chasse va probablement se généraliser à d’autres espèces, ce qui permettra chaque année d’obtenir des résultats fiables sur la dynamique des populations et ainsi, d’ajuster les quotas de prélèvements selon les résultats obtenus.