Depuis trop longtemps, les chasseurs rongent leur frein face aux interdictions qui tombent sur leurs pratiques pour des motifs souvent infondés basé sur des restrictions imposées par l’Union Européenne. Cette fois, c’est sous la seule impulsion d’Agnès Pannier-Runacher qu’un projet de moratoire sur plusieurs espèces chassables a vu le jour, projet qui soulève une levée de boucliers de la part de nombreux députés membres du groupe d’études Chasse et Pêche.
Un communiqué de presse pour interpeller la ministre de l’environnement.
Le projet de moratoire qui devrait être proposé ce jeudi 26 juin lors du prochain CNCFS a fait énormément réagit, tant du côté des chasseurs que des élus. Si les chasseurs ont immédiatement affirmé leur colère dans les médias, les personnalités politiques de toute la France ont depuis bien compris les enjeux d’une telle attaque envers la chasse.
Au premier plan de cette attaque, plusieurs députés membres du groupe d’études Chasse et Pêche sont montés au créneau ce mardi 24 juin à travers un communiqué de presse visant clairement Agnès Pannier-Runacher.
Les députés estiment comme beaucoup qu’il n’y a aucune logique dans le fait de vouloir surpasser la volonté de l’Union Européenne alors que cette dernière n’a même pas pu accéder à suffisamment de données scientifiques pour prendre une telle décision.
Ils ont donc exprimé trois exigences précises au gouvernement :
- Attendre les recommandations scientifiques européennes, et s’y conformer, avant toute prise de position sur un éventuel moratoire touchant certaines espèces migratrices ;
- Refuser toute surtransposition des exigences communautaires, en veillant à ne pas adopter un cadre réglementaire plus contraignant que ce qui est exigé au niveau communautaire ;
- Écarter les décisions unilatérales et non scientifiquement justifiées, pour privilégier une coordination à l’échelle européenne, cohérente avec la réalité des voies de migration.
47 députés ont cosigné le communiqué.
En tout, ce sont 47 députés membre du groupe d’études qui ont suivi la même démarche.
Parmi eux on retrouve Sandra Delannoy et Eddy Casterman, deux fervents opposants de la première heure face à ce projet d’arrêté mais aussi Christophe Blanchet, Co-Président du groupe, ainsi que Marc Fesneau, Vice-Président du groupe dont le soutien était attendu.
6 réflexions sur « La majorité des députés membres du groupe Chasse et Pêche contre le projet de moratoire d’Agnès Pannier-Runacher »
A ce rythme d’interdictions et de brimades par des idéologues verts et des incompétents, ce sera tous les migrateurs qui seront concernés. À quand l’interdiction de la bécasse sous des prétextes « pseudo-scientifiques » ?
Chasseurs de France, soulevez-vous ! Tous dans la Rue pour revendiquer nos droits légitimes !
Bonjour,ok c’est bien,mais un petit hic, » »attendre les recommandations scientifiques européennes et s’y conformer » »oui ,si ces recommandations sont indépendantes et sérieuses !!!!exemple :en
Ce moment, non prise en compte des comptages en Russie et de la reproduction,un territoire plus grand que l’europe
Un seul député du Puy de Dôme, il en manque ainsi que des Auvergnats §
On préconise encore du blabla avec l’Europe. Pas de blabla, est ce que les députés ont intégré dans leur esprit que si l’on pose la carabine pendant un an, ils ne seront pas à la fête.
pannier runnacher mise en place par macron « bon président pour les chasseurs » comme dirait willy schraen…..
et il ose encore se montrer…..
Nous voulons un ministère de la RURALITÉ !