Le Conseil d’État a annoncé hier qu’il annulait les arrêtés fixant des quotas pour presque toutes les chasses dites traditionnelles. En conséquence, il ne sera plus possible de les pratiquer dès cette saison.
« Les autorisations ministérielles en cause (…) ne sont pas dûment motivées » a estimé le Conseil d’Etat, ajoutant que le ministère de la transition écologique n’a pas démontré que ces méthodes de chasse traditionnelles étaient « les seules permettant de procéder à la capture des vanneaux huppés, pluviers dorés, alouettes des champs, grives et merles noirs ». « Le seul motif de la préservation de ces méthodes de chasse dites “traditionnelles” ne suffit pas à les autoriser »
C’est littéralement un coup de massue qui vient de s’abattre sur la tête des chasseurs de France, dont Mme Pompili est assurément à l’origine comme l’explique le communiqué de presse de la FNC ci-dessous.
Le Conseil d’Etat vient de rendre une décision insupportable pour tous les chasseurs de France dans les contentieux sur les chasses traditionnelles (chasse de l’alouette aux pantes, à la matole dans le Sud–Ouest et tenderies ardennaises des grives, vanneaux et pluviers).
Cette décision particulièrement inique démontre un acharnement sans précédent de la plus
haute juridiction administrative française contre l’ensemble des chasses traditionnelles sans le
moindre fondement sérieux. Ce jugement est même en totale contradiction avec la propre
jurisprudence annuelle du Conseil d’Etat depuis ces 30 dernières années. Sans aucun fait nouveau, le Conseil d’Etat change radicalement d’avis alors que ni l’état des populations des espèces concernées, ni les méthodes de capture qui sont reconnues par ce même Conseil d’Etat et par la directive européenne n’ont changé.
Après la décision du Conseil d’Etat d’interdire la chasse à la glu en juin dernier, il était à craindre que ce dernier persiste et signe. Si ces chasses ne sont pas considérées comme illégales, les arrêtés d’autorisation de quotas de prélèvements sont jugés incomplets et sont annulés. A ce stade et sans avoir été associés aux mémoires en réponse de l’Etat, comment ne pas y voir la main de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili qui a toujours affiché sa détestation profonde des chasses traditionnells comme son prédécesseur Nicolas Hulot.
C’est le ministère de la Transition Ecologique qui signe les arrêtés autorisant jusqu’ici des quotas annuels de prélèvement. C’est donc lui qui devait les motiver et les défendre devant le Conseil d’Etat au regard des dérogations possibles dans le cadre de directive européenne « oiseaux ». Comment ne pas être particulièrement en colère car depuis la nomination de Barbara Pompili et de Bérangère Abba au ministère de la Transition écologique nous sommes écartés de la rédaction des mémoires en réponse et de toute concertation sérieuse. Nous sommes pourtant reconnus comme ayant, avec nos fédérations départementales, la meilleure expertise qui soit sur ce domaine des chasses traditionnelles, avec la gestion des quotas, le suivi scientifique, l’encadrement technique et le tout, sous le contrôle de la police de l’environnement de l’Office français de la Biodiversité.
Dans ce contexte, la FNC a décidé de ne pas en rester là. Elle en appelle au Premier ministre
Jean Castex, pour qui les valeurs rurales de ce pays font partie intégrante de notre identité. Dans cette dernière ligne droite du quinquennat, il serait temps de mettre fin à la vision étriquée et dogmatique de la ministre de la Transition écologique et de sa secrétaire d’Etat à la biodiversité appuyée aujourd’hui par un Conseil d’Etat versatile sur tous les sujets écologiques. Il devient impératif que les dossiers emblématiques de la chasse française retrouvent le pragmatisme et l’esprit d’ouverture qui a prévalu depuis 2017 car nous avons fait la preuve d’être des acteurs incontournables de la biodiversité dans tous nos territoires agricoles et forestiers.
La FNC est décidée à examiner tous les recours juridiques possibles pour défendre ces traditions qui ont un impact culturel qui va au–delà du monde de la chasse, car elles font partie intégrante du patrimoine rural français.
Pour Willy Schraen, président de la FNC, « Cette décision indigne du Conseil d’Etat était hélas prévisible depuis l’arrivée de Barbara Pompili au ministère de la Transition écologique. A chaque étape du processus de contestation des chasses traditionnelles, le ministère a fait preuve d’une lenteur plus que coupable en refusant souvent de défendre ses propres arrêtés laissant donc le champ libre à leur remise en cause
Pourtant, depuis 30 ans, le Conseil d’Etat rejetait systématiquement les recours de nos opposants en considérant que les faibles quantités d’oiseaux capturés respectaient les conditions de dérogations de la directive européenne « oiseaux » et n’avaient aucun impact sur les populations concernées. Pour nous, les chasses traditionnelles sont l’essence même de la passion de la chasse et seront toujours au cœur de la défense de nos
pratiques cynégétiques. Ce combat pour notre patrimoine régional et notre culture rurale est loin d’être perdu. Malgré cet échec, il va falloir redoubler de détermination pour se battre tous
ensemble pour une véritable reconquête de nos valeurs rurales et de nos traditions »
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .