La Fondation Brigitte Bardot s’attaque désormais à la chasse du gibier d’eau

La chasse du gibier d’eau a essuyé dernièrement de nombreuses attaques dont les plus sérieuses provenaient du gouvernement à la fin du mois de juin dernier. Si cette chasse a pu être sauvée de justesse, les associations animalistes et anti-chasse ne comptent pas abandonner et s’attaquent désormais directement aux chasseurs de gibier d’eau. La Baie de Somme est d’ailleurs un point central de leurs attaques comme le démontre la dernière publication de la Fondation Brigitte Bardot.

La Fondation Brigitte Bardot souhaite l’abolition de la chasse du gibier d’eau.

Quand on pense aujourd’hui à la Fondation Brigitte Bardot, on ne pense plus aux appels aux dons pour améliorer le quotidien des animaux dans les refuges, pour apporter des soins aux animaux abandonnés ou pour venir en aide aux acteurs locaux en vue d’améliorer les habitats naturels. On pense directement à interdiction, abolition et annihilation.

Dès que l’association attire la lumière sur elle, ce n’est pas pour créer quelque chose de positif mais pour faire la guerre à une pratique ou une autre et bien souvent, les pratiques cynégétiques sont en tête de liste.

Cette fois c’est contre la chasse du gibier d’eau que la Fondation Brigitte Bardot communique.

S’appuyant sur les mises en scène du trublion Pierre Rigaux qui a été harceler les chasseurs de la Baie de Somme, l’association radote et revient sur les moratoires qu’Agnès Pannier-Runacher a voulu mettre en place il y a deux mois avant de rétropédaler.

La FBB continue d’essayer de mettre l’Union Européenne de son côté alors que cette dernière n’a pas encore réellement statué sur ce dossier, étudiant d’abord plus profondément les études scientifiques réalisées sur les espèces concernées.

Elle indique donc que le gouvernement doit appliquer ce qu’elle croit être des recommandations européennes et même aller plus loin, c’est à dire mettre l’intégralité des oiseaux migrateurs sous protection : « mobilisons-nous massivement pour exiger de vraies mesures de protection, pas ces plafonds dérisoires qui ne changeront rien au massacre ! »

Des clichés et des mensonges pour arguments.

A la lecture de cette publication, on comprend aisément à quel point les auteurs sont hors sol.

Il suffit de lire un simple paragraphe pour s’en rendre compte :

« Les pratiques sont d’une cruauté inouïe : les oiseaux touchés par plusieurs balles agonisent longuement avant d’être achevés par étouffement pendant 2 minutes, coups de crosse de fusil, ou donnés vivants aux chiens ! Les espèces protégées sont tirées « par accident » lors des chasses nocturnes dans les huttes, les cadavres criblés de balles et les étuis de cartouches jonchent ce joyau écologique ! »

Est-il réellement nécessaire de commenter ces écrits tant ils sont à des années lumière de ce qui se passe sur le terrain?

De notre côté nous pourrions aussi dire à nos enfants qu’il ne faut pas approcher les animalistes car ils mangent de la viande humaine pour préserver les animaux. Les arguments seraient du même niveau de mensonge et de propagande.

Et puis, prendre l’exemple de Pierre Rigaux comme base sérieuse sur un tel sujet… C’est une preuve de plus que l’implication d’associations comme la Fondation Bardot ne se fait que derrière des écrans et des tasses de thé.

Les animalistes peuvent s’agiter autant qu’ils veulent, la chasse du gibier d’eau ne pliera pas car les chasseurs sont indéniablement les plus à même de préserver les habitats naturels comme les nombreuses espèces qui vivent dans les zones humides ou sur le DPM et ces derniers ont déjà trop perdu.